Waouh trop contente de trouver ce topic !
Ca fait du bien de voir que l'on n'est pas seule
Pour la petite histoire je me retrouve à 24 ans avec une peau d'une ado de 15 ans, avec aujourd'hui un travail auquel je me rends tous les jours (sauf le week-end, youpix) et de grosses difficultés à assumer cette situation étant donné qu'à 15 ans j'avais le droit au méga bouton *spécial règles*, mais rien d'autre. #labelleépoque
Puis à 17 ans, gloops, GROSSES douleurs de règles = pilule minidosée. Laquelle ne m'a pas convenu (+2kg, visage e jambes enflés, maux de tête, irritation, nervosité) = pilule microdosée qui a mis 1 ans à me faire revivre ce florilège d'effets indésirables (avec pour finir +8 kg et des disputes à tire larigot avec tout le monde et personne, tout le temps, youhou, le bonheur).
Du coup, que me dis-je en décembre 2011 ? T'as plus mal au bide, arrêtes don' c'te pilule qui te rends si "pas toi-même". Wiwiwi. Je m'exécuta puis passa 6 mois sans règles, avec une sorte d'urticaire sur tout le corps sans parler d'un visage qui n'était plus qu'une plaie et un état de fatigue plus qu'anormal pour une jeune fille de 20 ans en bonne santé. Je vais donc voir un de ces quatre mon médecin "traitant" qui me dit : DIANE 35 (oui, oui, juste avant qu'elle soit momentanément retirée de la mise sur le marché, TKT).
3 mois de Diane plus tard : + 10kg en tout, le visage dévasté (#champlexicaldelaruine), petit comptage quotidien de boutons/kystes au matin, dévalorisation de soi +++, disputes ++ avec copain/parents/amis qui tentaient ce qu'ils pouvaient pour m'aider, nutritionniste qui me dispute car je mange 3 pains au chocolat d'un coup (et encore, pour ne pas lui faire peur je ne notais pas tout sur mon carnet de suivi)... BWEF c'était pas la joie.
Du coup, que fais-je ? J'ARRETE.
Et là, mon médecin traitant que je retourne voir me dit : ENDOCRINO ma p'tite.
ENDOCRINO me dit : ANDROCUR + PROVAMES (= les composés de Dianounnette héhé pas folle la guêpe, on te l'a contournée A LA BIEN l'interdiction de mise sur le marché, et la patiente on te l'entube NI VU NI CONNU au passage
)
Et ce piti traitement je l'ai pris jusqu'en août 2015, moment où, voyant que je me retrouvais à augmenter tellement les doses (sur prescription de Miss ENDOC, of course) que j'avais, excusez moi du peu, la dose VETERINAIRE (beh oui, why not apré tou)
Du coup ? J'ai pris une planche à découper et un cutter et j'ai décidé de tout couper. Petit à petit j'ai diminué les doses. Jusqu'en février 2016. ARRET TOTAL. Victoire, bonheur, soulagement. Bonjour moi, comment ça va depuis le temps ? C'est vrai que t'as la gueule un peu rouge ma petite, mais ça fait du bien de te retrouver. (- 10 kg sur la balance, pains au chocolats : terminé. Nutritionniste : terminé. TECHERNOBYL DANS MON CORPS : terminé)
Et puis là, je croyais en avoir fini avec tout ça. QUE NENI (don't worry, poil au kiki, enfin non, enfin si aussi, parce que oui, ça va avec ;-) )
Bilan des choses en novembre 2016 :
Depuis février j'ai eu mes règles 5 fois, j'ai passé nombre de journées le cerveau tellement embrumé que je ne les compte plus. C'est devenu difficile. Les kilos et mon caractère sont redevenus comme avant, avant la pilule, mais pas ma face, ni mon énergie. C'est clairement l'anarchie dans le système. Là je me pose des questions.
IL Y A 3 SEMAINES : Echo pelvienne (sous tirée auprès de mon médecin traitant qui s'affole pour que je vois un dermato #ROACCUTANE, mais qui ne veut absolument pas croire à une cause gynécologique, parce "non, l'arrêt de la pilule ça ne fait pas ça") = OVAIRES POLYKYSTIQUES. 10 à gauche, 20 à droite.
L'échographe me dit, voyez, il reste encore un follicule, tout n'est pas perdu. Comprendre : vous pourrez peut-être, quand même avoir des enfants.
Et là on est aujourd'hui.
Je suis maintenant un traitement homéopathique pour contrer la testostérone produite par mes kystes et je vais *miracle de la vie* chez l'acupuncteur qui me remet tout dans l'ordre (le tout non sans larme et sans douleur, mais je sais que le mieux se trouve après, alors je persévère, je continue d'y croire !!)
Je sais que j'ai beaucoup appris sur la vie et sur la connaissance de moi-même par cette expérience.
Cela a remis en question mon image, mon identité, ma capacité à me reproduire. Beaucoup de choses qui influent sur la confiance en soi.
Et malgré tout, ce que je retiens de ce passage de vie c'est que nous ne nous résumons pas à notre enveloppe extérieure, la qualité des être humains se trouve à l'intérieur. Je sais maintenant que les gens qui m'entourent, ceux qui sont proches de moi, sont des gens qui pensent aussi comme cela.
Grâce à cette expérience j'ai sans doute réussi à faire le tri entre les gens positifs et les gens négatifs pour moi.
Même si ma peau ne s'est pas arrangée, j'apprends aujourd'hui à vivre avec. A me contenter d'être bien, je me dis que si je suis heureuse le reste suivra !
So, keep the smile
Gardons l'espoir et soyons heureux dans le présent, ni hier, ni demain !
Prenez soin de vous !
. Puis quand je lui avais parlé de l'impact de mon cycle sur mon acné " oui non mais toute acné est hormonale donc voilà ". Oui, je ne doute pas que la puberté = hormones = acné mais dans les cas classiques cette acné s'arrête à la fin de la puberté sooo.. 
. Mais je pense aussi que ça peut avoir des effets bénéfiques. Pour l'hydratation je devrais y arriver, j'avais juste des doutes savoir si c'était une bonne idée ou non mais à priori je ne vois pas pourquoi ça aurait un impact négatif sur ma peau. ( Enfin, ça reste à voir, ce n'est pas comme si elle suivait une certaine logique 
)
. 
merci 
haha j'ai l'impression que l'aiguille les traversent. (C'est que c'est pas épais ces machins dis donc !!) Lol 
)
