Comme beaucoup d'autres madz, le manque de tact de cette annonce m'a vraiment choquée. J'avais décidé de vous accorder le bénéfice du doute après l'affaire Badmoizelle. L'ambiance de travail délétère semble se confirmer. Certains reproches qui vous sont aujourd'hui adressés font écho aux accusations portées à l'époque. Votre ligne de défense m'interpelle également.
Quelques réflexions en vrac:
@Fab affirme avoir opté pour la transparence, craignant de s'exposer aux critiques s'il restait évasif sur les raisons du départ de Clémence. @Mymy laisse entendre que les termes utilisés ont été choisis avec précaution. Vous aviez donc pleinement conscience que le sujet était sensible. J'ai du mal à concevoir que vous ayez sciemment décider de procéder de la sorte après réflexions. L'article (dans son premier jet surtout) semble bourré de ressentiment et avoir été rédigé sous le coup de l'émotion. Il n'y a peut-être pas de solution parfaite pour annoncer la fin d'une collaboration. Mais je peine à comprendre comment vous avez pu en arriver à celle-ci. Tant elle soulève de questions.
On pourrait limite croire à une lettre de rupture amoureuse. Alors qu'il s'agit d'une problématique RH, la relation de travail semble relayée au second plan. Vous devriez être particulièrement vigilants sur ces questions au regard des accusations qui vous ont été portées par le passé concernant la confusion entre sphères professionnelle et personnelle. Vous devriez a minima remettre en perspective vos dynamiques de travail. Voire remettre complément vos méthodes managériales à plat.
Vous évoquez votre mésentente. Elle apparait pour le lecteur comme la cause abusive de son licenciement. Mymy a laissé entendre que les raisons étaient ailleurs. Soit. Mais c'est ce que l'article laisse entendre. Vous n'êtes pas obligés de partager avec nous les motifs ayant conduit à cette décision (je vous le déconseille même). Mais évoquer de la sorte vos différends est trompeur. Vous auriez dû vous en abstenir. Cette erreur dépasse la simple maladresse. C'est votre métier de manier les mots après tout.
Certains témoignages de Badmoizelle vous accusait de vous débarrasser de vos collaborateur.rice.s comme de vieilles chaussettes. La brutalité de cette annonce donne un peu cette impression. Ce n'est peut-être pas le cas et tant mieux. Mais là aussi, vous devriez faire attention. Cet article est préjudiciable à la carrière de Clémence ainsi qu'à l'image du magazine. Ce qui transparait à la lecture de cet article est en désaccord avec les valeurs que vous prônez. Au delà des aspects juridiques et moraux, cela fait franchement désordre.
Où est-ce que je veux en venir?
L'erreur est humaine. Certes. Mais vous ne pouvez pas vous cacher derrière cette excuse à chaque fois. Il y a des leçons a tirer de ces crises internes. Vous devriez vous interroger sur votre façon de manager d'une part et, de communiquer avec votre lectorat d'autre part.
Pour faire le parallèle avec votre politique de bannissement, Badmoizelle était un premier avertissement. Grâce à votre pseudo mea culpa vous échappez pour ma part cette fois de justesse au carton rouge.
Mes propos peuvent paraître durs mais sont emprunts de bienveillance. La prévention des risques psycho-sociaux me tient particulièrement à cœur. Je m'excuse de la longueur de ce post. Mais il fallait que cela sorte.
Bref...
Bonne continuation à Clémence pour la suite. Félicitation à Mymy. J'espère que ce changement à la tête de la rédac' sera bénéfique à tous. Curieuse de voir ce que nous réserve la nouvelle ligne éditoriale.
Une lectrice par intermittence depuis une dizaine d'années sortie exceptionnellement de son sous-marin
Quelques réflexions en vrac:
@Fab affirme avoir opté pour la transparence, craignant de s'exposer aux critiques s'il restait évasif sur les raisons du départ de Clémence. @Mymy laisse entendre que les termes utilisés ont été choisis avec précaution. Vous aviez donc pleinement conscience que le sujet était sensible. J'ai du mal à concevoir que vous ayez sciemment décider de procéder de la sorte après réflexions. L'article (dans son premier jet surtout) semble bourré de ressentiment et avoir été rédigé sous le coup de l'émotion. Il n'y a peut-être pas de solution parfaite pour annoncer la fin d'une collaboration. Mais je peine à comprendre comment vous avez pu en arriver à celle-ci. Tant elle soulève de questions.
On pourrait limite croire à une lettre de rupture amoureuse. Alors qu'il s'agit d'une problématique RH, la relation de travail semble relayée au second plan. Vous devriez être particulièrement vigilants sur ces questions au regard des accusations qui vous ont été portées par le passé concernant la confusion entre sphères professionnelle et personnelle. Vous devriez a minima remettre en perspective vos dynamiques de travail. Voire remettre complément vos méthodes managériales à plat.
Vous évoquez votre mésentente. Elle apparait pour le lecteur comme la cause abusive de son licenciement. Mymy a laissé entendre que les raisons étaient ailleurs. Soit. Mais c'est ce que l'article laisse entendre. Vous n'êtes pas obligés de partager avec nous les motifs ayant conduit à cette décision (je vous le déconseille même). Mais évoquer de la sorte vos différends est trompeur. Vous auriez dû vous en abstenir. Cette erreur dépasse la simple maladresse. C'est votre métier de manier les mots après tout.
Certains témoignages de Badmoizelle vous accusait de vous débarrasser de vos collaborateur.rice.s comme de vieilles chaussettes. La brutalité de cette annonce donne un peu cette impression. Ce n'est peut-être pas le cas et tant mieux. Mais là aussi, vous devriez faire attention. Cet article est préjudiciable à la carrière de Clémence ainsi qu'à l'image du magazine. Ce qui transparait à la lecture de cet article est en désaccord avec les valeurs que vous prônez. Au delà des aspects juridiques et moraux, cela fait franchement désordre.
Où est-ce que je veux en venir?
L'erreur est humaine. Certes. Mais vous ne pouvez pas vous cacher derrière cette excuse à chaque fois. Il y a des leçons a tirer de ces crises internes. Vous devriez vous interroger sur votre façon de manager d'une part et, de communiquer avec votre lectorat d'autre part.
Pour faire le parallèle avec votre politique de bannissement, Badmoizelle était un premier avertissement. Grâce à votre pseudo mea culpa vous échappez pour ma part cette fois de justesse au carton rouge.
Mes propos peuvent paraître durs mais sont emprunts de bienveillance. La prévention des risques psycho-sociaux me tient particulièrement à cœur. Je m'excuse de la longueur de ce post. Mais il fallait que cela sorte.
Bref...
Bonne continuation à Clémence pour la suite. Félicitation à Mymy. J'espère que ce changement à la tête de la rédac' sera bénéfique à tous. Curieuse de voir ce que nous réserve la nouvelle ligne éditoriale.
Une lectrice par intermittence depuis une dizaine d'années sortie exceptionnellement de son sous-marin