(màj) Mymy devient la rédactrice en chef de madmoiZelle

[Clemence Bodoc]

OK stop ici la principale intéressée du coup :
- je vais bien
- le mail pro a sauté du jour au lendemain, pas le téléphone (mais je n'ai pas communiqué assez vite notamment parce que je ne m'attendais pas à cette annonce publique)
- je connais mes droits, je vais me défendre moi-même, mais merci pour le soutien et les bonnes intentions ;
- aucun boycott en mon nom svp : je continuerai à soutenir ce que produit cette fantastique équipe avec laquelle j'ai eu le privilège de travailler (vous faites bien ce que vous voulez mais pas en mon nom svp !)

Pour le reste je m'exprimerai plus tard sur Insta @clem_bodoc (je fus prise de court donc je prends le temps hein ! ) Désolée pour le laconisme de ce message mais je suis sur mon tel, je voulais réagir juste pour éviter une escalade en mon nom ! )

Effectivement j'ai lancé ma newsletter pour que celles qui veulent continuer à me suivre puissent le faire : http://bit.ly/clembodoc

Merci pour tous les messages de soutien, vous êtes la plus belle communauté d'Internet !

@Mymy : toutes mes félicitations pour ta promotion amplement méritée, je suis très fière de te savoir à ce poste qui m'a énormément appris !

PS : je n'ai aucune intention d'alimenter la discussion ici, si vous cherchez à me joindre je réponds aux mp sur Insta. Merci !

 

[GARENCE1993]

Tiens nous bien au courant de tes projets, Clémence. Et ne doute pas de ton talent !

 

[Marie]

Ça fait 3 jours que je suis en sous-marin sur ce topic mais là je ne peux vraiment pas m'empêcher de réagir.
Les spéculations sur l'ambiance de la rédac et nos prétendus talents de comédiennes, les suppositions sur l'emprise toxique dans laquelle nous serions : c'est trop.

Je précise que je parle en mon nom et je crois avoir toute légitimité à le faire puisque je passe 35 putain d'heures par semaines dans ces locaux et dans cette entreprise dans laquelle j'apporte ma pierre depuis 2 ans et demi. J'y écris régulièrement, j'y organise 4 événements par mois, j'y envoie des cadeaux à 2000 meufs via les box.

Avant d'arriver chez mad, j'ai travaillé dans plusieurs structures et j'ai eu la chance formidable de toujours bien tomber... sauf dans une structure qui pratiquait du harcèlement moral au niveau systématique. L'emprise, les pressions, les gens qui pleurent dans leur bureau, les arrêts pour burn out, les insultes, les dévalorisations, je les ai vues au quotidien.
Et c'est à l'opposé de ce que je vis et de ce que je vois chez madmoiZelle depuis que j'y suis. Mais je sais que je ne suis qu'un témoignage au milieu de quelques uns négatifs et loin de moi l'idée de les remettre en question : je n'y étais pas et ça ne me regarde pas.

Mais ne pas remettre en question les histoires des autres ne m'empêche pas d'être touchée par tout ce que vous écrivez sur la rédac actuelle. Vous le savez, pourtant, qu'on est humaines non ?
Dans les vlogs, dans les mails très perso que j'envoie, dans mes articles parfois très intimes, je n'ai jamais joué la comédie. Déjà parce que je ne sais pas le faire mais aussi parce que pour moi, ce n'est pas ça, l'esprit madmoiZelle. Je m'estime extrêmement chanceuse d'avoir un boulot d'une telle qualité et des relations de travail aussi épanouissantes. Et si ce n'était pas le cas, je me serais barrée depuis longtemps.

madmoiZelle, ce n'est pas ma vie. À côté, j'ai une super asso, de super potes, une super famille. Je suis assez solide dans ma vie pour savoir où je vais et pourquoi. Si mes conditions de travail m'avaient questionnée, je serais partie sans sourciller.
N'écrivez pas notre histoire à notre place. Je ne suis pas une victime. Je n'ai pas besoin d'être sauvée.

Je sais que mon message va être perçu par certaines comme une confirmation d'un syndrome de Stockholm à la rédac et vous savez quoi : je suis triste pour vous. Triste que vous pensiez qu'une vingtaine de meufs n'aient pas assez de libre-arbitre et de volonté pour être maitresses de leurs vies.
Et triste, c'est l'adjectif poli que j'ai trouvé pour pas dire que je suis en colère. J'en ai marre que des personnes invalident notre vérité, notre histoire, notre volonté, notre intelligence. C'est insupportable.

 

[DreamRain54]

@Jeannedarkh Pour ajouter à ta réponse toujours sans citer Clémence
Je trouve cette formulation "pas de boycott en mon nom" incroyable : encore une fois on ramène tout au perso, à l'affect, au sentiment.
Si je décide de boycotter c'est pour des raisons réfléchies, rationelles, politiques, pas pour prendre partie dans une querelle de cours de récré.
Décidemment il est temps que Madz prenne son lectorat et son statut un peu plus au sérieux.
(ça s'applique aussi au message de @Mymy sur Twitter qui parlait de la mort de Denis et de son deuil, une remarque à laquelle ça me met mal à l'aise de réagir parce que EVIDEMMENT je ne veux blesser personne, mais c'est très malsain de noyer les critiques, y compris constructives, en ayant pour SEULE réaction "je suis en deuil cessez de me blesser en disant "LES patrons". C'est pas du tout le sujet et pourtant on ne peut pas y répondre sans passer pour une immonde connasse insensible. Limite on a envie de s'excuser.)

 

[DreamRain54]

@Marie Rien de tout ça ne répond à nos questions essentielle (c'est quoi le problème avec la RH chez Madz et qu'est-ce que vous allez faire pour le régler) mais très heureuse que tu vive une expérience pro épanouissante.

Franchement le lectorat est moins en train de spéculer

sur l'ambiance de la rédac et nos prétendus talents de comédiennes, les suppositions sur l'emprise toxique dans laquelle nous serions

que de s'interroger sincèrement sur vos politiques et pratiques d'entreprise.

 

[Clèves]

@VS_Submarine
Je me place dans un point de vue d'amitié, celle dont on nous a beaucoup parlé dans le magazine.
Quand une personne donne 6 ans d'elle-même sans compter, à moins qu'elle ne soit partie avec la caisse du magazine, un message pour la prévenir que le téléphone saute à telle date, ca me parait le minimum de la courtoisie quand la personne a été une vraie amie.

Je me permets de rebondir sur cette partie de ton message parce que j'ai le sentiment qu'elle illustre une partie du problème : on ne peut pas raisonner en terme d'amitié au sein d'une entreprise. Tant mieux si on s'entend bien avec son ou sa supérieur.e évidemment ! Mais on ne peut pas lea considérer comme un.e ami.e (et vice-versa), ça brouille trop de choses au niveau de la relation dirigeant-employé. Le modèle de l'entreprise ultra friendly à base de "on est tous une grande famille", ça passe bien dans les séries télé mais dans la réalité ce n'est pas du tout souhaitable. Ce n'est pas pour rien si c'est de plus en plus critiqué : le potentiel d'abus est multiplié si on a la possibilité de jouer à la fois sur le levier professionnel et sur le levier affectif. Ça ne veut pas dire qu'il faut être ultra froid et ne jamais rigoler avec son patron ou quoi que ce soit de ce genre, évidemment ! Mais quand la relation est professionnelle avant tout, chacun sait à quoi s'en tenir et c'est plus facile de mettre des limites.

Cela dit même sur le plan strictement professionnel ça reste horrible de donner autant de soi à une entreprise pour se faire mettre à la porte sans plus de cérémonie, donc je suis d'accord avec toi là-dessus.

 

[Margay]

e trouve cette formulation "pas de boycott en mon nom" incroyable : encore une fois on ramène tout au perso, à l'affect, au sentiment.
Si je décide de boycotter c'est pour des raisons réfléchies, rationelles, politiques, pas pour prendre partie dans une querelle de cours de récré.

Elle dit juste qu'elle ne veut pas de boycott en son nom, ça n'exclut pas le fait de boycotter pour des raisons réfléchies, rationnelles et politiques

Et si, il y a eu énormément de spéculation. Certains arrivaient même à conclure que Clémence pouvait porter plainte (c'est peut-être le cas, ou non), sur la base de quelques phrases dont on ne connait rien du contexte derrière

(Et je défends pas spécialement Madz, je suis juste fatigué de voir des gens extrapoler et interpréter de sorte à pouvoir toujours critiquer et se sentir rabaisser, même quand ça n'a pas lieu d'être)

 

[DreamRain54]

@Margay
True. Je reconnais volontier que j'ai un peu extrapoler juste sur une formulation.
Et c'est vrai qu'il y a eu des speculations et je comprend qu'elles peuvent faire souffrir la redac et qu'elles aient envie d'y réagir.
Ça m'agace par contre de ne rien lire de leur part sur les questions plus essentielle qu'on est quand meme pas mal à soulever. (Politique manageriale, RH, etc) à part de la part de Sophie Riche qui est partie il y a des année.
Pardon si j'ai l'air aggressive.

 

[Foxy*]

@Madeleine_jeannette Ici

 

[AshMakuro]

Très attristée par le tweet de Sophie que j'aimais beaucoup. Je ne sais pas quoi penser..

 

[Cococinulle]

Ça fait 3 jours que je suis en sous-marin sur ce topic mais là je ne peux vraiment pas m'empêcher de réagir.
Les spéculations sur l'ambiance de la rédac et nos prétendus talents de comédiennes, les suppositions sur l'emprise toxique dans laquelle nous serions : c'est trop.

Je précise que je parle en mon nom et je crois avoir toute légitimité à le faire puisque je passe 35 putain d'heures par semaines dans ces locaux et dans cette entreprise dans laquelle j'apporte ma pierre depuis 2 ans et demi. J'y écris régulièrement, j'y organise 4 événements par mois, j'y envoie des cadeaux à 2000 meufs via les box.

Avant d'arriver chez mad, j'ai travaillé dans plusieurs structures et j'ai eu la chance formidable de toujours bien tomber... sauf dans une structure qui pratiquait du harcèlement moral au niveau systématique. L'emprise, les pressions, les gens qui pleurent dans leur bureau, les arrêts pour burn out, les insultes, les dévalorisations, je les ai vues au quotidien.
Et c'est à l'opposé de ce que je vis et de ce que je vois chez madmoiZelle depuis que j'y suis. Mais je sais que je ne suis qu'un témoignage au milieu de quelques uns négatifs et loin de moi l'idée de les remettre en question : je n'y étais pas et ça ne me regarde pas.

Mais ne pas remettre en question les histoires des autres ne m'empêche pas d'être touchée par tout ce que vous écrivez sur la rédac actuelle. Vous le savez, pourtant, qu'on est humaines non ?
Dans les vlogs, dans les mails très perso que j'envoie, dans mes articles parfois très intimes, je n'ai jamais joué la comédie. Déjà parce que je ne sais pas le faire mais aussi parce que pour moi, ce n'est pas ça, l'esprit madmoiZelle. Je m'estime extrêmement chanceuse d'avoir un boulot d'une telle qualité et des relations de travail aussi épanouissantes. Et si ce n'était pas le cas, je me serais barrée depuis longtemps.

madmoiZelle, ce n'est pas ma vie. À côté, j'ai une super asso, de super potes, une super famille. Je suis assez solide dans ma vie pour savoir où je vais et pourquoi. Si mes conditions de travail m'avaient questionnée, je serais partie sans sourciller.
N'écrivez pas notre histoire à notre place. Je ne suis pas une victime. Je n'ai pas besoin d'être sauvée.

Je sais que mon message va être perçu par certaines comme une confirmation d'un syndrome de Stockholm à la rédac et vous savez quoi : je suis triste pour vous. Triste que vous pensiez qu'une vingtaine de meufs n'aient pas assez de libre-arbitre et de volonté pour être maitresses de leurs vies.
Et triste, c'est l'adjectif poli que j'ai trouvé pour pas dire que je suis en colère. J'en ai marre que des personnes invalident notre vérité, notre histoire, notre volonté, notre intelligence. C'est insupportable.

Je suis ravie que ton expérience soit aussi positive.
Je pense sincèrement que tu es contente de ce que tu vis à Madmoizelle, sans t'être fait laver le cerveau (pas de syndrome de Stockholm donc).
Et je te souhaite que ça continue comme ça

Ce qui me pose question, c'est que les anciennes rédactrices qui ont témoigné négativement contre la gestion RH de Madmoizelle étaient du genre à tenir les mêmes propos que toi
Elles n'étaient pas des victimes avant d'en être effectivement (je ne sais pas si je suis claire).

Clémence aussi a connu des expériences pro très difficiles, avec burn out au final. Ca n'a pas empêché qu'elle ait kiffé sa life à Madmoizelle pendant 6 ans, jusqu'à ce que ça devienne merdique pour elle.

Les témoignages positifs n'invalident pas les négatifs. Et je suis désolée de dire qu'à mes yeux, ils n'ont pas autant de poids.
Si on parlait de violence physique, ce serait un peu comme si un patron frappait certains de ses employés, mais pas d'autres. Ca resterait un mauvais patron, même si les salariés non frappés apportaient tous des témoignages positifs.

 

[VS_Submarine]

@7Tangerine6: Merci pour le lien. J'aimais beaucoup Sophie Riche et ce sont de très bons conseils (transposables à tous les secteurs d'activité)!

@Cococinulle: Tout ce que tu viens de dire.... Je plussoie x1000!

@ Marie: Vu qu'il semble de bon ton chez Madmoizelle de prendre tout personnellement (y compris les remarques constructives), je vais en faire de même. Le passage suivant m'offense:

Triste que vous pensiez qu'une vingtaine de meufs n'aient pas assez de libre-arbitre et de volonté pour être maitresses de leurs vies.
Et triste, c'est l'adjectif poli que j'ai trouvé pour pas dire que je suis en colère. J'en ai marre que des personnes invalident notre vérité, notre histoire, notre volonté, notre intelligence. C'est insupportable.

Je le trouve insultant pour les victimes de violences managériales. Plein de raisons peuvent expliquer que certaines d'entre elles restent en poste (ex: précarité économique, mécanismes insidieux de ces pratiques toxiques, etc). C'est malvenu de mettre en cause leur intelligence (or lack thereof) et d'insinuer qu'elles manquent de volonté et/ou de libre-arbitre. En ayant moi-même fait les frais, la pilule est sacrément dure à avaler. Je trouve ça gros venant de quelqu'un qui 1) a connu le harcèlement en entreprise et, 2) travaille pour une revue féministe dénonçant le victim blaming à tour de bras...

@ l'attention de l'équipe et des autres madz:
Les interrogations soulevées dans mes précédents postes étaient rhétoriques. Elles n'appelaient pas de réponses. Au risque de me répéter, en tant que lectrices, nous n'avons pas à savoir tout ce qu'il se passe au sein de la rédac'. Toutefois, j’espérais susciter un sursaut de votre part et alimenter l'analyse de vos pratiques. C'est pourquoi les réactions de l'équipe me frustrent tant. Vous semblez vous complaire dans la victimisation. Sans vous remettre une seconde en question.
Initialement, j'avais choisi de vous accorder une sorte de sursis. La tentation de vous boycotter était pourtant grande. Mais je pensais attendre l'annonce de la nouvelle ligne éditoriale. Votre gestion de cette crise devait également entrer en considération. Votre posture me facilite aujourd'hui grandement la tâche.
Dorénavant, ça sera donc sans moi. C'est une décision tout à fait rationnelle. Continuer à vous lire aurait été un choix de cœur. Je ne veux pas/plus cautionner indirectement une politique RH qui au mieux frôle l'amateurisme et au pire contrevient au droit du travail de manière abjecte. Ciao!