@Kettricken: Merci
Dernière petite chose...
Au vu de vos réactions @Fab et @Mymy, j'ai l'impression que vous vous sentez injustement persécutés. Ce qui peut se comprendre. Mais le shitstorm dépasse le cadre de vos détracteurs les plus radicaux. L'article a également profondément choqué votre lectorat. Cela appelle selon moi à une grande remise en question de votre part. Or, j'ai l'impression que vous n'êtes pas dans cette dynamique. Mais plutôt sur la défensive et dans la victimisation.
J'avais globalement salué votre gestion de l'affaire Badmoizelle. Sans quoi, j'aurais certainement boycotté le magazine à ce moment là. Vous aviez démenti les faits sans pour autant chercher à discréditer les témoignages et leurs autrices. Certaines collaborations se terminent mal. Comme vous l'aviez rappelé, cela fait partie de la vie d'entreprise. Ne pas laver votre linge sale en public et engager des poursuites contre les propos que vous estimiez diffamatoires, semblait la meilleure chose à faire.
En tant que personnes extérieures, difficile pour nous de nous prononcer sur la véracité des accusations. Ce n'est d'ailleurs pas notre rôle. Même si, on ne va pas se mentir, des soupçons planent depuis.
Cette fois-ci, ce sont vos propres mots qui mettent le feu aux poudres. Et ça fait toute la différence! On ne peut plus se dire: "Ce n'est peut-être qu'un ressenti individuel. Il ne faut pas généraliser", "Il pourrait s'agir d'une ex-collaboratrice amère cherchant à nuire à la boîte", "Même si c'est vrai, ça a peut-être changé depuis", etc.
Vos propos semblent confirmer au moins pour partie les accusations portées à l'époque. La confusion entre pro et perso est flagrante. Mais ça n'est pas le seul truc qui m'a fait tiquer. Avec mon Master en management, petites connaissances en droit du travail et expériences personnelles, j'ai quand même vu un paquet de red flags! Genre la mésentente suivie de mois de "négociations" pour aboutir à un licenciement, le fait que Mymy assurait déjà l'intérim [hic]...
Contrairement à l'avis général, je ne suis pas fan de la nouvelle version . Selon moi, il y a encore beaucoup de trucs qui clochent (sur le fond et la forme). Mais si vous aviez complètement réécrit l'article, je pense que vous vous seriez fait allumer. Et puis de toute façon, le mal était déjà fait. Envers Clémence et l'image de Madmoizelle.
L'annonce de son départ (telle que rédigée dans le premier jet) a choqué tout le monde...sauf vous! Cela devrait vous poser question. Certaines ont déjà relevé l'inélégance de l'article et les aspects juridiques qu'il soulève. Je voudrais insister sur la normalisation de pratiques managériales basées sur l'affect. Le fait que vous ayez choisi d'adresser un licenciement sur ce registre est problématique car contraire au droit du travail. Il démontre également un manque criant de recul de votre part. Ce d'autant que vous aviez déjà été épinglés pour ça.
Tout le monde accable Fab. Mais Mymy a semble-t-il également validé l'article. Selon moi, la responsabilité est donc partagée. Je pense qu'il est désormais indispensable de remettre tout à plat. Le changement à la tête de la rédac' constitue pour cela une véritable opportunité. Qu'il vous appartient de saisir.
Encore une fois, je ne connais pas les circonstances du départ de Clémence et je ne souhaite pas spéculer sur le sujet. Mais il y a probablement des leçons à tirer de cette expérience. Il s'agissait d'une création de poste. Ce qui n'est pas toujours simple. Peut-être faudrait il redéfinir les attributions du chef d'entreprise et de la rédactrice en cheffe?
Une dernière chose me turlupine. Je crois que vous avez embauché quelqu'un aux RH. L'avez vous consulté en amont? Lui avez-vous soumis l'article avant la publication? Les missions de cette personne mériteraient peut-être également d'être redéfinies. Vous disposez de ressources internes pour éviter ce type de bavures. C'est franchement dommage d'en arriver à de tels fiascos...
Bref. La crise que vous traversez me semble symptomatique de dysfonctionnements dont vous prendrez je l'espère la mesure. C'est tout le mal que je vous souhaite.
[Edit: Désolée, j'ai encore écrit une tartine ]
Dernière petite chose...
Au vu de vos réactions @Fab et @Mymy, j'ai l'impression que vous vous sentez injustement persécutés. Ce qui peut se comprendre. Mais le shitstorm dépasse le cadre de vos détracteurs les plus radicaux. L'article a également profondément choqué votre lectorat. Cela appelle selon moi à une grande remise en question de votre part. Or, j'ai l'impression que vous n'êtes pas dans cette dynamique. Mais plutôt sur la défensive et dans la victimisation.
J'avais globalement salué votre gestion de l'affaire Badmoizelle. Sans quoi, j'aurais certainement boycotté le magazine à ce moment là. Vous aviez démenti les faits sans pour autant chercher à discréditer les témoignages et leurs autrices. Certaines collaborations se terminent mal. Comme vous l'aviez rappelé, cela fait partie de la vie d'entreprise. Ne pas laver votre linge sale en public et engager des poursuites contre les propos que vous estimiez diffamatoires, semblait la meilleure chose à faire.
En tant que personnes extérieures, difficile pour nous de nous prononcer sur la véracité des accusations. Ce n'est d'ailleurs pas notre rôle. Même si, on ne va pas se mentir, des soupçons planent depuis.
Cette fois-ci, ce sont vos propres mots qui mettent le feu aux poudres. Et ça fait toute la différence! On ne peut plus se dire: "Ce n'est peut-être qu'un ressenti individuel. Il ne faut pas généraliser", "Il pourrait s'agir d'une ex-collaboratrice amère cherchant à nuire à la boîte", "Même si c'est vrai, ça a peut-être changé depuis", etc.
Vos propos semblent confirmer au moins pour partie les accusations portées à l'époque. La confusion entre pro et perso est flagrante. Mais ça n'est pas le seul truc qui m'a fait tiquer. Avec mon Master en management, petites connaissances en droit du travail et expériences personnelles, j'ai quand même vu un paquet de red flags! Genre la mésentente suivie de mois de "négociations" pour aboutir à un licenciement, le fait que Mymy assurait déjà l'intérim [hic]...
Contrairement à l'avis général, je ne suis pas fan de la nouvelle version . Selon moi, il y a encore beaucoup de trucs qui clochent (sur le fond et la forme). Mais si vous aviez complètement réécrit l'article, je pense que vous vous seriez fait allumer. Et puis de toute façon, le mal était déjà fait. Envers Clémence et l'image de Madmoizelle.
L'annonce de son départ (telle que rédigée dans le premier jet) a choqué tout le monde...sauf vous! Cela devrait vous poser question. Certaines ont déjà relevé l'inélégance de l'article et les aspects juridiques qu'il soulève. Je voudrais insister sur la normalisation de pratiques managériales basées sur l'affect. Le fait que vous ayez choisi d'adresser un licenciement sur ce registre est problématique car contraire au droit du travail. Il démontre également un manque criant de recul de votre part. Ce d'autant que vous aviez déjà été épinglés pour ça.
Tout le monde accable Fab. Mais Mymy a semble-t-il également validé l'article. Selon moi, la responsabilité est donc partagée. Je pense qu'il est désormais indispensable de remettre tout à plat. Le changement à la tête de la rédac' constitue pour cela une véritable opportunité. Qu'il vous appartient de saisir.
Encore une fois, je ne connais pas les circonstances du départ de Clémence et je ne souhaite pas spéculer sur le sujet. Mais il y a probablement des leçons à tirer de cette expérience. Il s'agissait d'une création de poste. Ce qui n'est pas toujours simple. Peut-être faudrait il redéfinir les attributions du chef d'entreprise et de la rédactrice en cheffe?
Une dernière chose me turlupine. Je crois que vous avez embauché quelqu'un aux RH. L'avez vous consulté en amont? Lui avez-vous soumis l'article avant la publication? Les missions de cette personne mériteraient peut-être également d'être redéfinies. Vous disposez de ressources internes pour éviter ce type de bavures. C'est franchement dommage d'en arriver à de tels fiascos...
Bref. La crise que vous traversez me semble symptomatique de dysfonctionnements dont vous prendrez je l'espère la mesure. C'est tout le mal que je vous souhaite.
[Edit: Désolée, j'ai encore écrit une tartine ]
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