Qu'écrivez-vous en ce moment ?

[AnonymousUser]

En fait je réalise que je suis une frustrée du stylo/clavier. Comme la plupart des gens je suppose, j'ai besoin d'être au calme pour écrire. C'est même pas tellement une question de concentration, mais l'idée qu'on puisse me surprendre pendant que j'écris me traumatise, c'est quand même intime comme activité. Sauf que chez moi je ne suis JAMAIS seule. Il y a toujours quelqu'un à la maison, ce quelqu'un étant susceptible de débarquer dans ma chambre à tout moment pour me demander une connerie (et généralement il ne se prive pas pour le faire), et ça finit par me bloquer complètement.

Pour répondre au sujet, je ressentais le besoin d'écrire depuis un bon moment et je m'y suis enfin mise. Je ne sais pas vers quoi je vais, ça promet d'être spontané et de partir dans tous les sens, mais c'est un peu ce qu'il me faut. J'ai besoin de mettre à plat mes craintes des derniers mois, et ça passera par le personnage que j'ai commencé à élaborer hier.

 

[AnonymousUser]

En fait je réalise que je suis une frustrée du stylo/clavier. Comme la plupart des gens je suppose, j'ai besoin d'être au calme pour écrire. C'est même pas tellement une question de concentration, mais l'idée qu'on puisse me surprendre pendant que j'écris me traumatise, c'est quand même intime comme activité. Sauf que chez moi je ne suis JAMAIS seule. Il y a toujours quelqu'un à la maison, ce quelqu'un étant susceptible de débarquer dans ma chambre à tout moment pour me demander une connerie (et généralement il ne se prive pas pour le faire), et ça finit par me bloquer complètement.

Si tu as lu Woolf (Une chambre à soi), elle recommande, pour écrire, d'avoir de la thune et une chambre à soi, chambre dans laquelle on ne peut PAS être dérangée. Toutes les écrivains féministes (parce quand les personnes de sexe masculin, culturellement, pouvaient s'octroyer ce temps-là, les femmes non, mais les conditions nécassaires s'avèrent pareilles pour toutes les personnes humaines qui veulent écrire) que j'ai lues disent les mêmes : de la solitude intentionnelle, du temps pour soi, une coupure du monde. Ca me paraît tout à fait normal que tu te sentes bloquée !

Quand j'ai besoin d'écrire, je me coupe du monde et là personne ne doit me déranger, sinon je gueule. Je mets des bouchons anti-bruit si nécessaire, je m'enferme à clés, et j'ignore tous les appels de l'extérieur (téléphoniques, mais humains je veux dire). Personnellement j'ai la chance d'avoir MON lieu de vie étudiant, c'est chez moi, donc depuis pour vivre c'est quand même vachement mieux, je peux me développer. Mais ici, chez ma mère, c'est ce que je fais : je me coupe de tout et de tout le monde, même s'ils font la gueule, même si ça signifie ne pas les accompagner faire telle ou telle chose.

Enfin voilà, tout ça pour dire que si ces conditions te sont vitales, prend-les de force, personne ne te les donnera.

 

[AnonymousUser]

Si tu as lu Woolf (Une chambre à soi), elle recommande, pour écrire, d'avoir de la thune et une chambre à soi, chambre dans laquelle on ne peut PAS être dérangée. Toutes les écrivains féministes (parce quand les personnes de sexe masculin, culturellement, pouvaient s'octroyer ce temps-là, les femmes non, mais les conditions nécassaires s'avèrent pareilles pour toutes les personnes humaines qui veulent écrire) que j'ai lues disent les mêmes : de la solitude intentionnelle, du temps pour soi, une coupure du monde. Ca me paraît tout à fait normal que tu te sentes bloquée !

Quand j'ai besoin d'écrire, je me coupe du monde et là personne ne doit me déranger, sinon je gueule. Je mets des bouchons anti-bruit si nécessaire, je m'enferme à clés, et j'ignore tous les appels de l'extérieur (téléphoniques, mais humains je veux dire). Personnellement j'ai la chance d'avoir MON lieu de vie étudiant, c'est chez moi, donc depuis pour vivre c'est quand même vachement mieux, je peux me développer. Mais ici, chez ma mère, c'est ce que je fais : je me coupe de tout et de tout le monde, même s'ils font la gueule, même si ça signifie ne pas les accompagner faire telle ou telle chose.

Enfin voilà, tout ça pour dire que si ces conditions te sont vitales, prend-les de force, personne ne te les donnera.

C'est en partie pour ça que je pars de chez moi pour mes études en octobre prochain : je ressens vraiment ce besoin de solitude. J'aurai mon appart, donc mon espace privé dans lequel je pourrai enfin gérer les moments où j'ai envie d'écrire et ne plus me contenter que de ceux où je peux. Vivement \o/.
En attendant je me débrouille, et je note ce que tu me dis .

 

[AnonymousUser]

C'est en partie pour ça que je pars de chez moi pour mes études en octobre prochain : je ressens vraiment ce besoin de solitude. J'aurai mon appart, donc mon espace privé dans lequel je pourrai enfin gérer les moments où j'ai envie d'écrire et ne plus me contenter que de ceux où je peux. Vivement \o/.
En attendant je me débrouille, et je note ce que tu me dis .

(tu vas voir ça va être le pied j'ai hâte pour toi lol)

 

[louloubdx]

Je découvre que j'aime écrire depuis peu. J'ai toujours un peu écrit, mais ça a toujours été ponctuel .. une sorte de journal intime sur ordinateur dans lequel j'explimais finalement que mes émotions fortes parce que je n'ai jamais été bonne pour raconter ma vie. Plus petit j'écrivais aussi des poèmes pour faire semblant de travailler sur mes devoirs
MAis en février dernier je suis revenue d'Erasmus avec le besoin de raconter mon expérience fabuleuse. Dans l'avion et le train du retour (3 heures et 4 heures), j'ai écrit plusieurs textes. Ça a été vraiment un "déclic".Aujourd'hui grâce à mon Itouch et sa fonction notes, je continue à écrire n'importe où dès que je me sens inspirée. Contrairement à certains témoignages, je n'ai pas besoin de silence, je dirais même que j'ai besoin d'une ambiance comme pour me transporter.
Sachant que je suis pianiste amateure, je voudrais mettre maintenant ma dizaine de textes finis en musique. J'ai vraiment envie de le faire pourtant je ne sais pas si j'en suis capable. L'avez-vous déjà fait ?

 

[Pretty_C]

Toutes les écrivains féministes que j'ai lues disent les mêmes : de la solitude intentionnelle, du temps pour soi, une coupure du monde.

Quand j'ai besoin d'écrire, je me coupe du monde et là personne ne doit me déranger, sinon je gueule.

Je plussoie ce que tu dis. Pour moi, c'est pareil, j'ai vraiment besoin de calme et de sollitude pour écrire. Dans ces moments là, je suis dans mon monde et personne n'y rentre. Je m'enferme et j'affirme mon côté solitaire en mettant toute ma famille à la porte.

J'aime aussi écrire en écoutant de la musique... Mais ce qui est vachement bizarre c'est que ça peut aller du métal/grunge/rock alors que j'écris une scène romantique. Je sais pas... ça me vide la tête et ça m'aide à me concentrer.

Edit: J'ai trouvé ce lien bien sympa pour celle qui voudrait s'essayer aux concours littéraires. C'est un site qui regroupe en fait tous les concours sur le net par date.

 

[Raspberry]

J'ai toujours écrit mon journal intime sur papier depuis le CM2 sinon je mise à l'écrire sous word depuis que j'ai mon pc portable, et j'ai aussi eu une époque au collège ou je me prenais pour une écrivaine en herbe (ahah incompatible avec mon desinteret pour le français quand je suis arrivée au lycée) , j'écrivais des courtes histoire de 50 pages, et attention ça volait très très haut (en gros c'était gossip girl version collège)

 

[Mistinguette57]

Pour ma part l'écriture me suit depuis mon enfance ; en CM2 j'ai écrit un petit roman directement inspiré des histoires pour enfants de la Comtesse de Ségur que j'avais littéralement dévorées, ma famille s'en est amusée et m'a imprimé 5 exemplaires en les reliant, comme un véritable livre. Depuis je le passe à mes ami(e)s qui rigolent de cette histoire intitulée Joies et peines de la vie. Déjà à l'époque je désirais relater des périodes sombres de la vie humaine, ce que j'ai fait plus tard en écrivant sur une femme machiavélique enlevant des adolescents pour les transformer en cambrioleurs de haut vol (j'avais 16 ans, ne nous moquons pas) et j'ai écrit plus récemment sur un sujet difficile ; le roman est achevé, il faudrait que je le relise pour une correction... mais en aurai-je le courage ? En ce moment j'écris sur une histoire d'amour, en trompe l'oeil, qui nous fait découvrir la peur d'une jeune fille, ses angoisses, ses attentes,... On m'a toujours dit que j'avais un beau style, mais j'ai l'impression qu'il s'est effiloché au fil du temps ; lorsque je me relis je le trouve lourd et maladroit, enfantin. Il ne reflète pas ce que je veux.

J'écris dans mon lit, le soir avant de m'endormir, manuscrit, c'est tellement plus beau qu'à l'ordinateur.

 

[AnonymousUser]

Hop là, mon travail sur le club canin et le concours qui s'est déroulé samedi est bouclé

J'ai rédigé l'article et envoyé les photos

(je le mentionne ici, j'espère que ça entre toujours dans le cadre du sujet !)

 

[After-the-party]

J'ecris su Word depuis un an. Depuis que j'ai rencontré celui qui par la suite m'a brisé le coeur. Des que je l'ai vu , j'ai commencé a ecrire sur lui. Puis apres quand on a fait connaisance j'ai continuer a ecrire ce que je ressentais, pourquoi sa n'allait pas..
Je pense que je lui enverrai quand il sera parti. Et quand je serais enfin guéri de cet attachement que j'ai a son égard... Il le lira et j'espere qu'il reflechira sur tous ca , les sentiments , la trahison..l'abandon. La façon dont j'ai ressenti tout ca. Vu que je ne lui ai jamais vraiment montrer a quel point je l'aimais.

 

[AnonymousUser]

J'ai rédigé un article pour le site, suite à une idée qui m'est venue, je ne sais pas sur quoi ça va aboutir

 

[Shinykitty]

Depuis que j'ai à peu près 8 ans j'ai un journal intime où il m'arrive d'écrire des petites choses parfois, mais j'écris aussi sur Word des textes plus longs, surtout quand je ne vais pas bien, c'est à dire souvent, j'écris toutes sortes de choses dépressives et mourrantes, et ça me soulage.
Mais c'est vrai que quand je les relis, je me dis qu'on dirait vraiment que je suis suicidaire ! ^^