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- Initiateur de la discussion Yana
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Mon avis peu avouable : j'ai pas surkiffé à la croisée des mondes. Voilà c'est dit 
J'ai démarré le lien maléfique d'Ann Rice. En fait, je pense que j'ai du mal à apprécier mes lectures car je suis fatiguée et je m'endors une fois sur deux sur mon livre. Donc c'est sûr que quand tu lis à peine 10 pages, dont 4 sans plus rien suivre pq t'es déjà en train de pioncer... Ca rend pas la lecture facile ^^
J'ai démarré le lien maléfique d'Ann Rice. En fait, je pense que j'ai du mal à apprécier mes lectures car je suis fatiguée et je m'endors une fois sur deux sur mon livre. Donc c'est sûr que quand tu lis à peine 10 pages, dont 4 sans plus rien suivre pq t'es déjà en train de pioncer... Ca rend pas la lecture facile ^^
Dernière édition :
@namaeganai ouf me voilà rassurée. J'avais beaucoup aimé le tome 1 mais la suite ne m'a pas du tout transcendée.
Merci @Sherynou ! J'avance dans le lien maléfique et j'aime bcp aussi. A vrai dire, c'est un livre que j'ai acheté quand j'étais ado dans la lignée de sa saga sur les vampires et j'ai retrouvé le marque-pages à la page 100 et quelques, manifestement cela ne m'avait pas emballé ! 15 ans après, j'apprécie bcp cette lecture. Et mon mari qui l'a lu il y a très lgtps aussi en garde un très bon souvenir (il est quand même capable de me ressortir le nom d'un personnage alors que sa lecture date d'il y a plus de 10 ans, alors que moi 5 min après j'ai déjà oublié
Merci @Sherynou ! J'avance dans le lien maléfique et j'aime bcp aussi. A vrai dire, c'est un livre que j'ai acheté quand j'étais ado dans la lignée de sa saga sur les vampires et j'ai retrouvé le marque-pages à la page 100 et quelques, manifestement cela ne m'avait pas emballé ! 15 ans après, j'apprécie bcp cette lecture. Et mon mari qui l'a lu il y a très lgtps aussi en garde un très bon souvenir (il est quand même capable de me ressortir le nom d'un personnage alors que sa lecture date d'il y a plus de 10 ans, alors que moi 5 min après j'ai déjà oublié
j'ai lu la saga entière, j'avoue avoir apprécié le 2 mais le 3 je l'ai trouvé de trop 
J'ai lu cette semaine Quatrevingt treize de Victor Hugo.
C'est un roman historique sur la période de Terreur ayant suivi la Révolution.
Si on croise Danton, Marat et Robespierre; l'histoire se concentre surtout autour d'un autre trio, fictif celui-là, Lantenac, Cimourdain et Gauvain.
Chacun personnifie un aspect de cette époque.
Le marquis de Lantenac, chef de file des vendéens, prêt à livrer son pays aux troupes étrangères pour restaurer la monarchie, représente l'ancien régime, une noblesse de naissance mais aussi de caractère.
Cimourdain, ancien prêtre, dont la ferveur républicaine rend implacable jusqu'à l'inhumanité, symbolise cette Terreur fondée sur un idéal qu'elle pervertit et qui s'abat alors sur le pays.
Entre eux, Gauvain, vicomte terriblement visionnaire, acquis à la cause révolutionnaire, petit neveu du 1er et fils spirituel du 2e, incarne à la fois l'idéal républicain allié aux valeurs morales; en un mot l'avenir (tel que le conçoit alors l'auteur?).
Chacun fera face à des événements qui bouleverseront grandement leurs principes et leurs priorités.
Au delà de la fresque historique portée par un souffle épique puissant, au delà du style lyrique flamboyant très hugolien, on retrouve des thèmes chers à l auteur dans ce dernier roman : comme la figure paternelle de substitution, la fascination pour l'amour maternel, la confrontation des principes absolus avec la conscience ou la réalité plus relative et plus grise.
Les dialogues sont fantastiques, porteurs des visions politiques voire philosophiques des protagonistes.
Et suivre les tourments psychologiques des personnages dont les valeurs sont bousculées était tout bonnement passionnant.
C'est un roman historique sur la période de Terreur ayant suivi la Révolution.
Si on croise Danton, Marat et Robespierre; l'histoire se concentre surtout autour d'un autre trio, fictif celui-là, Lantenac, Cimourdain et Gauvain.
Chacun personnifie un aspect de cette époque.
Le marquis de Lantenac, chef de file des vendéens, prêt à livrer son pays aux troupes étrangères pour restaurer la monarchie, représente l'ancien régime, une noblesse de naissance mais aussi de caractère.
Cimourdain, ancien prêtre, dont la ferveur républicaine rend implacable jusqu'à l'inhumanité, symbolise cette Terreur fondée sur un idéal qu'elle pervertit et qui s'abat alors sur le pays.
Entre eux, Gauvain, vicomte terriblement visionnaire, acquis à la cause révolutionnaire, petit neveu du 1er et fils spirituel du 2e, incarne à la fois l'idéal républicain allié aux valeurs morales; en un mot l'avenir (tel que le conçoit alors l'auteur?).
Chacun fera face à des événements qui bouleverseront grandement leurs principes et leurs priorités.
Au delà de la fresque historique portée par un souffle épique puissant, au delà du style lyrique flamboyant très hugolien, on retrouve des thèmes chers à l auteur dans ce dernier roman : comme la figure paternelle de substitution, la fascination pour l'amour maternel, la confrontation des principes absolus avec la conscience ou la réalité plus relative et plus grise.
Les dialogues sont fantastiques, porteurs des visions politiques voire philosophiques des protagonistes.
Et suivre les tourments psychologiques des personnages dont les valeurs sont bousculées était tout bonnement passionnant.
@dodoindo pareil, ce sont les tomes 2 et 3 qui m'ont laissées de marbre.
alors je lag de deux ans, mais j'ai enfin redécouvert victor hugo avec les misérables. 2 jours (et c'était pas la seule lecture en cours, vu que j'ai passé un temps appréciable en train). bon sang, quelle plume!
du coup, j'ai décidé de me faire quelques autres classiques. si ca se trouve, du côté de chez swann, c'est pas si mal? bon, bien sûr, il y aura aussi de la fantasy en parallèle, mais pour une fois, très peu d'essais en dehors des bouquins d'histoire de la mode que j'aimerais lire pour le boulot. je décide de laisser mon petit cerveau prendre des vacances. je m'étais à nouveau approchée du burnout ces derniers temps. ca me fait ca à chaque deadline, mais cette fois, c'était particulièrement gratiné. je me suis déjà brûlée les aies une fois, ca suffit!
alors je lag de deux ans, mais j'ai enfin redécouvert victor hugo avec les misérables. 2 jours (et c'était pas la seule lecture en cours, vu que j'ai passé un temps appréciable en train). bon sang, quelle plume!
du coup, j'ai décidé de me faire quelques autres classiques. si ca se trouve, du côté de chez swann, c'est pas si mal? bon, bien sûr, il y aura aussi de la fantasy en parallèle, mais pour une fois, très peu d'essais en dehors des bouquins d'histoire de la mode que j'aimerais lire pour le boulot. je décide de laisser mon petit cerveau prendre des vacances. je m'étais à nouveau approchée du burnout ces derniers temps. ca me fait ca à chaque deadline, mais cette fois, c'était particulièrement gratiné. je me suis déjà brûlée les aies une fois, ca suffit!
Depuis que j'ai commencé la génialissime série Le Bureau des légendes, j'ai envie de lire plein de bouquins sur le sujet. Alors j'ai entamé J'étais un autre et vous ne le saviez pas de Olivier Mas, un ancien officier de renseignement de la DGSE.
Pour l'instant, c'est plutôt sociologique, voire psychologique. Il y a un passage super intéressant où il explique ce que cela fait de se construire une légende, d'être un "autre", parce qu'il y a le risque de se mentir à soi-même et de basculer dans la folie. Puis il y a aussi le fait de tromper, de manipuler, de s'attacher malgré tout à des gens que tu devras quitter ensuite.
Pour l'instant, c'est plutôt sociologique, voire psychologique. Il y a un passage super intéressant où il explique ce que cela fait de se construire une légende, d'être un "autre", parce qu'il y a le risque de se mentir à soi-même et de basculer dans la folie. Puis il y a aussi le fait de tromper, de manipuler, de s'attacher malgré tout à des gens que tu devras quitter ensuite.
J'ai enfin fini Milkman, d'Anna Burns. J'ai mis très longtemps à le lire en entier, je l'ai laissé de côté pas mal de fois, repris le début, remis en pause, etc. Bref, j'ai lu en pointillé depuis 3 ans... 
Donc c'est un peu bizarre de dire que j'ai beaucoup aimé, mais c'est le cas ! Le récit se passe dans une ville non identifiée (on comprend que c'est en Irlande du Nord) dans les années 70 ou 80, en plein milieu des "Troubles". Il s'agit d'une sorte de descente dans les névroses non pas juste de l'adolescente qui est la narratrice, mais de toute la société autour d'elle. Le fonctionnement social et individuel relève de l'absurde et de la folie. On retrouve un humour qui rappelle celui de Beckett ou de Flann O'Brien. Je connais un peu Belfast, j'y ai séjourné plusieurs fois, je connais pas mal de gens, j'ai passé du temps à apprendre des choses sur l'Irlande du nord, donc je connais assez bien le contexte culturel, et je pense que ça a participé au fait que j'y reconnaissais quelque chose de l'absurdité que j'y avais vue / ressentie, ou dont j'avais été témoin.
En tous cas ça me donne envie de lire d'autres choses d'elle, mais j'ai pas mal de trucs sur ma PAL !
Donc c'est un peu bizarre de dire que j'ai beaucoup aimé, mais c'est le cas ! Le récit se passe dans une ville non identifiée (on comprend que c'est en Irlande du Nord) dans les années 70 ou 80, en plein milieu des "Troubles". Il s'agit d'une sorte de descente dans les névroses non pas juste de l'adolescente qui est la narratrice, mais de toute la société autour d'elle. Le fonctionnement social et individuel relève de l'absurde et de la folie. On retrouve un humour qui rappelle celui de Beckett ou de Flann O'Brien. Je connais un peu Belfast, j'y ai séjourné plusieurs fois, je connais pas mal de gens, j'ai passé du temps à apprendre des choses sur l'Irlande du nord, donc je connais assez bien le contexte culturel, et je pense que ça a participé au fait que j'y reconnaissais quelque chose de l'absurdité que j'y avais vue / ressentie, ou dont j'avais été témoin.En tous cas ça me donne envie de lire d'autres choses d'elle, mais j'ai pas mal de trucs sur ma PAL !
@CCCC Ton dernier message me fait penser que ton compte-rendu sur Filles de la campagne d'Edna O'Brien m'avait vraiment donné envie de lire ses ouvrages. Outre cette série, il y en a au moins 3 autres qui me font de l'oeil ! Je crois que cette autrice sera une porte d'entrée vers la littérature irlandaise (j'ai étudié la guerre d'indépendance, la guerre civile et les Troubles mais curieusement, je ne me suis pas penchée sur leur traitement littéraire).
Cela fait un moment que je ne suis pas venue évoquer mes lectures.
Je conseille American Dirt de Jeanine Cummins. Toute la famille de Lydia et Luca, 8 ans, a été tuée par le cartel d'Acapulco lors d'une fête. La mère et son fils ont réchappé de justesse au massacre. Lydia abandonne donc sa librairie, les corps de ses proches et se lance dans une fuite éperdue avec son garçon pour atteindre El Norte. Récit haletant, extrêmement bien documenté, et surtout terriblement poignant.
J'apprécie aussi L'Autre moitié de soi de Brit Bennett. Deux sœurs, des jumelles, encore adolescentes fuient leur petite ville natale, Mallard. La particularité de cette ville ? De nombreux afro-américains à la peau claire y résident. Au bout de quelques années passées à la Nouvelle-Orléans, Stella abandonne Desiree. Stella se fera ensuite passer pour une femme blanche dans une Amérique qui vient de mettre fin à la ségrégation.
Cela fait un moment que je ne suis pas venue évoquer mes lectures.
Je conseille American Dirt de Jeanine Cummins. Toute la famille de Lydia et Luca, 8 ans, a été tuée par le cartel d'Acapulco lors d'une fête. La mère et son fils ont réchappé de justesse au massacre. Lydia abandonne donc sa librairie, les corps de ses proches et se lance dans une fuite éperdue avec son garçon pour atteindre El Norte. Récit haletant, extrêmement bien documenté, et surtout terriblement poignant.
J'apprécie aussi L'Autre moitié de soi de Brit Bennett. Deux sœurs, des jumelles, encore adolescentes fuient leur petite ville natale, Mallard. La particularité de cette ville ? De nombreux afro-américains à la peau claire y résident. Au bout de quelques années passées à la Nouvelle-Orléans, Stella abandonne Desiree. Stella se fera ensuite passer pour une femme blanche dans une Amérique qui vient de mettre fin à la ségrégation.
bon ben c'est pas une légende. proust, c'est chiant. je ne vais pas dnf, parce que c'est bien écrit, mais le texte est en plus étouffant. il y a très peu de respiration. donc du côté de chez swann n'est pas ma came.
