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Réinventer l'amour je viens de le finir. Il m'a beaucoup plu, c'est bien argumenté, ça amène de nombreuses pistes de réflexions et de questionnements.
Justement je me questionnais sur Sorcières.
J'ai peur de ne pas accrocher plus que ça, il faudrait que je regarde quelques critiques.
Ca dépend de ce qui t'intéresse, le sujet des sorcières me passionne de base et le fait d'aborder ce thème dans une perspective féministe, c'était vraiment le combo gagnant pour moi donc j'ai pas eu de mal à accrocher au livre. Je pense qu'il y a pas de raison qu'il ne te plaise pas, Sorcières est construit de la même manière que Réinventer l'amour avec plein de références culturelles qu'elle analyse et raccorde au thème principal. Elle parle de la vieillesse, de l'éco-féminisme, des femmes indépendantes, des femmes célibataires, des enfants...ça m'a beaucoup parlé, .
En ce moment je lis Confiteor de Jaume Cabré. Je n'avais jamais lu un roman de ce genre, c'est un peu une sorte d'ovni littéraire. Ca commence en un début assez classique, un petit garçon surdoué, Adria, qui grandit à Barcelone et dont le père, loin d'être aimant, souhaite le transformer en érudit. Le papa est vendeur d'antiquités et passionné par les objets anciens qui ont une histoire, passion qui finit par toucher également Adria. Du coup chaque objet est prétexte à un gros retour en arrière pour comprendre son histoire, d'où il vient et entre les mains de qui il est passé. On est très ancré dans les pensées d'Adria (le livre est en fait une sorte de longue lettre adressée à l'amour de sa vie) du coup ça part un peu dans tous les sens : au début je pensais qu'il s'agissait des délires d'un petit garçon surdoué, un peu solitaire, qui s'invente un tas d'histoires. Mais ça continue même lorsqu'il grandit. Lorsqu'on arrive à suivre ça donne des situations très drôles, loufoques voir vraiment intéressantes. Mais lorsqu'on se paume on est bon pour repartir en arrière pour comprendre qui est ce personnage italien du Moyen-Age qui sort de nulle part. J'aime assez mais j'ai quand même hâte de le finir pour enchainer avec des autrices, (c'est le mars au féminin sur YT/bookstagram ).
@Emeline24 Ohlàlà La Belgariade ! Quels excellents souvenirs de lecture ! J'avais adoré et été complètement happée par l'intrigue (pourtant relativement convenue) et surtout la galerie de personnages. A cet égard c'était génial de les retrouver dans La Mallorée, qui reste dans la même veine ! Des années après, j'ai encore une pensée pour Belgarath, Polgara, et surtout Silk, ceux qui m'ont le plus marquée (avec Garion le héros bien sûr).
Cela fait quelques semaines que je n'avais pas posté mes lectures, j'attendais d'en avoir un plusieurs à raconter, donc voilà mes lectures de fin janvier et février !
On commence avec 3 policiers par Elizabeth George. Pour résumer, j'avais commencé par un au hasard dans la série, trouvé en brocante si mes souvenirs sont bons, puis le 1, le 3 et le plus récent ! Je tâche maintenant de combler les trous, donc le 2, le 4 et le 5 pour l'instant. Le lieu du crime : J'ai bien aimé, il correspond pile-poil à ce que j'aime chez cette autrice qui sait poser l'ambiance et glisser des secrets entre ses personnages, et comme souvent un traitement du classisme britannique. Lynley s'en prend plein la poire, c'est réjouissant (je l'aime bien mais dans le genre "j'aime qu'il m'agace autant", je crois ). Et je suis toujours extrêmement satisfaite quand je parviens à démasquer le meurtrier avant tout le monde. Une douce vengeance : Gros mouais, pour le coup. Si vous n'avez jamais lu l'autrice, je vous conseille de commencer par celui-là, si vous avez déjà lu d'autres bouquins de la série, je trouve que ce n'est pas la peine. On a un retour en arrière de quelques années, en fait, du coup on ne reprend pas le fil de la vie des persos là où on les avait laissés dans le 3e livre, c'est un peu déstabilisant (surtout que j'ai pas lu le résumé avant de commencer, j'ai eu un moment de grosse perplexité ). Cela nous en apprend plus sur certains personnages et leur passé (sauf Havers que l'on ne voit pour ainsi dire pas, parce qu'elle et Lynley ne bossent pas encore ensemble) (et sa présence manque clairement, je trouve) maaais...ce n'est pas forcément pour le mieux ? Genre ça m'a fait faire "ah ouais, t'es comme ça, en fait ?" face au comportement de personnages que j'aimais vraiment bien dans les autres bouquins, j'ai trouvé Helen terriblement tête à claque, et la relation entre Saint-James et Deborah, que je trouvais sympa et touchante, avec une chouette dynamique, dans les autres bouquins, me paraît maintenant assez malsaine. Je ne m'étais pas rendue compte que leur différence d'âge était SI grande. Je pensais qu'ils étaient ou plus proches en âge et avaient vraiment grandi ensemble, ou qu'ils avaient ce genre d'écart mais s'étaient connus plus tard. Mais non, non non, il la connaît depuis qu'elle toute petite et que lui était ado. Genre il parle d'un souvenir de l'enterrement de sa mère quand elle avait 7ans et lui 18, et déso mais c'est tout sauf romantique, en fait. Entre ça et le fait qu'il est assez passif-agressif, qu'il essaye de coucher avec elle alors qu'elle est fiancée à SON POTE A LUI, la jalousie de partout, le fait que son père essaye de saboter la relation de sa fille pour qu'elle finisse avec qui lui veut... C'est juste...berk. L'intrigue en elle-même est plutôt pas mal, mais tourne quand même pas mal autour des personnages principaux et de leur entourage, et j'avoue n'avoir eu aucune empathie pour la plupart des victimes, j'en avais un peu rien à faire qu'ils meurent ou obtiennent justice.
Pour solde de tout compte : Pas mal ? Disons que j'ai tout aimé, sauf le mobile du crime qui me paraît assez tiré par les cheveux. J'ai bien aimé voir traité le sujet du handicap de points de vue différent, et voir abordé le sexisme au sein du couple, le malaise de Lynley face au sexisme crasse de certains gars interrogés, c'était impayable ! C'est agréable et rare de voir un perso principal masculin qui à la fois juge les gars en question comme des gros porcs ET se rend compte qu'il n'est pas beaucoup mieux pour autant.
Et dans un tout autre style, une BD : Olympe de Gouges, par Catel et Boquet.
J'avais déjà lu Kiki de Montparnasse par ce duo il y a quelques années, je me suis donc dis pourquoi pas celui-là ! Agréable à lire, avec un style de dessin que j'aime beaucoup, et des "mystères" dans la vie d'Olympe intelligemment comblés par leur imagination : sa relation avec son père, son deuxième enfant, sa sensibilisation à l'égalité...
Bref, bonne lecture !
En revanche, comme à chaque fois que je lis un truc sur cette période, ça me donne surtout envie de lire sur Robespierre ! On ne se refait pas. Je pense du coup que je m'en caserai une biographie à un moment dans l'année, ça fait bien une dizaine d'année que je n'en ai pas lue et j'ai changé depuis.
J'ai commencé Aurora Squad et j'aime vraiment beaucoup. Ce côté science-fiction me rappelle Star Wars mais en nettement moins compliqué. Puis les protagonistes sont vraiment tordants. Je les aime tous, même si j'ai une préférence pour Tyler et Auri
Je pense que je vais m'acheter le tome deux.
Et j'ai aussi débuté les mangas pokémon. C'est vraiment bien, et nettement plus sombres et réalistes. Les pokémon peuvent être tués et les dresseurs être blessés. Et pour chaque arc, les motivations des héros ne sont pas les mêmes. Certains veulent participer à des concours, d'autres gagner des badges, certains se posent des questions existentielles, etc.
On a des mangas avec des tournures plus dramatiques ou tragiques.
Après avoir terminé la pile de livre de la bibliothèque, et parce que j'ai passé la semaine isolée pour Covid, j'ai pioché dans mes propres bouquins. Je me régale de La Frontière de Don Winslow, dernier tome de sa trilogie sur la guerre contre la drogue au Mexique et aux États-Unis. Trump apparaît sous les traits de Dennison. Tout passage fait aussi référence aux enlèvements d'Iguala
@Elyon_64 c'est bon j'ai acheté et commencé Citadins de demain de Claire Duvivier
J'ai aussi commencé Le silence de la cité de Elisabeth Vonarbug, c'est un prequel des Chroniques du pays des mères. Et autant j'avais apprécié l'autre livre autant celui-là le charme n'opère pas du tout... Je sais même pas si je vais aller au bout.
Est-ce que certain.e.s d'entre vous ont lu Le nom du vent (chronique du tueur de roi) ? J'en ai eu de bons échos mais je n'ai jamais lu de fantasy, je le demandais comment était ce livre, il me tente bien
J'ai enchainé avec le tome 1 des soeurs Deblois, une saga québecoise écrite par Louise Tremblay d'Essiambre. Il m'a tenté car j'ai lu des critiques le comparant à la saga Le goût du bonheur que j'avais dévoré étant plus jeune et que j'ai même lu plusieurs fois.
Pour l'instant on est vraiment dans le quotidien d'une famille montréalaise dans les années 20. Bien-sûr on sent que quelque chose ne va pas - la mère est lunatique et hypocondriaque - mais c'est principalement décrit du point de vue de la petite de 4 ans. On est donc pas sur de la finesse d'analyse ni sur des péripéties de dingue. Mais c'est assez prenant et ça se lit tout seul.
@PoussiM perso, je n'ai pas compris la hype derrière cette trilogie, mais je me suis arrêtée au tome 1. à mes yeux, c'est de la fantasy hyper basique, et le personnage principal est un petit con. clairement, je suis passée à côté. au pire, prends-le en médiatèque. en fait, j'ai découvert la fantasy avec robin hobb, donc mes standards sont assez hauts. il y a aussi la belgariade et la mallorée qui furent une autre entrée en matière (le couple eddings)
J'ai terminé La conjuration primitive de Maxime Chattam. J'ai adôré ! Lu en une semaine.
et je relis Shining de S. King. Je vais attendre un peu pour Agatha Christie mais je mets vos reco à l'abri pour plus tard. J'ai envie de lire de la violence ^^
Je reviens avec un petit topo de mes lectures de vacances.
J'ai enfin lu le tome 2 de Culottées de Pénélope Bagieu.
Elle dresse le portrait de 15 femmes hors du commun auxquelles ce tome tente de donner la renommée qu'elles méritent!
Sur le plan graphique, les doubles pages intercalées entre chaque destin sont magnifiques.
Bref, comme pour le 1er, le fond est tellement riche que la forme est frustrante tant le livre donne envie d'approfondir nos connaissances !
Puis j'ai lu Sanditon de Jane Austen, son dernier roman inachevé que Hauteville publie avec la fin développée par Shapiro.
Au début du XIXe siècle, Charlotte Heywood visite la station balnéaire anglaise de Sanditon, petit havre de paix en apparence dont elle découvre les manigances et les secrets.
Une petite histoire plaisante au style et à l'atmosphère remplis d'un charme désuet.
L'héroïne s'inscrit dans la lignée des figures austeniennes ; fine, vive, curieuse, perfectible.
Mais la structure du texte est déséquilibrée avec les 2 premiers tiers assez anecdotiques et une fin un peu trop riche et précipitée.
Et puis j'ai lu King kong théorie!
Le texte tient plus du pamphlet que de l'essai, avec le ton rageux caractéristique de Virginie Despentes...
On adhère... ou pas... ou pas totalement.
Mais à l'heure de la récupération opportuniste des problématiques féministes, V.Despentes, pas consensuelle mais authentique, détonne par sa franchise crue.
Un bon coup de pied dans la fourmilière sur la place des femmes, le viol, la prostitution... Qu'on soit d'accord ou pas sur le fond et/ou la forme; ça reste percutant, bouleversant et destabilisant !
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Lorsqu'on arrive à suivre ça donne des situations très drôles, loufoques voir vraiment intéressantes. Mais lorsqu'on se paume on est bon pour repartir en arrière pour comprendre qui est ce personnage italien du Moyen-Age qui sort de nulle part. 
J'aime assez mais j'ai quand même hâte de le finir pour enchainer avec des autrices, (c'est le mars au féminin sur YT/bookstagram 
).
). Cela nous en apprend plus sur certains personnages et leur passé (sauf Havers que l'on ne voit pour ainsi dire pas, parce qu'elle et Lynley ne bossent pas encore ensemble) (et sa présence manque clairement, je trouve) maaais...ce n'est pas forcément pour le mieux ? Genre ça m'a fait faire "ah ouais, t'es comme ça, en fait ?" face au comportement de personnages que j'aimais vraiment bien dans les autres bouquins, j'ai trouvé Helen terriblement tête à claque, et la relation entre Saint-James et Deborah, que je trouvais sympa et touchante, avec une chouette dynamique, dans les autres bouquins, me paraît maintenant assez malsaine. 
C'est agréable et rare de voir un perso principal masculin qui à la fois juge les gars en question comme des gros porcs ET se rend compte qu'il n'est pas beaucoup mieux pour autant.
