Albertine, je ne t'aurais pas citée ici parce que ça paraissait évident que tu attires fréquemment mon attention; mais puisque tu m'as citée, j'affirme publiquement la réciprocité de cet intérêt que tu me portes!
_lilou_, merci. Peut-être que je fêterais moi aussi un jour mes six ans de vie de couple
C'est drôle que tu écrives ça, parce que je nous trouvais différentes dans la mesure où je trouve que tu assumes très clairement le fait d'avoir
besoin de ton copain, affectivement; tandis que je suis souvent dans la position qui consiste à vouloir nier mon besoin (de nouvelles, de contact, de garanties) plutôt que d'essayer de le combler (en demandant des nouvelles, en parlant futurs projets, etc). C'est ce que je devrais corriger (demander, affirmer mes besoins au lieu de souffrir silencieusement). Souvent quand je te lisais il y a quelques mois, je te trouvais soumise et je ne voulais pas te ressembler. Je trouvais triste que tu demandes plus de nouvelles à ton copain, que tu demandes autant, que tu montres autant qu'il est essentiel dans ta vie. Avec le temps et mon nouveau copain, j'ai changé d'avis jusqu'à me dire qu'en fait, c'était moi qui étais dans la soumission parce qu'au lieu d'accepter mes besoins affectifs et de les exprimer, je les niais parce que j'avais peur d'être trop demandeuse et étouffante. A force de vouloir être "forte" et presque indifférente, je me faisais souffrir en n'en demandant pas assez à l'autre. J'ai toujours du mal à accepter de demander "beaucoup", mais j'ai enregistré l'idée que ça n'est pas un signe de faiblesse, bien au contraire.
C'est un long message; j'aurais pu le faire en privé mais finalement le faire publiquement c'est peut-être aussi te rendre justice :small: