@Slaw Je pense qu'il faut aussi tempérer cet arbre décisionnel avec le terrain. Randonner en milieu rural c'est pas comme randonner en haute montagne.
Il faudrait aussi dans ton arbre décisionnel interroger la personne sur sa maladie et sur sa dangerosité. Pour moi, avoir mal n'est pas un souci vital. Si la personne te dit "j'ai mal, il faudra faire une pause régulièrement" mais qu'elle peut continuer, ben ça la regarde, elle ne va pas mourir. Au pire elle a mal.
Si jamais il y a la civilisation à côté, tu peux très bien laisser la personne près de la route et continuer seule pour rejoindre la voiture (sans se presser pour ne pas risquer de se faire soi-même mal et quitte à suivre la route)
Par contre pour la trousse de secours, je vois mal les moments où on en aurait besoin en France pour une randonnée à la journée, dans un milieu rural accessible facilement. La désinfection on peut s'en moquer et faire ça en rentrant, les pansements pareils parce qu'ils ne fonctionnent que s'il n'y a pas un gros afflux de sang (qui peut donc se gérer avec son t-shirt, un mouchoir ou son doigt). Si jamais le sang s'écoule beaucoup, comprimer dans son t-shirt suffit et pour tout le reste de plus grave qu'une coupure légère dont le flux de sang est maitrisé, il faudra appeler le 15.
Plus que la trousse à pharmacie, pour moi le plus important c'est le coupe-vent pour se couvrir si jamais on doit attendre qu'on vienne nous chercher.
Par contre tu peux prendre la décision pour l'autre: je vois que tu souffres, je n'aime pas te voir souffrir, donc on va au hameau où tu m'attendras et j'irai chercher la voiture en stop.
D'ailleurs ne pas oublier d'appeler son assurance dans des cas comme celui-là pour qu'un taxi vienne nous chercher, ça peut être dans votre contrat. Parce qu'une entorse ce n'est pas une urgence vitale, pas besoin de faire mobiliser le samu alors qu'un taxi pouvait suffire.
Pour conclure, je ne trouve pas que tu as mal géré. Tu as proposé une randonnée adaptée, tu as pris les bonnes décisions quant aux raccourcis à prendre ou à rejoindre la route. Tu étais quand même dans un endroit accessible et fréquenté vu qu'il y avait une route, un hameau, un cycliste qui aurait pu aussi aider si besoin et une voiture. Je ne vois pas ce que tu aurais pu faire de plus car demander un rapatriement aurait été exagéré. A la limite un antidouleur aurait peut-être aidé, mais ce n'est même pas sur.
A ta question "je ne sais pas ce qui me permettra de saisir la gravité de la situation la prochaine fois" ben ça sera la gravité de la situation. Parce que là dans ce que tu as raconté, je ne vois absolument pas quand vous avez été en danger ou dans une situation sans solution.
Il faudrait aussi dans ton arbre décisionnel interroger la personne sur sa maladie et sur sa dangerosité. Pour moi, avoir mal n'est pas un souci vital. Si la personne te dit "j'ai mal, il faudra faire une pause régulièrement" mais qu'elle peut continuer, ben ça la regarde, elle ne va pas mourir. Au pire elle a mal.
Si jamais il y a la civilisation à côté, tu peux très bien laisser la personne près de la route et continuer seule pour rejoindre la voiture (sans se presser pour ne pas risquer de se faire soi-même mal et quitte à suivre la route)
Par contre pour la trousse de secours, je vois mal les moments où on en aurait besoin en France pour une randonnée à la journée, dans un milieu rural accessible facilement. La désinfection on peut s'en moquer et faire ça en rentrant, les pansements pareils parce qu'ils ne fonctionnent que s'il n'y a pas un gros afflux de sang (qui peut donc se gérer avec son t-shirt, un mouchoir ou son doigt). Si jamais le sang s'écoule beaucoup, comprimer dans son t-shirt suffit et pour tout le reste de plus grave qu'une coupure légère dont le flux de sang est maitrisé, il faudra appeler le 15.
Plus que la trousse à pharmacie, pour moi le plus important c'est le coupe-vent pour se couvrir si jamais on doit attendre qu'on vienne nous chercher.
Par contre tu peux prendre la décision pour l'autre: je vois que tu souffres, je n'aime pas te voir souffrir, donc on va au hameau où tu m'attendras et j'irai chercher la voiture en stop.
D'ailleurs ne pas oublier d'appeler son assurance dans des cas comme celui-là pour qu'un taxi vienne nous chercher, ça peut être dans votre contrat. Parce qu'une entorse ce n'est pas une urgence vitale, pas besoin de faire mobiliser le samu alors qu'un taxi pouvait suffire.
Pour conclure, je ne trouve pas que tu as mal géré. Tu as proposé une randonnée adaptée, tu as pris les bonnes décisions quant aux raccourcis à prendre ou à rejoindre la route. Tu étais quand même dans un endroit accessible et fréquenté vu qu'il y avait une route, un hameau, un cycliste qui aurait pu aussi aider si besoin et une voiture. Je ne vois pas ce que tu aurais pu faire de plus car demander un rapatriement aurait été exagéré. A la limite un antidouleur aurait peut-être aidé, mais ce n'est même pas sur.
A ta question "je ne sais pas ce qui me permettra de saisir la gravité de la situation la prochaine fois" ben ça sera la gravité de la situation. Parce que là dans ce que tu as raconté, je ne vois absolument pas quand vous avez été en danger ou dans une situation sans solution.
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