@Fealynn :
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Topic des amoureuses et des "en couple"
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A partir de combien de temps de relation on peut se projeter (vivre ensemble puis fonder une famille, se marier, se projeter sur des grandes étapes) sans que ça fasse bizarre ? 
Je pense que ça doit aussi dépendre de l'âge des personnes concernées, si on se rencontre à 15 ans c'est pas la même chose que se rencontrer à 23 ans, à la fin de ses études 
C'est pour une amie
Je pense que ça doit aussi dépendre de l'âge des personnes concernées, si on se rencontre à 15 ans c'est pas la même chose que se rencontrer à 23 ans, à la fin de ses études C'est pour une amie
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Justement @Motchii je me posais récemment la même question. Je pense que ça dépend aussi du passé des personnes concernées.
Si l'une d'elles a eu plein de relations courtes, c'est sans doute plus difficile pour elle de se projeter.
Si au contraire, elle a eu une ancienne grande et longue relation, c'est sans doute encore plus dur. Par exemple si elle est restée 4 ans avec un ex, elle ne se projetera pas directement en quelques mois avec une nouvelle personne.
Si c'est une première relation, j'imagine qu'on a tout de suite tendance à se projeter (trop ?) rapidement.
Je sais pas vraiment en fait mais j'imagine
Si l'une d'elles a eu plein de relations courtes, c'est sans doute plus difficile pour elle de se projeter.
Si au contraire, elle a eu une ancienne grande et longue relation, c'est sans doute encore plus dur. Par exemple si elle est restée 4 ans avec un ex, elle ne se projetera pas directement en quelques mois avec une nouvelle personne.
Si c'est une première relation, j'imagine qu'on a tout de suite tendance à se projeter (trop ?) rapidement.
Je sais pas vraiment en fait mais j'imagine
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@Motchii Je n'ai eu que des relations de couple assez longues (entre 3 et 4 ans à chaque fois) mais j'ai besoin de me projeter dès le départ, dans une certaine mesure, pour être sûre que mon partenaire est sur la même longueur d'onde au niveau des priorités de la vie. Après, les séparations sont arrivées mais je ne me suis jamais sentie vraiment mal d'avoir cru qu'on pourrait passer au stade d'après, au contraire. Je vois ça comme une forme de volonté et de notion d'effort plutôt que de me dire que ça ne fonctionnera que lorsque la grande roulette de la vie aura décidé que j'en avais assez bavé.
Perso, ça fait bientôt un an que je suis avec Monsieur Poulpe et on se marie en août 2022. On se sent très prêts à franchir cette étape, mais j'imagine aussi que c'est corrélé au fait que j'avais déjà un bébé quand il m'a rencontrée, et que je souhaite un engagement fort avant de me lancer à nouveau dans les essais bébé (et comme on souhaiterait un petit deuxième dans 3 ans environ...). Outre le fait qu'on sent bien qu'on est très compatibles (#facteurchance), je pense qu'il y a aussi cette envie commune de placer ces espoirs que l'on nourrit au centre de nos préoccupations. Donc le mariage en est la suite logique, romantique et pratique.
TL;DR : y a pas vraiment d'âge de relation ni d'âge tout court pour avoir "l'autorisation" de rêver en grand, à mon avis. C'est juste propre à chacun et à la relation en question.
Perso, ça fait bientôt un an que je suis avec Monsieur Poulpe et on se marie en août 2022. On se sent très prêts à franchir cette étape, mais j'imagine aussi que c'est corrélé au fait que j'avais déjà un bébé quand il m'a rencontrée, et que je souhaite un engagement fort avant de me lancer à nouveau dans les essais bébé (et comme on souhaiterait un petit deuxième dans 3 ans environ...). Outre le fait qu'on sent bien qu'on est très compatibles (#facteurchance), je pense qu'il y a aussi cette envie commune de placer ces espoirs que l'on nourrit au centre de nos préoccupations. Donc le mariage en est la suite logique, romantique et pratique.
TL;DR : y a pas vraiment d'âge de relation ni d'âge tout court pour avoir "l'autorisation" de rêver en grand, à mon avis. C'est juste propre à chacun et à la relation en question.
Grâce à vos messages, j'ai trouvé le courage d'avoir une explication claire avec lui aujourd'hui.
Déjà, il a fait l'effort de m'appeler, il y a du progrès. J'ai pu formuler tout ce que j'avais sur le coeur (à vrai dire, ça allait partir par messages juste au moment où il m'a appelée, son appel est tombé pile au bon moment
).
Je ne vais pas recopier tout ce qui s'est dit, mais l'idée c'est que je lui laisse quelques mois pour me prouver qu'il est ok pour passer la seconde et m'intégrer vraiment à sa vie. Jusque là il me demandait toujours d'attendre ("promis, dans 6 mois", "promis, dans un an"), là c'est moi qui fixe la limite.
Et que si jamais j'étais toujours aussi frustrée par la situation dans 6 mois, eh bien je suis encore jeune, j'irai faire ma vie ailleurs tout simplement. J'ai aussi pris le parti, pour lui faire prendre du recul, de comparer ma situation avec celle qu'une de ses amies aurait pu vivre : effectivement, il reconnaît que ce n'est pas normal.
Il va falloir qu'il se bouge le cul dans son petit confort, car je ne vais pas continuer à sacrifier le mien plus longtemps. Donc soit on se lance (et tant pis si on se casse la gueule : au moins, on aura vécu), soit on arrête là. Je lui ai aussi rappelé mon mode de fonctionnement et mes besoins (pour la 350ème fois), et donné des pistes sérieuses pour l'aider (notamment pour me présenter ses enfants : il a des amis qui sont déjà passés par là et sont de très bon conseil !). En précisant bien que c'était la dernière fois. Franchement je déteste son côté mou du genou "oui oui je vais le faire" et qui ne fait rien ensuite, zut à son âge c'est vraiment dérangeant tant d'indolence !
A partir de là, je considère que j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour arranger les choses. S'il ne prend aucune initiative en ce sens dans les prochains mois, c'est qu'il n'a pas de réelle envie de s'engager auprès de moi. Merci encore à toutes pour vos messages, vos mots très justes, qui m'ont aidée à faire du tri dans mes idées et m'affirmer ce soir
.
Déjà, il a fait l'effort de m'appeler, il y a du progrès. J'ai pu formuler tout ce que j'avais sur le coeur (à vrai dire, ça allait partir par messages juste au moment où il m'a appelée, son appel est tombé pile au bon moment
).Je ne vais pas recopier tout ce qui s'est dit, mais l'idée c'est que je lui laisse quelques mois pour me prouver qu'il est ok pour passer la seconde et m'intégrer vraiment à sa vie. Jusque là il me demandait toujours d'attendre ("promis, dans 6 mois", "promis, dans un an"), là c'est moi qui fixe la limite.
Et que si jamais j'étais toujours aussi frustrée par la situation dans 6 mois, eh bien je suis encore jeune, j'irai faire ma vie ailleurs tout simplement. J'ai aussi pris le parti, pour lui faire prendre du recul, de comparer ma situation avec celle qu'une de ses amies aurait pu vivre : effectivement, il reconnaît que ce n'est pas normal.
Il va falloir qu'il se bouge le cul dans son petit confort, car je ne vais pas continuer à sacrifier le mien plus longtemps. Donc soit on se lance (et tant pis si on se casse la gueule : au moins, on aura vécu), soit on arrête là. Je lui ai aussi rappelé mon mode de fonctionnement et mes besoins (pour la 350ème fois), et donné des pistes sérieuses pour l'aider (notamment pour me présenter ses enfants : il a des amis qui sont déjà passés par là et sont de très bon conseil !). En précisant bien que c'était la dernière fois. Franchement je déteste son côté mou du genou "oui oui je vais le faire" et qui ne fait rien ensuite, zut à son âge c'est vraiment dérangeant tant d'indolence !
A partir de là, je considère que j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour arranger les choses. S'il ne prend aucune initiative en ce sens dans les prochains mois, c'est qu'il n'a pas de réelle envie de s'engager auprès de moi. Merci encore à toutes pour vos messages, vos mots très justes, qui m'ont aidée à faire du tri dans mes idées et m'affirmer ce soir
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@Motchii Je pense qu'il n'y a pas vraiment de règles mais que ça dépend de ta relation avec la personne. J'ai rencontré mon ex à 20 ans, on est restés 7 ans ensemble. On a été très engagés l'un envers l'autre d'une certaine façon (à la fin on était pacsés, on a déménagé ensemble à l'étranger avec nos deux chats) mais malgré ça j'ai toujours eu du mal à me projeter au delà de quelques mois : je ne savais pas si je voulais des enfants avec lui au bout de tout ce temps par exemple, et j'ai arrêté assez rapidement d'avoir de grands projets. C'était en partie lié à un comportement assez suiveur et peu entreprenant de sa part, et à un certain manque de passion de la mienne. J'ai fini par le quitter en partie pour ces raisons, même si dans l'absolu je pense que ça n'est pas forcément très grave de ne pas se projeter à très long terme avec quelqu'un, voire ça peut être plus sain selon le type de relation /personnalité.
Un mois après notre rupture j'ai couché avec un mec que je connaissais déjà un peu. Dans ma tête c'était dans un but purement sexuel, j'étais dans une optique de profiter un peu de mon célibat et de ne pas me réengager tout de suite. Spoiler alert : 5 mois plus tard je suis enceinte et je suis quasiment sûre qu'on va se marier dans un an ou deux (ma seule restriction de mon côté c'est que j'attends de voir comment il s'en sort avec le bébé avant de commencer les démarches en bonne et due forme, je ne veux pas d'un père démissionnaire comme mari, mais je pense que ça va bien se passer).
Certes la grossesse est arrivée très vite et n'était pas prévue, mais je pense qu'on aurait essayé assez vite dans tous les cas (on s'était fixé un délai d'un an si tout allait bien). Ce qui a changé assez radicalement par rapport à ma dernière relation :
- les sentiments se sont développés très vite et très fort. Alors qu'avec mon ex on était plutôt dans une sorte d'affection qui s'est développée petit à petit, même s'il y a eu une période un peu passionnée au bout de six mois / un an de relation, avec mon copain actuel j'ai été très a fond tout de suite. Je suis allée un peu paniquer sur le forum des celibattantes parce que je ne comprenais pas trop ce qu'il m'arrivait. Au début j'avais quand même du mal à me laisser aller et il a fallu objectivement quelques ajustements avant que ça roule parfaitement mais ça c'est fait très rapidement et fluidement. Aujourd'hui même si on n'est ensemble depuis peu de temps encore je peux dire assez clairement que je n'ai jamais été aussi amoureuse de quelqu'un et que je comprends enfin ce que les gens entendent par là .
- mon copain sait ce qu'il veut et il me l'a dit tout de suite. Il ne m'a pas mis la pression parce qu'il savait que je n'étais pas prête à un truc sérieux dès le début (bon même si au bout d'un mois c'était déjà le cas ) mais il m'a clairement fait comprendre que c'est ce qu'il cherchait et que si je voulais, il y était plus que prêt. Il est plus âgé que moi et a beaucoup papillonné, ce qui peut être mauvais signe mais il m'a vraiment paru sincère et je suis persuadé qu'il l'est. En tout cas il a fait ce qu'il fallait pour me montrer qu'il était sérieux, il a été dès le début super disponible, à l'écoute, et il m'a expliqué son histoire personnelle sans chercher à embellir les choses. Moi j'avoue que même si ce n'est pas forcément ce que je cherchais ça m'a pas mal séduite et touchée et j'ai eu envie de lui donner sa chance. J'ai conscience qu'on tombe un peu dans les clichés lié à la virilité (quoique c'est une qualité que j'apprécie chez les deux sexes, y compris hors relation amoureuse) mais quelqu'un qui est sûr de lui et de ses envies je trouve ça assez sexy.
Voilà, la suite me dira si j'ai fait une connerie ou pas mais en tout cas ce message avait pour but de te dire qu'il n'y a pas vraiment de règles dans la projection amoureuse ! Je suis quelqu'un d'assez mesuré qui rationalise beaucoup, et pourtant j'ai vraiment sauté à pieds joints dans cette relation et j'ai l'intuition profonde d'avoir fait le bon choix. Cela étant je ne conseillerais pas forcément de faire volontairement des enfants au bout de trois mois
mais en tout cas, si la volonté et les sentiments sont partagés des deux côtés, je pense que ça peut aller vite sans que ce soit de la précipitation. Et à l'inverse il y a des couples qui ne se reconnaissent pas du tout dans ce fonctionnement et idem, si ça leur convient à tous les deux c'est très bien comme ça ! Je pense que le souci vient plutôt lorsqu'il y a déséquilibre des volontés dans ce domaine, si l'un se projette beaucoup et l'autre pas du tout par exemple. A ce propos Endless je ne te poke pas parce que les autres ont déjà dit des choses très pertinentes mais je te souhaite du courage dans ta réflexion ! A mon sens tu n'as pas à passer au second plan dans une relation, même quand l'autre personne a déjà eu une vie remplie avant. Je comprends qu'on ne veuille pas présenter ses enfants à n'importe qui mais justement, tu n'es pas n'importe qui et à ce stade ce n'est plus le comportement de quelqu'un qui veut protéger sa famille mais plutôt celui de quelqu'un qui ne veut pas s'engager à mon humble avis. Tout mon soutien !
Un mois après notre rupture j'ai couché avec un mec que je connaissais déjà un peu. Dans ma tête c'était dans un but purement sexuel, j'étais dans une optique de profiter un peu de mon célibat et de ne pas me réengager tout de suite. Spoiler alert : 5 mois plus tard je suis enceinte et je suis quasiment sûre qu'on va se marier dans un an ou deux (ma seule restriction de mon côté c'est que j'attends de voir comment il s'en sort avec le bébé avant de commencer les démarches en bonne et due forme, je ne veux pas d'un père démissionnaire comme mari, mais je pense que ça va bien se passer).
Certes la grossesse est arrivée très vite et n'était pas prévue, mais je pense qu'on aurait essayé assez vite dans tous les cas (on s'était fixé un délai d'un an si tout allait bien). Ce qui a changé assez radicalement par rapport à ma dernière relation :
- les sentiments se sont développés très vite et très fort. Alors qu'avec mon ex on était plutôt dans une sorte d'affection qui s'est développée petit à petit, même s'il y a eu une période un peu passionnée au bout de six mois / un an de relation, avec mon copain actuel j'ai été très a fond tout de suite. Je suis allée un peu paniquer sur le forum des celibattantes parce que je ne comprenais pas trop ce qu'il m'arrivait. Au début j'avais quand même du mal à me laisser aller et il a fallu objectivement quelques ajustements avant que ça roule parfaitement mais ça c'est fait très rapidement et fluidement. Aujourd'hui même si on n'est ensemble depuis peu de temps encore je peux dire assez clairement que je n'ai jamais été aussi amoureuse de quelqu'un et que je comprends enfin ce que les gens entendent par là
. - mon copain sait ce qu'il veut et il me l'a dit tout de suite. Il ne m'a pas mis la pression parce qu'il savait que je n'étais pas prête à un truc sérieux dès le début (bon même si au bout d'un mois c'était déjà le cas
) mais il m'a clairement fait comprendre que c'est ce qu'il cherchait et que si je voulais, il y était plus que prêt. Il est plus âgé que moi et a beaucoup papillonné, ce qui peut être mauvais signe mais il m'a vraiment paru sincère et je suis persuadé qu'il l'est. En tout cas il a fait ce qu'il fallait pour me montrer qu'il était sérieux, il a été dès le début super disponible, à l'écoute, et il m'a expliqué son histoire personnelle sans chercher à embellir les choses. Moi j'avoue que même si ce n'est pas forcément ce que je cherchais ça m'a pas mal séduite et touchée et j'ai eu envie de lui donner sa chance. J'ai conscience qu'on tombe un peu dans les clichés lié à la virilité (quoique c'est une qualité que j'apprécie chez les deux sexes, y compris hors relation amoureuse) mais quelqu'un qui est sûr de lui et de ses envies je trouve ça assez sexy. Voilà, la suite me dira si j'ai fait une connerie ou pas mais en tout cas ce message avait pour but de te dire qu'il n'y a pas vraiment de règles dans la projection amoureuse ! Je suis quelqu'un d'assez mesuré qui rationalise beaucoup, et pourtant j'ai vraiment sauté à pieds joints dans cette relation et j'ai l'intuition profonde d'avoir fait le bon choix. Cela étant je ne conseillerais pas forcément de faire volontairement des enfants au bout de trois mois
mais en tout cas, si la volonté et les sentiments sont partagés des deux côtés, je pense que ça peut aller vite sans que ce soit de la précipitation. Et à l'inverse il y a des couples qui ne se reconnaissent pas du tout dans ce fonctionnement et idem, si ça leur convient à tous les deux c'est très bien comme ça ! Je pense que le souci vient plutôt lorsqu'il y a déséquilibre des volontés dans ce domaine, si l'un se projette beaucoup et l'autre pas du tout par exemple. A ce propos Endless je ne te poke pas parce que les autres ont déjà dit des choses très pertinentes mais je te souhaite du courage dans ta réflexion ! A mon sens tu n'as pas à passer au second plan dans une relation, même quand l'autre personne a déjà eu une vie remplie avant. Je comprends qu'on ne veuille pas présenter ses enfants à n'importe qui mais justement, tu n'es pas n'importe qui et à ce stade ce n'est plus le comportement de quelqu'un qui veut protéger sa famille mais plutôt celui de quelqu'un qui ne veut pas s'engager à mon humble avis. Tout mon soutien !
Ooohhh je ne m'attendais à pas autant de réponses, merci !
Pour l'instant, les projections resteront dans ma tête. On a aussi passé le deuxième confinement ensemble (et ça s'est merveilleusement bien passé) mais je suis retournée chez mes parents ensuite. On a décidé (et aussi avec mes parents) que tant que je n'avais pas de travail et que je n'avais pas de salaire, je restais chez mes parents pour ne pas dépendre de lui, donc je me contente d'imaginer le futur avec lui pour l'instant
Pour l'instant, les projections resteront dans ma tête. On a aussi passé le deuxième confinement ensemble (et ça s'est merveilleusement bien passé) mais je suis retournée chez mes parents ensuite. On a décidé (et aussi avec mes parents) que tant que je n'avais pas de travail et que je n'avais pas de salaire, je restais chez mes parents pour ne pas dépendre de lui, donc je me contente d'imaginer le futur avec lui pour l'instant
Salut les madz !
Je reviens sur madmoizelle en mode incognito après avoir participé à quelques topics il y a quelques temps sous un autre pseudo. Traversant une crise de couple, je ressens le besoin de poser des choses ici, j'espère que cela me permettra d'y voir plus clair, car me voilà bien perdue.
Petit topo :
Avec mon copain nous sommes ensemble depuis 3 ans. Dans l'ensemble tout se passe bien, nous nous disputons relativement peu, sommes toujours amoureux l'un de l'autre, mais traversons régulièrement des moments de doutes de part et d'autre, du fait de nos différences de tempérament et de besoins au sein du couple. Dernièrement, j'ai voulu échanger avec lui car je sentais que quelque chose clochait, et je l'ai vu pleurer pour la première fois en en parlant devant moi... Cette fois, ses doutes ne se dissipent pas, c'est difficile à gérer pour lui, car malgré tout il m'aime toujours. Il faut savoir que nous approchons tranquillement de la trentaine et il a très peur de « se retrouver seul à 30 ans », son dernier anniversaire a semble-t-il été l'un des déclencheurs de gros questionnements. J'ai toujours senti chez lui une grosse crainte de vieillir, du temps qui passe, une peur de l'engagement aussi.
Un autre des éléments déclencheurs a sans doute été mon achat immobilier (seule parce qu'on ne se voyait pas d'avoir un projet commun de cette ampleur, et je voulais acheter suite à un héritage qui dormait depuis de nombreuses années, je voulais utiliser cet argent, mon copain a visité pas mal d'apparts avec moi, je n'aurais pas acheté sans son avis et son aval, je lui ai permis de s'impliquer autant qu'il le voulait). En creusant un peu, il semblerait qu'il ait très peur de la routine qui pourrait s'instaurer suite à un emménagement ensemble (je ne lui ai jamais mis la pression, il avait fini par me dire de lui-même qu'il viendrait habiter avec moi, mais je n'ai jamais senti un fol enthousiasme non plus), aujourd'hui il se dit totalement perdu à ce sujet. Il se questionne beaucoup sur ses besoins, a tendance à faire passer ses besoins propres après ceux d'autrui, est donc très « adaptable », je pense qu'il prend conscience qu'il faut qu'il pense à lui, j'ai le sentiment qu'il a peur de se réveiller un matin en se disant : pourquoi j'ai accepté tout ça, ce n'était pas tout à fait ce que je voulais. Il ne veut pas prendre la position de « suiveur » dans le couple, ce que je comprends bien. J'ai toujours pensé de lui qu'il était trop gentil avec ses amis, je me rends compte qu'il l'est sans doute aussi trop avec moi, il a trop tendance à faire passer mes propres envies avant les siennes, pour me faire plaisir.
Nous avons des besoins un peu différents au niveau social : lui aime faire des choses à l'extérieur, a besoin d'être très entouré, moi j'aime ça aussi mais dans une moindre mesure, je me verrais bien recevoir souvent à la maison, et suis plus solitaire. Très schématiquement, lui privilégie la forme (aime déconner, jouer à des jeux de société, ce sont les interactions sociales qui l'importent), quand de mon côté je préfère débattre ou parler de sujets profonds. D'après lui, cette grosse période de doutes serait multifactorielle : crise du Covid qui nous impacte sans doute plus ou moins consciemment, peur de l'engagement mêlée à une peur de vieillir, schéma familial qu'il ne veut pas reproduire : de son côté dans sa famille, l'écrasante majorité de ses oncles a fini sa vie seul. A cela il faut ajouter des doutes quant à notre couple lui-même.
Je me demande s'il n'est pas insécurisé aussi par moi, dans le sens où j'ai souvent moi-même des doutes (mais je crois que c'est mon fonctionnement propre). La situation est difficile à gérer, et moi-même je ne sais pas bien quoi en faire. Je n'ai pas envie de le perdre, et personnellement, même si je ne sais pas si c'est l'homme de ma vie, je sais pourquoi je suis avec lui (c'est un homme avec de belles valeurs humanistes, ouvert d'esprit, généreux, simple, jamais jugeant, très drôle, intéressé par un certain nombre de sujets communs avec moi, il est aussi très serein, ce qui contrebalance bien avec mon tempérament plus anxieux), je trouverais ça tellement dommage de ne pas essayer de vivre ensemble, pour moi ce serait vraiment du gâchis, je préfère vivre et essayer plutôt que de me protéger à toute éventualité. D'autant qu'au quotidien je trouve que ça se passe bien, on a une belle complicité, on partage des activités ensemble (discussions, séries et documentaires, lectures, balades etc.), on s'aime tranquillement, je dirais. Un amour paisible, cela me convient bien.
Certaines d'entre vous ont-elles aussi régulièrement des périodes de doutes en couple ? Rester avec une personne pour en faire la femme/l'homme de sa vie, est-ce une évidence ou est-ce une volonté du couple de construire quelque chose de sérieux et de durable ? Je pense bien sûr que c'est très différent des couples, mais j'aimerais bien votre avis sur la question, avec mon copain on a l'impression, via nos exemples de couples d'amis, que dans beaucoup de couples l'une des personnes est lésée, et va davantage s'adapter à l'autre par amour, et on aimerait pas tomber dans ce schéma, qu'en pensez-vous ?
Merci pour vos réflexions
Je reviens sur madmoizelle en mode incognito après avoir participé à quelques topics il y a quelques temps sous un autre pseudo. Traversant une crise de couple, je ressens le besoin de poser des choses ici, j'espère que cela me permettra d'y voir plus clair, car me voilà bien perdue.
Petit topo :
Avec mon copain nous sommes ensemble depuis 3 ans. Dans l'ensemble tout se passe bien, nous nous disputons relativement peu, sommes toujours amoureux l'un de l'autre, mais traversons régulièrement des moments de doutes de part et d'autre, du fait de nos différences de tempérament et de besoins au sein du couple. Dernièrement, j'ai voulu échanger avec lui car je sentais que quelque chose clochait, et je l'ai vu pleurer pour la première fois en en parlant devant moi... Cette fois, ses doutes ne se dissipent pas, c'est difficile à gérer pour lui, car malgré tout il m'aime toujours. Il faut savoir que nous approchons tranquillement de la trentaine et il a très peur de « se retrouver seul à 30 ans », son dernier anniversaire a semble-t-il été l'un des déclencheurs de gros questionnements. J'ai toujours senti chez lui une grosse crainte de vieillir, du temps qui passe, une peur de l'engagement aussi.
Un autre des éléments déclencheurs a sans doute été mon achat immobilier (seule parce qu'on ne se voyait pas d'avoir un projet commun de cette ampleur, et je voulais acheter suite à un héritage qui dormait depuis de nombreuses années, je voulais utiliser cet argent, mon copain a visité pas mal d'apparts avec moi, je n'aurais pas acheté sans son avis et son aval, je lui ai permis de s'impliquer autant qu'il le voulait). En creusant un peu, il semblerait qu'il ait très peur de la routine qui pourrait s'instaurer suite à un emménagement ensemble (je ne lui ai jamais mis la pression, il avait fini par me dire de lui-même qu'il viendrait habiter avec moi, mais je n'ai jamais senti un fol enthousiasme non plus), aujourd'hui il se dit totalement perdu à ce sujet. Il se questionne beaucoup sur ses besoins, a tendance à faire passer ses besoins propres après ceux d'autrui, est donc très « adaptable », je pense qu'il prend conscience qu'il faut qu'il pense à lui, j'ai le sentiment qu'il a peur de se réveiller un matin en se disant : pourquoi j'ai accepté tout ça, ce n'était pas tout à fait ce que je voulais. Il ne veut pas prendre la position de « suiveur » dans le couple, ce que je comprends bien. J'ai toujours pensé de lui qu'il était trop gentil avec ses amis, je me rends compte qu'il l'est sans doute aussi trop avec moi, il a trop tendance à faire passer mes propres envies avant les siennes, pour me faire plaisir.
Nous avons des besoins un peu différents au niveau social : lui aime faire des choses à l'extérieur, a besoin d'être très entouré, moi j'aime ça aussi mais dans une moindre mesure, je me verrais bien recevoir souvent à la maison, et suis plus solitaire. Très schématiquement, lui privilégie la forme (aime déconner, jouer à des jeux de société, ce sont les interactions sociales qui l'importent), quand de mon côté je préfère débattre ou parler de sujets profonds. D'après lui, cette grosse période de doutes serait multifactorielle : crise du Covid qui nous impacte sans doute plus ou moins consciemment, peur de l'engagement mêlée à une peur de vieillir, schéma familial qu'il ne veut pas reproduire : de son côté dans sa famille, l'écrasante majorité de ses oncles a fini sa vie seul. A cela il faut ajouter des doutes quant à notre couple lui-même.
Je me demande s'il n'est pas insécurisé aussi par moi, dans le sens où j'ai souvent moi-même des doutes (mais je crois que c'est mon fonctionnement propre). La situation est difficile à gérer, et moi-même je ne sais pas bien quoi en faire. Je n'ai pas envie de le perdre, et personnellement, même si je ne sais pas si c'est l'homme de ma vie, je sais pourquoi je suis avec lui (c'est un homme avec de belles valeurs humanistes, ouvert d'esprit, généreux, simple, jamais jugeant, très drôle, intéressé par un certain nombre de sujets communs avec moi, il est aussi très serein, ce qui contrebalance bien avec mon tempérament plus anxieux), je trouverais ça tellement dommage de ne pas essayer de vivre ensemble, pour moi ce serait vraiment du gâchis, je préfère vivre et essayer plutôt que de me protéger à toute éventualité. D'autant qu'au quotidien je trouve que ça se passe bien, on a une belle complicité, on partage des activités ensemble (discussions, séries et documentaires, lectures, balades etc.), on s'aime tranquillement, je dirais. Un amour paisible, cela me convient bien.
Certaines d'entre vous ont-elles aussi régulièrement des périodes de doutes en couple ? Rester avec une personne pour en faire la femme/l'homme de sa vie, est-ce une évidence ou est-ce une volonté du couple de construire quelque chose de sérieux et de durable ? Je pense bien sûr que c'est très différent des couples, mais j'aimerais bien votre avis sur la question, avec mon copain on a l'impression, via nos exemples de couples d'amis, que dans beaucoup de couples l'une des personnes est lésée, et va davantage s'adapter à l'autre par amour, et on aimerait pas tomber dans ce schéma, qu'en pensez-vous ?
Merci pour vos réflexions
