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Topic des Childfree-No Kid : pas de débat relatif au choix d'avoir des enfants ici
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@Holy_Raccoon par rapport au caractère exceptionnel dont tu parles, pour moi ce n'est pas la même chose "d'excuser" un geste violent qui part sous le coup de la peur sans contrôle, qui d'ailleurs peut être expliqué après par le parent, que de prévoir ou conseiller de sang froid que si l'enfant t'énerve trop c'est la gifle ou la fessée.
J'arrête là sur le sujet.
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@Clèves
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@Absol-626 merci pour le spoiler !
Personnellement, je suis profondément contre le fait de frapper les enfants (et n'importe qui d'autre), sans nuances. C'est une conviction et un choix personnel (dans lequel la loi me conforte) - mais que j'adorerais que tout le monde fasse. C'est indépendant du fait que je sois CF, et ça ne veut pas dire que je considère que les parents qui frappent sont forcément des mauvais parents et ceux qui ne frappent pas forcément des bons parents. Il existe plein d'autres comportements nocifs : négligence, moquerie, indifférence... ce n'est pas parce que je suis contre la violence physique que je considère ces derniers comme moins graves. Mais décider de ne pas frapper, c'est-à-dire choisir de respecter l'intégrité corporelle des personnes (qu'on aime le plus au monde, potentiellement), me semble une très bonne chose, une chose essentielle même, pour aller vers un monde moins violent. Peut-être qu'il m'arrivera de frapper quelqu'un un jour (ça m'est déjà arrivé avant que j'ai cette idée bien arrêtée sur le sujet) ; ça me rendrait honteuse et désolée, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour réparer mon action et améliorer ma gestion des émotions. La violence peut arriver, mais en ce qui me concerne je ne veux en aucun cas la considérer comme normale et légitime.
Personnellement, je suis profondément contre le fait de frapper les enfants (et n'importe qui d'autre), sans nuances. C'est une conviction et un choix personnel (dans lequel la loi me conforte) - mais que j'adorerais que tout le monde fasse. C'est indépendant du fait que je sois CF, et ça ne veut pas dire que je considère que les parents qui frappent sont forcément des mauvais parents et ceux qui ne frappent pas forcément des bons parents. Il existe plein d'autres comportements nocifs : négligence, moquerie, indifférence... ce n'est pas parce que je suis contre la violence physique que je considère ces derniers comme moins graves. Mais décider de ne pas frapper, c'est-à-dire choisir de respecter l'intégrité corporelle des personnes (qu'on aime le plus au monde, potentiellement), me semble une très bonne chose, une chose essentielle même, pour aller vers un monde moins violent. Peut-être qu'il m'arrivera de frapper quelqu'un un jour (ça m'est déjà arrivé avant que j'ai cette idée bien arrêtée sur le sujet) ; ça me rendrait honteuse et désolée, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour réparer mon action et améliorer ma gestion des émotions. La violence peut arriver, mais en ce qui me concerne je ne veux en aucun cas la considérer comme normale et légitime.
Cette phrase de @Whynaute dit tout.
Je me souviens des violences physiques perpétrées par ma mère entre mes 3 et 6 ans. Je sais que je n'étais pas plus âgée car je sais dans quel logement ça a eu lieu et on a déménagé dans une autre région une semaine après mes 6 ans.
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Bref, on ne frappe personne. Surtout pas un plus petit que soi qui n'a donc pas la force psychologique et physique de répondre avec la même intensité.
On ne frappe personne. Point.
Ayant été victime de VEO, je suis choquée de voir qu'on débatte sur si c'est ok ou non de frapper un gosse, même si c'est "Roooh juste une baffe".
Je rejoins les Madz dans la même idée que @Whynaute "On ne frappe personne".
Frapper un gosse, même une baffe, je trouve ça minable, tu t'en prend à quelqu'un qui n'a aucun moyen de pouvoir se défendre.
Et l'éducation bienveillante, c'est pas le laxisme.
Je rejoins les Madz dans la même idée que @Whynaute "On ne frappe personne".
Frapper un gosse, même une baffe, je trouve ça minable, tu t'en prend à quelqu'un qui n'a aucun moyen de pouvoir se défendre.
Et l'éducation bienveillante, c'est pas le laxisme.
@skärgård Je suis pas sûre de bien comprendre ce que tu dis sur les parents qui envisagent un recours à l'ASE, comme quoi ce ne serait pas crédible : ton idée, c'est (de ce que j'ai compris) que les parents qui se placent dans cette posture ne sont pas honnêtes et chercheraient avant tout à dissimuler des violences sur leur enfant ?
Si c'est le cas, je suis pas méga d'accord avec cette idée car perso j'ai déjà vu une situation où une mère en était venue à envisager cette solution car elle était en grande détresse avec sa fille qui présentait des troubles du comportement assez sévères (des crises de colère très intenses et incessantes, des violences verbales et physiques envers sa mère et ses frères cadets, etc.) Cette mère s'en voulait énormément car elle considérait cette situation comme un échec de sa part à éduquer sa fille. Pourtant, elle n'était pas maltraitante mais "simplement" très isolée, n'avait pas ou peu de relai et devait gérer des choses très lourdes avec quasiment aucun soutien (le père étant absent la plupart du temps). Ce n'était absolument pas de la comédie ou une manœuvre tordue pour dissimuler d'éventuels sévices sur sa fille.
Par ailleurs, un placement n'est pas un abandon ! Des parents qui avouent de leur plein gré qu'ils n'y arrivent plus font preuve d'un grand courage à mon sens.
De ce que j'ai pu voir (je ne me prétends pas une grande experte de la question mais j'ai travaillé quelques temps en cabinet de juges des enfants, ceux qui décident des mesures de placement éventuelles), les parents réellement maltraitants ne se tourneront jamais vers l'aide sociale à l'enfance de leur propre chef. La plupart du temps, ils sont dans le déni des violences qu'ils infligent à leurs enfants, ils se pensent dans leur bon droit, car ce sont eux les parents, etc. Une mesure de placement ne sera quasiment jamais comprise et quasiment toujours vécue comme une injustice.
Là où je te rejoins, c'est qu'un enfant qui présente des troubles du comportement est souvent davantage le révélateur d'un problème plus large impliquant la famille entière qu'un problème isolé à régler. Les ados types We need to talk about Kevin (si vous avez vu ce film), ça fait de très bons sujets de cinéma mais dans la réalité c'est assez rare. Du coup se focaliser exclusivement sur l'enfant/l'ado sans chercher à comprendre le contexte général, ça n'a pas grand sens et ça ne risque pas de résoudre quoi que ce soit.
Si c'est le cas, je suis pas méga d'accord avec cette idée car perso j'ai déjà vu une situation où une mère en était venue à envisager cette solution car elle était en grande détresse avec sa fille qui présentait des troubles du comportement assez sévères (des crises de colère très intenses et incessantes, des violences verbales et physiques envers sa mère et ses frères cadets, etc.) Cette mère s'en voulait énormément car elle considérait cette situation comme un échec de sa part à éduquer sa fille. Pourtant, elle n'était pas maltraitante mais "simplement" très isolée, n'avait pas ou peu de relai et devait gérer des choses très lourdes avec quasiment aucun soutien (le père étant absent la plupart du temps). Ce n'était absolument pas de la comédie ou une manœuvre tordue pour dissimuler d'éventuels sévices sur sa fille.
Par ailleurs, un placement n'est pas un abandon ! Des parents qui avouent de leur plein gré qu'ils n'y arrivent plus font preuve d'un grand courage à mon sens.
De ce que j'ai pu voir (je ne me prétends pas une grande experte de la question mais j'ai travaillé quelques temps en cabinet de juges des enfants, ceux qui décident des mesures de placement éventuelles), les parents réellement maltraitants ne se tourneront jamais vers l'aide sociale à l'enfance de leur propre chef. La plupart du temps, ils sont dans le déni des violences qu'ils infligent à leurs enfants, ils se pensent dans leur bon droit, car ce sont eux les parents, etc. Une mesure de placement ne sera quasiment jamais comprise et quasiment toujours vécue comme une injustice.
Là où je te rejoins, c'est qu'un enfant qui présente des troubles du comportement est souvent davantage le révélateur d'un problème plus large impliquant la famille entière qu'un problème isolé à régler. Les ados types We need to talk about Kevin (si vous avez vu ce film), ça fait de très bons sujets de cinéma mais dans la réalité c'est assez rare. Du coup se focaliser exclusivement sur l'enfant/l'ado sans chercher à comprendre le contexte général, ça n'a pas grand sens et ça ne risque pas de résoudre quoi que ce soit.
@skärgård j'ai évoqué la procédure d'assistance éducative, donc je ne sais pas si c'est à mon post que tu fais allusion?
Je répondais à Griffith qui demandait quels étaient les recours possibles face à un ado qui frappe ses parents.
Mon propos n'était pas de présenter l'assistance éducative comme la solution idéale, pour moi c'est clair que ça ne peut être que du dernier recours après avoir consulté des psy. Par contre de fait, face à un enfant avec lequel on a tenté plusieurs solutions et qui a déjà vu des thérapeutes, certains parents en arrivent à cette extrémité. Dans un sens je trouve bien que sur le papier, tu ne sois pas livré à toi-même avec un enfant que tu n'arrives pas à gérer et que l'Etat puisse prendre au moins temporairement le relai (après je dis bien "sur le papier", dans les faits je sais que l'ASE est très défaillante, manque cruellement de moyens et ajoute parfois de la violence à la violence). Beaucoup de gens ignorent l'existence de ce dispositif, pensent que si tu te retrouves avec un enfant violent c'est de ta faute et t'as plus qu'à attendre sa majorité pour le mettre dehors.
Je ne me prononcerai pas sur la part de responsabilité des parents dans la situation, mais en tout cas, vu l'opprobre sociale à laquelle tu t'exposes, je pense que personne ne fait ce genre de choix par facilité et dans les quelques histoires dont j'ai eu écho, la culpabilité était suffisamment présente pour ne pas avoir besoin d'en rajouter.
Je répondais à Griffith qui demandait quels étaient les recours possibles face à un ado qui frappe ses parents.
Mon propos n'était pas de présenter l'assistance éducative comme la solution idéale, pour moi c'est clair que ça ne peut être que du dernier recours après avoir consulté des psy. Par contre de fait, face à un enfant avec lequel on a tenté plusieurs solutions et qui a déjà vu des thérapeutes, certains parents en arrivent à cette extrémité. Dans un sens je trouve bien que sur le papier, tu ne sois pas livré à toi-même avec un enfant que tu n'arrives pas à gérer et que l'Etat puisse prendre au moins temporairement le relai (après je dis bien "sur le papier", dans les faits je sais que l'ASE est très défaillante, manque cruellement de moyens et ajoute parfois de la violence à la violence). Beaucoup de gens ignorent l'existence de ce dispositif, pensent que si tu te retrouves avec un enfant violent c'est de ta faute et t'as plus qu'à attendre sa majorité pour le mettre dehors.
Je ne me prononcerai pas sur la part de responsabilité des parents dans la situation, mais en tout cas, vu l'opprobre sociale à laquelle tu t'exposes, je pense que personne ne fait ce genre de choix par facilité et dans les quelques histoires dont j'ai eu écho, la culpabilité était suffisamment présente pour ne pas avoir besoin d'en rajouter.
@skärgård on parlait de parents dépassés par la violence de leurs enfants. Les parents démissionnaires eux, ils n'ont pas nécessairement besoin que leurs enfants soient ingérables pour les abandonner.
Il y a eu un documentaire M6 il y a peut être 6 mois sur les familles d'accueil c'était très intéressant de voir les défaillances du système par rapport à ça notamment.
Ils parlaient du cas d'un jeune ado qui s'enfermait aux toilettes avec une petite de 4 5 ans, qui avait des comportements déplacés et violents avec elle et qui n'a été placé hors du foyer qu'après avoir tué la petite fille en question.
Les parents racontaient comment ils étaient eux même dans la peur et la crainte et comment ils ont demandé de l'aide à mainte reprises sans en avoir faute de temps, de moyens, de personnel de l'ASE. Ils disaient avoir tenté des consultations psy, des séjours en HP, etc. Mais qu'il était soit dans l'opposition de soin, soit il ne prenait pas ses traitements , soit il se faisait virer tout comme des établissements scolaires et qu'ils en arrivaient à vivre selon ses demandes au max pour ne pas réveiller sa violence.
L'ado à été placé en HP après le meurtre car il avait de graves troubles psychologiques. Mais c'était trop tard quoi. Ça fait froid dans le dos.
Je pense que les cas les plus extrêmes de violences des enfants sur les parents ou la fraterie sont plutôt de cet ordre : troubles psychologiques, addictions etc.
Même si ça n'est pas systématique.
Ils parlaient du cas d'un jeune ado qui s'enfermait aux toilettes avec une petite de 4 5 ans, qui avait des comportements déplacés et violents avec elle et qui n'a été placé hors du foyer qu'après avoir tué la petite fille en question.
Les parents racontaient comment ils étaient eux même dans la peur et la crainte et comment ils ont demandé de l'aide à mainte reprises sans en avoir faute de temps, de moyens, de personnel de l'ASE. Ils disaient avoir tenté des consultations psy, des séjours en HP, etc. Mais qu'il était soit dans l'opposition de soin, soit il ne prenait pas ses traitements , soit il se faisait virer tout comme des établissements scolaires et qu'ils en arrivaient à vivre selon ses demandes au max pour ne pas réveiller sa violence.
L'ado à été placé en HP après le meurtre car il avait de graves troubles psychologiques. Mais c'était trop tard quoi. Ça fait froid dans le dos.
Je pense que les cas les plus extrêmes de violences des enfants sur les parents ou la fraterie sont plutôt de cet ordre : troubles psychologiques, addictions etc.
Même si ça n'est pas systématique.
