Topic des hypersensibles et des petites personnes trop émotives

[Not the Queen. just Helen]

@finch ah zuuuut . franchement, le seul truc qui fonctionnerait pour moi ça serait de me dire que je suis supérieure à elle et que je l'écraaaase (même si c'est pas la vérité hin).
mais prendre les pestes de haut c'est toujours mieux que de se sentir écrasées par i.elles.

 

[alvacha]

coucou, je peux entrer?

comme beaucoup d'entre vous sur ce topic je suis vraiment vraiment très sensible (je ne sais pas si je peux parler d'hypersensibilité, vu que je n'ai jamais fait les démarches diagnostiques).
au niveau des sens c'est assez terrible: vue, odorat, ouïe. J'ai réussi à "régler" le problème avec la vue en demandant un traitement photochromatique sur mes lunettes de vue (si ça peut en aider quelques unes). Niveau odorat et ouïe, quand je suis à la campagne pas trop de soucis, mais c'est en ville que se révèle tout le potentiel de la chose: voitures, pollution, crottes de chien, personnes qui parlent etc. (mais je suis capable de sentir de la nourriture de loin, c'est déjà ça ).

au niveau émotionnel, je ne sais pas trop comment qualifier les choses: éponge, amplificateur? il suffit d'un petit truc pour me rendre heureuse, mais d'un autre petit truc pour me mettre au fond du trou (qui ne me concerne même pas, parfois, mais ça je sais que je suis pas la seule du tout).
on va dire qu'en situation normale je m'habitue et je me concentre pour pas le faire ressentir aux autres. le "Problème" que je rencontre actuellement, c'est que suite à une rupture d'une relation longue il y a plusieurs mois, je commence à vouloir rencontrer à nouveau de nouvelles personnes. et là PAF le lama, je suppose que ça ne le fait pas qu'à moi, un torrent d'émotions diverses et variées viennent limite me gâcher mes rencontres... rajoutez à ça les hormones titillant gentiment ma personne, et vous avez un joli cocktail explosif.
du coup, j'ai peur (ah bah oui): j'ai envie de profiter de ces rencontres et non pas de me concentrer à chaque instant pour réguler le tout, tout en me demandant si l'autre se rend compte de quelque chose. ça plus le fait que mon ancienne relation était très néfaste, et que j'ai l'impression d'être encore toute fragile.
et voilà donc ma question (après cette explication beaucoup trop longue): comment vous faites dans ce genre de situations?

si vous pouvez m'aider, merci

 

[Jinko]

@alvacha Je me retrouve pas mal dans ce que tu écrit (hypersensible sortant d'une loongue relation toxique et essayant de s'ouvrir au monde bonjour ), donc déjà : tu n'es pas seule . Ensuite soit indulgente avec toi même, c'est normal de ne pas aller bien et d'être encore fragile, et dans ces moments là ton hypersensibilité est exacerbée (en tout cas moi c'est le cas). Prends ton temps pour guérir tes blessures, te reconstruire, apprendre à te protéger du monde extérieur ... Mais sans t'isoler ! Et n'hésite pas à communiquer, dire à tes dates que tu est stréssée/fragile/sensible, ça permets de moins se mettre la pression et ils pourront te rassurer en cas de besoin. Et de toute façon à quoi ça sert de cacher ça, tes proches sont forcément au courant de cette facette de toi non ? Tu as peur de quoi ? Fait tes rencontres dans des environnements connus, où tu seras en confiance, et où au niveau des sens tu auras moins de risque est une bonne idée aussi (moi je sais pas exemple que je préfère une balade dans un musée ou un parc, plutôt qu'un verre dans une terrasse bondée). Soit toi même, avec tes qualités et tes "défauts". Bref si tu veux en parler ma boîte à MP est ouverte.

 

[alvacha]

@Jinko ooooh en effet ça se ressemble beaucoup tout ça :o la psychologue que je suis allée voir pour essayer de comprendre tout ça m'avait dit que ça arrivait souvent aux personnes sensibles :/
et oui moi c'est pareil je suis en mode suricate prêt à bondir pour aller se cacher dans sont trou ahah
OUI l'isolation, totalement une angoisse que j'ai aussi: me laisser m'isoler en "lâchant l'affaire"
mes proches savent oui, ils sont là (les vrais proches en tout cas, pas les connaissances), ils m'aident beaucoup (malheureusement ils culpabilisent de ne pas avoir remarqué ce que cette personne me faisait subir).
d'un côté j'ai envie de sécurité, de plan plan-pépère, et d'un autre j'ai envie de voir de nouvelles choses, c'est assez bizarre comme sensation ahah par contre c'est sûr que trop de bruit, de gens etc. = poison
merci beaucoup beaucoup pour ta réponse, je viendrais sûrement te MP un de ces jours

 

[Jinko]

@alvacha C'est bien que tu soit aidée par ta psy et par tes proches, faut pas affronter ça seule Pour avancer il faut sortir de sa zone de confort qu'on s'est créer. Moi en voulant me protéger des agressions du monde extérieur je me suis vachement renfermée sur moi même et mon couple, c'est devenu une sorte de prison, je me sentais enfermée... Maintenant je suis un peu comme toi, partagée entre l'envie d'aventure et de sécurité J'essaye de suivre mon instinct et de ne plus m'interdire de vivre des choses (et si je fais des erreurs ou que ce n'est pas tout positif c'est pas grave, ça fait des expériences), comme je l'ai fait pendant des années, de profiter de ce nouveau moi libre. Courage à toi en tout cas!!

 

[alvacha]

@Jinko Oui j'ai préféré passer par une thérapeute, parce que je voyais que je m'enfonçais dans la culpabilité "d'avoir laissé faire" et je n'arrivais plus à rien :/ ça m'a beaucoup aidé, même si ça n'a duré que quelques séances!
en ce moment j'essaie de sortir de ma zone de confort, c'est pas facile mais j'espère que je vais y arriver ahah. il y a un autre truc qui m'énerve: j'ai tendance à trop donner, et du coup, je me fais couillonner donc là quand je parle à ces nouvelles personnes, dans une optique amicale ou autre, je suis en mode "attends, attends, retiens toi un peu tu vas encore finir mal en point", c'est un vrai casse-tête

courage à toi aussi !!

 

[Jinko]

@alvacha Merci Et pareil je "donne" souvent trop dés le début... Mais en même temps ça me fait plaisir, c'est dans ma nature d'être gentille donc j'essaye de ne pas trop me brider là dessus non plus (enfin c'est sûr qu'il faut certaines limites).


Sinon moi en ce moment le week-end je sociabilise pas mal et j'ai vraiment du mal à m'en remettre à chaque fois, ça me fatigue beaucoup et j'ai besoin de moments seule... Mais en même temps la solitude me rattrape la semaine, il faut que j'équilibre un peu tout ça je crois.

 

[alvacha]

@Jinko j'ai l'impression de regarder dans un miroir pareil, j'aime rendre service, faire plaisir, mais c'est vrai que j'ai eu des mauvaises expériences avec ça: après la rupture notamment, avec des personnes avec qui je parlais souvent, qui en voyant que je ne "servais plus", parce que j'étais un peu au fond du trou m'ont sorti tout un tas de belles conneries sur ma santé physique et mentale ("t'as trop perdu de poids fais gaffe" "ah non mais tu manges trop tu compenses avec la nourriture" "non mais ta voix est trop posée, tu veux PAS aller mieux" "va falloir sérieusement que tu te donnes un coup de pied au cul" et d'autre jolies histoires).

et ahah devine quoi? moi aussi je sociabilité en ce moment et ça me fatigue à un point ... non pas que je suis pas contente hein: en ce moment je parle notamment à un étudiant étranger qui reste tout l'été dans ma ville, sympa et tout, mais BORDEL qu'est ce que c'est compliqué il y a un petit jeu de séduction (enfin je crois) mais d'un côté ni l'un ni l'autre ne semblons vouloir nous engager dans un truc, puis on rigole bien puis BREF ça faisait des années que j'avais pas eu affaire à ce genre de situations

 

[Alphonse]

J'ai vraiment un trop plein de stress actuellement.
J'ai rencontré un garçon il y a un mois, on se revoit la semaine prochaine pour la deuxième fois mais on discute tous les jours par messages. Ce premier point mm apporte beaucoup de stress car je n'ai absolument pas confiance en moi et n'ai pas eu de relation amoureuse depuis fort longtemps. J'ai l'impression que je vais le faire fuire et qu'une fois de plus je me serai investie pour rien.
Deuxièmement j'ai terminé mon stage de fin d'étude, je rédige tant bien que mal mon mémoire mais surtout je cherche un travail qui ne vient pas...J'ai pas eu de nouvelles d'un job qui me semblait être pile dans mes qualifications et ça me fais du mal. Je suis donc chez mes parents (un coup ma mère un coup mon pere) depuis plus d'un mois et aucun de mes amis n'est dans la région. Je me sens donc très seule.
Enfin j'ai retrouvé une bouteille d'alcool hier chez mon père alors qu'il avait (je pensais) arrêter.

Bref j'ai une grosse boule au ventre et je n'arrive pas à penser à autre chose. J'avais besoin d'extérioriser ca. Je reviendrais pour vous lire et vous envoyer mes ondes positives dans la journée car je file là. Bisous les madz.

 

[Phoenix Person]

Salut ! Je sais pas si il y a encore des gens dans le coin ? Je me pose vraiment des questions sur les études et le monde professionnel en tant qu'hypersensible et angoissée chronique.

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[Phoenix Person]

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@LadyNightstalker

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@Allitché

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[Mama Sara]

Ca fait quelques temps que je m'interroge sur l'hypersensibilité: j'ai lu beaucoup d'articles "grand public" à ce sujet mais les définitions qui en étaient faites étaient tellement larges qu'à peu près tout le monde pouvait se sentir concerné, à tel point que j'en étais venue à me dire que c'était un nouveau terme tendance sans réel contenu derrière... Jusqu'au jour où j'ai lu ceci: "les personnes hypersensibles savent toujours où elles ont laissé leur caddie au supermarché, non pas parce-qu’elles ont une meilleure mémoire que les autres mais parce-qu’elles prendront la peine de trouver l'emplacement idéal afin de ne pas gêner les autres". Ca été une vraie révélation pour moi car je passe beaucoup de temps à penser mes actions afin de déranger le moins possible (par exemple: si je dois manger dans un TGV je prend bien garde à préparer un repas dont l'odeur ne genera pas mon voisin) et jusqu'ici je ne comprenais pas pourquoi tout le monde ne faisait pas de même. J'avais le sentiment que le monde entier était égoïste et ça m’agaçait suffisamment pour me pomper de l’énergie. Sauf que, si il s'avère que mes perceptions sont "anormales", "exagérées", "hyper" alors ça signifie que les autres ne peuvent pas se rendre compte de la gène qu'ils occasionnent et leur comportement devient tout de suite plus acceptable pour moi (même si ça reste incommodant).
De plus, si il s'avère que je rentre bien dans la case "hypersensible", le décalage que je ressens par rapport aux autres deviendrait compréhensible et donc plus facile à assumer. Je ne serais plus la reloue de service ou la princesse trop délicate qui ne supporte pas le contact, le bruit, une trop forte luminosité, une trop faible luminosité (paie ta contradiction), les odeurs, certaines textures d'aliments etc etc
Est-ce que vous connaissez des tests qui permettent de poser un diagnostique? Ou bien une bonne définition?

Ma deuxième question porte sur la différence entre l'hyperémotivité et l'hypersensibilité: je lis souvent ici et là des gens se qualifier d'hypersensibles parce-qu’ils ont la larme facile. Dans ma perception des choses (qui ne repose sur rien de concret donc puisque je n'ai pas trouvé de définition convaincante jusque là), l’hypersensibilité serait plutôt une exaltation des sens tandis que l'hyperémotivité concerne plutôt la puissance des émotions. Est-ce que je me trompe? Est-ce que l'hyperémotivité fait partie de l'hypersensibilité? Est-ce que les deux sont forcément liées?