Dernière édition :
Si le salarié ordinaire travaillait quatre heures par jour, il y aurait assez de tout pour tout le monde, et pas de chômage (en supposant qu'on ait recours à un minimum d'organisation rationnelle). Cette idée choque les nantis parce qu'ils sont convaincus que les pauvres ne sauraient comment utiliser autant de loisir. [...] Le bon usage du loisir, il faut le reconnaître, est le produit de la civilisation et de l'éducation. Un homme qui a fait de longues journées de travail toute sa vie s'ennuiera s'il est soudain livré à l'oisiveté. Mais sans une somme considérable de loisir à sa disposition, un homme n'a pas accès à la plupart des meilleurs choses de la vie. Il n'y a plus aucune raison pour que la majeure partie de la population subisse cette privation ; seul un ascétisme irréfléchi, qui s'exerce généralement par procuration entretient notre obsession du travail excessif à présent que le besoin ne s'en fait plus sentir.
Le président de la République m’a répondu qu’il fallait revoir le format du traité, qu’il considérait que le CETA ne relevait pas d’une procédure démocratique et qu’il y avait des points d’incohérence avec l’Accord de Paris sur le climat. Le chef de l’Etat a affirmé que le CETA « expose nos agriculteurs », et que, je le cite, « personne n’a intérêt à la mise en œuvre en l’état du CETA aujourd’hui ».