Par rapport à ce qu'analyse très justement
@MorganeGirly, j'ai remarqué un truc. Je lisais un article en ligne sur un homme qui avait installé des caméras sous les bureaux de ses subordonnées, à qui il imposait de porter des jupes maximum au genou; les réactions ( en gros et résumé)
-trèèèèès souvent: "c'est pas méchant"
- "le coquin" et autres blagues
-"je veux voir les vidéos"/"les juges ont du bien se rincer l'oeil", etc
-les femmes font pire, ces femmes DRH qui renvoient de pauvres salariés, etc
Donc majoritairement: minimisation et inversion de la violence.
Sur les articles américains, il y a majoritairement condamnation ( à part les mascu et bigots bien sûr).
Je me rappelle aussi, quand j'ai annoncé mon engagement féministe, qu'on m'a sorti "ne deviens pas comme les féministes américaines, elles détestent les hommes." Et maintenant je réalise. On veut bien du féminisme en France, mais à condition qu'il reste feutré, élégant, féminin, discret, et surtout hétéro et dans une relation traditionnelle respectant les "codes de la séduction". Alors que les féministes américaines, il me semble, ne s'encombrent pas de cette peur que les hommes soient "effrayés" ou croient qu'elles ne les aiment pas, elles sont plus actives et "rentre dedans" ( récemment beaucoup se sont présentées à des élections et les ont remportées, des mouvements et des asso ont organisé des appels de sénateurs pour peser sur les votes, etc). A côté les antiféministes présentent la France comme un pays où les femmes "demeurent féminines", continuent à penser à leur conjoint et ne 's'encombrent pas de féminisme, ou alors élégamment"...