Je trouve ça intéressant ces histoires de pilules parce que ça s'inscrit à la fois dans des questions profondément féministes et dans le rapport des patient-e-s aux professionnels de santé, à la confiance qu'iels ont en eux etc, qui est un débat tout à fait actuel n'est-ce pas .
Je souscris à l'argumentaire proposé par @Tératogène . Bien évidemment, je pense qu'il ne faut pas prendre la pilule "à l'arrache", mais vu le nombre de fois où elle est justement prescrite à l'arrache... Personnellement on ne m'a jamais rien expliqué (mais bon ça va moi je suis du genre à lire la notice en entier ; en revanche j'ai déjà vu dans une émission une jeune femme expliquer qu'elle croyait qu'il ne fallait prendre de comprimé que les jours où il y avait rapport sexuel ). J'ai l'impression qu'en l'état actuel des choses, la pilule souffre d'une sorte de dilution de la responsabilité, comme si les médecins laissaient le blabla posologique aux pharmaciens, qui eux-mêmes partiraient du principe que le médecin a fourni des explications en amont. Et du coup, personne ne dit rien (poke @Ocytocine. ). Si au moins ça devient clair que c'est aux pharmaciens de la délivrer, peut-être qu'ils le feront en informant ?
Et puis, les médecins étant rémunérés à la consultation, ils ont théoriquement plus intérêt à speeder lors des RDV, alors que le pharmacien a peut-être davantage la possibilité d'expliquer les choses (je pense aux cas de première contraception ou aux changements de contraception).
Mais @Ocytocine. c'est sûr que même sans aller jusqu'à laisser la pilule en vente libre comme le doliprane, ne serait-ce qu'assouplir les règles que tu évoques ça changerait déjà bien la vie des utilisateurices.
Je souscris à l'argumentaire proposé par @Tératogène . Bien évidemment, je pense qu'il ne faut pas prendre la pilule "à l'arrache", mais vu le nombre de fois où elle est justement prescrite à l'arrache... Personnellement on ne m'a jamais rien expliqué (mais bon ça va moi je suis du genre à lire la notice en entier ; en revanche j'ai déjà vu dans une émission une jeune femme expliquer qu'elle croyait qu'il ne fallait prendre de comprimé que les jours où il y avait rapport sexuel ). J'ai l'impression qu'en l'état actuel des choses, la pilule souffre d'une sorte de dilution de la responsabilité, comme si les médecins laissaient le blabla posologique aux pharmaciens, qui eux-mêmes partiraient du principe que le médecin a fourni des explications en amont. Et du coup, personne ne dit rien (poke @Ocytocine. ). Si au moins ça devient clair que c'est aux pharmaciens de la délivrer, peut-être qu'ils le feront en informant ?
Et puis, les médecins étant rémunérés à la consultation, ils ont théoriquement plus intérêt à speeder lors des RDV, alors que le pharmacien a peut-être davantage la possibilité d'expliquer les choses (je pense aux cas de première contraception ou aux changements de contraception).
Mais @Ocytocine. c'est sûr que même sans aller jusqu'à laisser la pilule en vente libre comme le doliprane, ne serait-ce qu'assouplir les règles que tu évoques ça changerait déjà bien la vie des utilisateurices.