Ringolevio, d'Emett Grogan, la vieille édition de mon père, que j'ai un peu lu comme un parchemin, avec attention et respect et que j'ai aimé, jusqu'à la dernière ligne.
Il m'a permis de comprendre tout un tas de choses sur mon père, sur moi, sur le sens de la vie un peu aussi.
(et en fait, ça me donnerait presque envie d'appeler mon fils Emmett tient !).
Lettre d'une inconnue, de Stefan Zweig. Probablement le seul livre que j'ai supporté qu'on m'impose au lycée. Je l'ai commencé sans convictions et l'ai dévoré avec détermination. J'ai pleuré à la fin, mais j'suis pas encore sûre que c'était réellement de la "tristesse". Et c'est probablement ce qui rend ce livre encore plus beau.
Les Chroniques de San Francisco, de Armistead Maupin. Je sais pas si on qualifier ça d'easy reading (ça existe ce terme ? Genre comme easy-listening ?), mais à vrai dire je m'en fous parce ces chroniques m'ont fait vraiment voyager dans le temps. Et Maupin a un vrai talent, en tout cas un talent qui me touche et m'emporte.
A peu près tout de Rimbaud, à peu près tout de Poe ... Là aussi ça m'emporte, ça me transperçe et à chaque relectures, ça a une raisonnance différente en moi finalement, mais c'est toujours quelque chose de relativement inexplicable.
C'est tout ce qui me vient pour le moment, mais j'repasserais sans doutes !