Un truc typique du Caire quand on visite pour de nouveaux appartements : de la poussière et du sable tellement étalés sur le sol que tu ne vois ni parquet, ni carrelage. Et après l'agent immobilier dit "Ah mais vous inquiétez, si vous prenez l'appart, on va tout nettoyer, promis". Mais c'est pendant la visite qu'on veut voir un truc propre...
Ah, et les coupures d'électricité d'une à deux heures en plein mois de juin/juillet à 45°C en plein après midi.
Il y avait un appart qu'on avait visité au Caire vraiment en mauvais état : donc on arrive, déjà il n'y a pas d'électricité, c'est tout noir, et ensuite, on voit pas le sol tellement la poussière et le sable s'y sont accumulé. Les murs ont craqué, les chambres sont en bas et on voit un carrelage blanc moche moche moche avec un lustre hyper kitch au plafond. Les toilettes sont d'un jaune pipi avec des tâches brunâtres par terre, les chambres, il y a des meubles vieillots en plus de la poussière, et la cuisine, on en parlera même pas. On y resté dix minutes et on a cherché autre chose.
Sinon, notre appart aux Philippines nous a rapporté plein de saletés : première année, gros typhon et cave inondée + piscine qui a débordé. Au fur et à mesure, on a découvert des thermites qui ont bouffé la moitié de nos livres, nos placards... et pire que tout, la SEULE poutre en bois qui soutenait le toit. D'ailleurs, je me demande comment ça se fait que la maison ne se soit pas encore écroulée. Ensuite, des trous dans le plafond, donc il pleuvait dans la maison, la façade extérieure du mur qui est tombée lors du dernier typhon en 2013, des murs qui étaient à l’intérieur creux, et donc au moindre petit coup, ça s’effondrait... finalement, je suis heureuse d'avoir emménagé en Égypte.
Maintenant la proprio est avec sa merde et j'espère qu'elle a enfin compris qu'il faudrait détruire cette baraque.
Au Venezuela, on avait un manguier dans le jardin. Un été, tout est tombé, et quand on est revenu, on a senti une odeur bizarre de décomposition... c'était les mangues, qui tellement acides, ont laissé des marques noires pour toujours sur le pauvre marbre blanc. Nous ne mangeons plus de mangues à présent (de toute façon, je supporte pas ça).
Et sinon, les murs étaient aussi dégueulasses, mais ça allait, c'était bien moins pire que tout ce système de sécurité instauré vraiment gonflant.
Je vous dis, le tiers-monde, c'est la joie parfois.