Bon, je suis dans une période un peu flou, je m'interroge (à nouveau) beaucoup, je sais plus comment me positionner. Après, on avait eu un très grand débat sur le fait de se ''categoriser'', mais j'avoue que je me considérer comme demi-sexuelle ça me rassure en fait. Mettre un nom dessus ça me fait me sentir plus légitime et j'ai l'impression que c'est mieux accepté.
Par contre j'ai un problème assez étrange que je n'avais pas vu venir. Ma meilleure amie, en parlant de ma vie sexuelle, m'a sorti que j'étais ''au-dessus de ça'', qu'elle savait très bien que ''je ne couchais pas'', que j'étais ''trop classe''. Et je l'ai tellement mal vécu... Et j'ai tellement culpabilisé de l'avoir mal vécu bordel.
Je me suis battue pour qu'elle (comme d'autres) acceptent que je sois sur le spectre ace... Et quand elle a ces propos là, qui sont au fond plutôt pas mal, je le prends mal, je sais pas pourquoi. C'est peut-être la manière de le dire, je me suis sentie de nouveau nulle et anormale.
Il faudrait peut-être que je reprenne le suivi que j'avais entamé suite à ma dépression parce que j'ai l'impression que je file un mauvais coton. Mes émotions font n'importe quoi, je suis dans une espèce de mauvaise pente avec un genre de levée d'inhibition. Je couche avec des mecs (qui ne sont pas des inconnus, mais l'idée de multiplier les partenaires pour me connaître mieux et juste me sentir aimable règlement baisable, pour l'ego quoi), j'ai déjà pensé à des consommations plus ou moins licites juste pour me détendre et profiter de la vie, je suis plus dépensière... Heureusement que mon cerveau et ma raison parviennent à me maintenir à flot, mais je sens que l'équilibre est fragile et ça me fait très, très peur...
En plus vous êtes bien placés pour savoir que le sexe n'est vraiment QUE pour me sentir bien dans ma tête quoi. Ou alors c'est lié à Juin, une espèce de transfert.. parce que je le veux, tout entier. Et je suis tellement loin de l'avoir que je m'accroche désespérément aux garçons qui veulent de moi...