Vous êtes trop bavard.e.s ! Je veux dire plein de trucs et après vous passez sur un autre sujet et le temps que je retourne sur mo ordi vous êtes passé.e.s à autre chose ! ><
Bon, je venais parler d'une discussion qu'on avait eu avec ma copine de toute façon donc je vais commencer par ça et après j'essaierai de retrouver ce sur quoi je voulais rebondir
Donc, on était au lit et on discutait et à un moment elle a dit que, même si on sexait de temps en temps, elle savait très bien que j'étais pas du genre à faire comme dans les films et à commencer à me/la déshabiller à peine la porte franchie. Ce qui m'a fait pensé que j'avais jamais compris pourquoi les gens faisaient ça et que je trouvais que c'était totalement irréaliste. Enfin, pourquoi ils attendent pas d'être à la chambre (ou même sur le canapé) pour se déshabiller ? Après ça fait du bordel dans la maison et en plus il faut aller les chercher alors qu'on est à poil et qu'on risque d'attraper froid ! Bref, je lui fait part des mes réflexions sur la question, et elle essaie de m'expliquer le désir, l'envie qu'on peut avoir de virer les vêtements de l'autre, de pas pouvoir supporter cette barrière pendant une seconde de plus. Et je crois que, ben, c'est là que je me suis rendue compte que, même si j'aime bien sexer et que j'en ai parfois envie, bah ça, le fait que je ne connaisse pas du tout le désir d'une autre personne, c'est ça qui me rend ace, plus que ma faible libido. Je sais pas si ça a beaucoup de sens ... Je veux dire, j'y avais jamais pensé comme ça ... Je savais que j'éprouvais pas de désir mais j'avais jamais pris en compte l'intensité que ça avait. Je sais pas comment expliquer ... Je savais que c'était pas comme les autres mais je pensais pas que c'était à ce point différent ? Et je crois que je comprend toujours pas tout à fait ... Qu'il existe un truc aussi fort chez les autres en fait. La façon dont elle le décrivait ça me faisait penser à un feu, un truc incontrôlable, qu'on peut pas analyser ... Bref, ça m'a fait un drôle d'effet. Surtout que je commençais à me poser des questions, à me demander si j'avais pas plus une faible libido plutôt que d'être ace ... (surtout que ça a tendance à se barrer avec l'alcool.) Du coup, au final, ça m'a plutôt conforté dans ce que je ressentais, ça m'a donné une nouvelle légitimité, je sais pas ... Mais ouais, j'avais besoin de cette discussion je crois ...
Ah oui, voilà ! Je voulais aussi parler de cette histoire de "l'été où j'ai découvert ma sexualité". En fait, c'est pas tant le fait qu'on découvre ça en été ou qu'on parle que de zsexualité qui me gène dans le titre (j'ai pas lu l'article), c'est surtout le fait que, pour moi, on ne "découvre" pas sa sexualité comme ça, sur une période courte. Je suis toujours en train de découvrir la mienne, et ça a commencé en première. A l'époque, je commençais à réaliser que j'étais attirée par les filles, du coup je me définissais comme bi. Après j'ai complètement arrêté d'être attirée par les garçon pendant ma terminale et ma première année de fac. Donc je me disais lesbienne. Après, deuxième première année de fac, je suis tombée amoureuse d'un garçon et j'ai découvert qu'il existait plus de deux genres. Donc je me suis dit que j'étais peut-être pansexuelle. Et c'est resté pendant deux ans, jusqu'à ce que je commence à sortir avec Melo et que je découvre qu'on pouvait aussi être attiré romantiquement mais pas sexuellement. Et que j'étais pas attirée sexuellement par ma copine. Donc asexuelle. Puis on a commencé à coucher ensemble de temps en temps, je suis donc passée sur grey-sexuelle. Mais je sais aussi que je veux plus qu'un pénis m'approche ! (pour plein de raisons, dont le "beurk beurk beurk, un pénis !") Du coup, pour le moment j'en suis à "panromantique, homo-greysexuelle". Mais je me pose encore des questions, tout plein de questions. Et je continue à découvrir des trucs sur ma sexualité et sur moi-même. Alors qu'on me sorte que certains découvre qui ils sont sur deux mois, ça me fait bien rire ! Ca fait 6 ans que mon identité sexuelle ne cesse de bouger !
Mais je suis quand même d'accord avec celleux qui disent que la formulation est maladroite et qu'on peut aussi découvrir son assexualité. C'est juste que, personnellement, c'est même pas ça qui me choque le plus, plutôt cette idée de découverte très rapide.
Oh, et vu qu'un des derniers post parle de masturbation et qu'on a encore eu une discussion interne de
@Kaylie, fallait que je vous dise ! Je me suis rendue compte que je ne considère pas la masturbation comme une activité sexuelle, du moins, pour moi, dans ma pratique. Je le fais la plupart du temps sans y penser, sans stimuli, fantasme, ou trucs du genre. En général c'est juste que ma main est posée là et que je suis toujours en train de "fidget" (je sais pas comment on dit en français) et du coup bah, ça arrive quoi. Même pas parce que j'en ai envie. Je peux être en train de lire des VDM, ou un livre pas du tout sexuel, ou un article de cuisine, de regarder des images variées ... En fait j'y mets jamais aucune dimension sexuelle et du coup je me demandais si c'était juste moi ou si ça arrivait à certain.e.s d'entre vous aussi.
Et je crois que c'est tout ce que je voulais dire. A peu près