Je vais écrire à chaud, n'importe comment, j'ai juste besoin de me déverser ma peine quelque part.
C'est fini avec mon crush. On devait se voir hier soir pour dîner au restaurant, et comme à mon habitude, avant de partir au boulot, je m'étais rasée et avais préparé mes affaires pour rester dormir chez lui, sauf que j'ai compris au cours d'un échange sms plus tard dans la journée qu'il n'avait pas pris de deuxième casque de moto avec lui à son travail, et qu'il avait donc décidé que je rentrerai toute seule de mon côté ce soir là. Qu'il n'ait pas envie que je reste dormir chez lui, c'est une chose, mais qu'il n'en discute même pas avec moi au préalable, ça m'a fait vriller, et j'ai préféré annuler la soirée. Il m'a dit qu'il était désolé, qu'il n'avait pas beaucoup de temps en ce moment et qu'il pensait plutôt profiter lors de notre week-end en Bretagne, mais quand il me dit ça alors qu'il a passé ses deux derniers week-ends entiers à faire la fête avec ses potes, j'ai un peu l'impression qu'on se fout de ma tronche, alors je lui ai rappelé qu'on ne s'était pas vu depuis 10 jours et que s'il n'avait pas de temps pour moi, ça ne servait à rien d'essayer de construire quelque chose. Mon message datait alors de 15h30, et j'ai fini par recevoir une réponse à 0h45.
Il me dit alors qu'il a du mal à organiser son temps et que je mérite une personne qui m'accorde 100% de son temps (ce n'est pas du tout ce que je demande mais bref) et qu'il voit bien que ça commence à m'affecter mais qu'il ne veut pas faire de fausses promesses pour les semaines à venir. Et là je le sens venir, le mec qui se préfère se rétracter plutôt que de faire des efforts pour que ça marche. Du coup je mets les pieds dans le plat et je lui dis qu'au bout de quatre mois de relation, je suis tombée amoureuse, que moi je voyais plus loin que les prochaines semaines et que ce qui m'intéressait, c'était de savoir ce qu'il ressentait et s'il se projetait avec moi. Et bien, non, grande surprise, il ne ressent qu'un attachement et ne projette rien de concret avec moi.
Je vous épargne la suite de la conversation car elle n'a pas grand intérêt, elle se résume en accusations de ma part et en justifications de la sienne, mais en gros, on n'est pas du tout sur la même longueur d'onde, et il m'a dit pour clore la conversation qu'il serait égoïste de sa part de me demander de continuer notre histoire car il n'avait pas l'assurance que les sentiments finiraient par venir de son côté, mais autant vous dire que ce n'était même pas une option pour moi.
Bon, les déceptions amoureuses, ça arrive. Mais là, ça fait beaucoup. C'est la quatrième que j'enchaîne en cinq ans. Et je ne comprends pas pourquoi. Parce que ça se passe bien quand je les rencontre, ces garçons. Parce qu'il y a du rire, de l'attraction, de la complicité, du sexe qui fait vibrer, des échanges sincères, du partage.
Je ne comprends pas qu'on puisse vivre les mêmes moments et avoir de ressentis complètement opposés. Je ne comprends pas qu'on ne puisse pas avoir envie de prolonger ce qu'on était en train de construire alors qu'on ne vivait que des moments chouettes jusque là. Je ne comprends pas pourquoi je ne fais jamais partie de leurs projets. Qu'est-ce qu'il y a de si rebutant chez moi ? Est-ce qu'on me cache quelque chose ? Pourtant je fais attention à ne pas être "trop" : trop bizarre, trop chiante, trop gentille, trop attentionnée, trop collante, trop envahissante, trop demandeuse. Je fais attention à mon apparence, à mon hygiène. Je fais du sport pour rester saine, je lis pour rester éveillée, je sors pour rester connectée au monde. Je fais des trucs qui me plaisent, je vis ma vie pour moi, je suis indépendante, mais je sais faire de la place aux personnes qui ont envie de la prendre. Alors, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qui cloche ?
Je suis terriblement déçue, voire dévastée, de l'issue de cette histoire. J'aimais tellement de choses chez ce garçon. Je l'avais trouvé si gentil, serviable et attachant lors de notre première rencontre que j'avais voulu lui laisser une chance quand il m'avait dit qu'il n'avait jamais eu de relations sérieuses mais qu'il avait quand même envie d'essayer, et finalement c'est lui qui préfère se retirer de l'équation. Et je pleure de ne plus jamais pouvoir dormir dans ses bras. Je pleure de ne plus jamais sentir ses baisers contre mon front. Je pleure de ne plus jamais l'entendre rire. Je pleure de ne plus jamais voir son sourire quand on se retrouve pour sortir. Je pleure de devoir renoncer à ce weekend en Bretagne que j'attendais avec tant d'impatience. Je pleure de devoir faire le deuil de tous les projets qu'on avait imaginés pour la suite, sans compter tous ceux que j'avais imaginés secrètement dans un coin de ma tête. Et je pleure de me retrouver seule, une nouvelle fois, en tête à tête avec ma détresse.
Je n'ai pas le courage des prochains jours, des prochaines semaines, des prochains mois. De tous ces moments où il va falloir que je me relève pour me reconstruire. Pour retrouver l'espoir que la roue tourne un jour. Mais après tant de déceptions, je me retrouve enfermée dans un schéma de peur de ne jamais être aimée. La perspective d'une vie sans amour me terrifie.
Bon, je vais me relever, je vais prendre soin de moi, je vais m'entourer des personnes qui me sont proches et me soutiennent. Comme à chaque fois. Mais il est de plus en plus difficile de ne pas se demander à quoi bon ?
C'est fini avec mon crush. On devait se voir hier soir pour dîner au restaurant, et comme à mon habitude, avant de partir au boulot, je m'étais rasée et avais préparé mes affaires pour rester dormir chez lui, sauf que j'ai compris au cours d'un échange sms plus tard dans la journée qu'il n'avait pas pris de deuxième casque de moto avec lui à son travail, et qu'il avait donc décidé que je rentrerai toute seule de mon côté ce soir là. Qu'il n'ait pas envie que je reste dormir chez lui, c'est une chose, mais qu'il n'en discute même pas avec moi au préalable, ça m'a fait vriller, et j'ai préféré annuler la soirée. Il m'a dit qu'il était désolé, qu'il n'avait pas beaucoup de temps en ce moment et qu'il pensait plutôt profiter lors de notre week-end en Bretagne, mais quand il me dit ça alors qu'il a passé ses deux derniers week-ends entiers à faire la fête avec ses potes, j'ai un peu l'impression qu'on se fout de ma tronche, alors je lui ai rappelé qu'on ne s'était pas vu depuis 10 jours et que s'il n'avait pas de temps pour moi, ça ne servait à rien d'essayer de construire quelque chose. Mon message datait alors de 15h30, et j'ai fini par recevoir une réponse à 0h45.
Il me dit alors qu'il a du mal à organiser son temps et que je mérite une personne qui m'accorde 100% de son temps (ce n'est pas du tout ce que je demande mais bref) et qu'il voit bien que ça commence à m'affecter mais qu'il ne veut pas faire de fausses promesses pour les semaines à venir. Et là je le sens venir, le mec qui se préfère se rétracter plutôt que de faire des efforts pour que ça marche. Du coup je mets les pieds dans le plat et je lui dis qu'au bout de quatre mois de relation, je suis tombée amoureuse, que moi je voyais plus loin que les prochaines semaines et que ce qui m'intéressait, c'était de savoir ce qu'il ressentait et s'il se projetait avec moi. Et bien, non, grande surprise, il ne ressent qu'un attachement et ne projette rien de concret avec moi.
Je vous épargne la suite de la conversation car elle n'a pas grand intérêt, elle se résume en accusations de ma part et en justifications de la sienne, mais en gros, on n'est pas du tout sur la même longueur d'onde, et il m'a dit pour clore la conversation qu'il serait égoïste de sa part de me demander de continuer notre histoire car il n'avait pas l'assurance que les sentiments finiraient par venir de son côté, mais autant vous dire que ce n'était même pas une option pour moi.
Bon, les déceptions amoureuses, ça arrive. Mais là, ça fait beaucoup. C'est la quatrième que j'enchaîne en cinq ans. Et je ne comprends pas pourquoi. Parce que ça se passe bien quand je les rencontre, ces garçons. Parce qu'il y a du rire, de l'attraction, de la complicité, du sexe qui fait vibrer, des échanges sincères, du partage.
Je ne comprends pas qu'on puisse vivre les mêmes moments et avoir de ressentis complètement opposés. Je ne comprends pas qu'on ne puisse pas avoir envie de prolonger ce qu'on était en train de construire alors qu'on ne vivait que des moments chouettes jusque là. Je ne comprends pas pourquoi je ne fais jamais partie de leurs projets. Qu'est-ce qu'il y a de si rebutant chez moi ? Est-ce qu'on me cache quelque chose ? Pourtant je fais attention à ne pas être "trop" : trop bizarre, trop chiante, trop gentille, trop attentionnée, trop collante, trop envahissante, trop demandeuse. Je fais attention à mon apparence, à mon hygiène. Je fais du sport pour rester saine, je lis pour rester éveillée, je sors pour rester connectée au monde. Je fais des trucs qui me plaisent, je vis ma vie pour moi, je suis indépendante, mais je sais faire de la place aux personnes qui ont envie de la prendre. Alors, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qui cloche ?

Je suis terriblement déçue, voire dévastée, de l'issue de cette histoire. J'aimais tellement de choses chez ce garçon. Je l'avais trouvé si gentil, serviable et attachant lors de notre première rencontre que j'avais voulu lui laisser une chance quand il m'avait dit qu'il n'avait jamais eu de relations sérieuses mais qu'il avait quand même envie d'essayer, et finalement c'est lui qui préfère se retirer de l'équation. Et je pleure de ne plus jamais pouvoir dormir dans ses bras. Je pleure de ne plus jamais sentir ses baisers contre mon front. Je pleure de ne plus jamais l'entendre rire. Je pleure de ne plus jamais voir son sourire quand on se retrouve pour sortir. Je pleure de devoir renoncer à ce weekend en Bretagne que j'attendais avec tant d'impatience. Je pleure de devoir faire le deuil de tous les projets qu'on avait imaginés pour la suite, sans compter tous ceux que j'avais imaginés secrètement dans un coin de ma tête. Et je pleure de me retrouver seule, une nouvelle fois, en tête à tête avec ma détresse.
Je n'ai pas le courage des prochains jours, des prochaines semaines, des prochains mois. De tous ces moments où il va falloir que je me relève pour me reconstruire. Pour retrouver l'espoir que la roue tourne un jour. Mais après tant de déceptions, je me retrouve enfermée dans un schéma de peur de ne jamais être aimée. La perspective d'une vie sans amour me terrifie.
Bon, je vais me relever, je vais prendre soin de moi, je vais m'entourer des personnes qui me sont proches et me soutiennent. Comme à chaque fois. Mais il est de plus en plus difficile de ne pas se demander à quoi bon ?

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