Childfree : je ne veux pas d'enfants
- Initiateur de la discussion Greediness
- Date de début
@Anandryne je le fais sur l'accès à la stérilisation à visée contraceptive pour les personnes sans enfant.
J'ai donc rencontré des médecins et des personnes sans enfant qui souhaitent se faire stériliser ou ont réussi.
Et euh c'est pas encore fini mais ça reflète assez bien ce qui est dit ici ^^
J'ai donc rencontré des médecins et des personnes sans enfant qui souhaitent se faire stériliser ou ont réussi.
Et euh c'est pas encore fini mais ça reflète assez bien ce qui est dit ici ^^
@Blooregard Q. Kazoo Je me rends compte que mon père est exactement dans le même cas, ma mère a toujours rêvé d'avoir des enfants et je ne sais pas trop pourquoi c'est avec lui qu'elle en a fait finalement, parce que je pense qu'il n'en voulait pas du tout. Du coup je n'ai jamais eu de vraie famille, je le considère plus comme un ami de la famille, à qui je parle sans jamais être hyper à l'aise, que comme mon père 
Personnellement je ne veux surtout pas d'enfants, et je suis bien d'accord avec toi quand tu dis qu'il est incompréhensible que des gens veuillent "forcer" d'autres personnes à en avoir, on voit bien le résultat après... Du coup je pense que je vais finir par mentionner cet exemple aux gens qui me font des remarques 
Personnellement je ne veux surtout pas d'enfants, et je suis bien d'accord avec toi quand tu dis qu'il est incompréhensible que des gens veuillent "forcer" d'autres personnes à en avoir, on voit bien le résultat après... Du coup je pense que je vais finir par mentionner cet exemple aux gens qui me font des remarques 
@Amara81 cela dépend du "public". Je n'ai pas de mal à féliciter les nouveaux parents (ou futurs lorsque c'est juste l'annonce de la grossesse) car je suis heureuse pour eux. Car c'est souvent un projet qui leur tient à cœur et leur bonheur fait plaisir à voir.
Mais j'ai du mal à "me lâcher" sur les félicitations car j'ai toujours peur que cela soit interprété comme un signe que çà y est l'envie se réveille....
(surtout quand mes parents sont à côté)
Mais personnellement je suis très heureuse pour tout ceux qui souhaitent avoir des enfants et qui y arrivent car c'est leur projet. (je partage le même point de vue pour quelqu'un qui veut faire le tour du monde et m'annonce avoir acheté les billets. c'est une super nouvelle car il l'attendait, mais çà ne veut pas dire que demain je saute dans le premier avion! )
Mais j'ai du mal à "me lâcher" sur les félicitations car j'ai toujours peur que cela soit interprété comme un signe que çà y est l'envie se réveille....
(surtout quand mes parents sont à côté)
Mais personnellement je suis très heureuse pour tout ceux qui souhaitent avoir des enfants et qui y arrivent car c'est leur projet. (je partage le même point de vue pour quelqu'un qui veut faire le tour du monde et m'annonce avoir acheté les billets. c'est une super nouvelle car il l'attendait, mais çà ne veut pas dire que demain je saute dans le premier avion! )
@Amara81 Perso je culpabilise beaucoup pour ça mais je n'arrive simplement pas à être heureuse quand il y a une naissance, grossesse, blabla. Je n'y arrive simplement pas, donc je dis rien, je me contente de sourire personnellement, et si un jour ube amie me l'annonce je serai là "ah....bon beh tant mieux pour toi..."
Idem, j'arrive pas à comprendre en quoi une grossesse est un événement heureux: fini les sorties improvisées, les voyages, les visites chez les amis, weeks end à ne rien faire, fini ton plein temps au boulot...tout tourne autour de l'enfant désormais! Tout est rythmé pour ne pas entraver ne serait-ce que la sieste, le biberon et toutes ces contraintes incroyablement nombreuses . Le nursing ( jouer, occuper, changer, faire manger l'enfant) , je trouve ça tellement répétitif et ennuyeux, en plus toutes ces "activités" sont compliquées avec cette immaturité émotionnelle (pleurs, cris, refus d'obtempérer, tester les limites de tout et n'importe quoi). Je n'aime pas quand un enfant me raconte des trucs qui n'ont ni queue ni tête pendant que je m'occupe de mon business, parce que honnêtement je m'en tamponne grave, c'est inintéressant au possible. Je ne sais pas comment c'était à l'époque mais certains enfants ne savent pas jouer SEULS, même pas 5 minutes, il y en a dont la chambre croule littéralement sous les jouets et tu vas me dire que c'est pas possible de prendre 2 playmobils et de s'inventer une histoire? M'occuper d'un enfant ça m'épuise trop, alors s'il fallait que j'en ai un en permanence avec moi je ne sais pas dans quel état je serais à l'heure actuelle. Il y a vraiment des parents qui mettent tout entre parenthèse: ne plus sortir, ne plus pratiquer de sport, abandonner leurs passions, abandonner leur sexualité pour ne plus se considérer que comme un "papa" et une "maman", se sacrifier financièrement, s'énerver beaucoup dans la journée parce que même le meilleur des petits anges fait des "crisounettes". A chaque fois qu'on m'annonce une grossesse, je ne peux m'empêcher d'avoir un peu de peine pour les futurs parents, même si eux sont très heureux et qu'on se doit d'afficher un sourire de circonstance...
@Amara81
Je ne suis pas dans le camp des childfree mais je n'envoie jamais de félicitations. Lors d'une naissance je souhaite plutôt la bienvenue à ce nouvel individu et lors d'une annonce de grossesse je me contente de dire que si les futurs parents sont heureux, alors je le suis aussi. Après tout, pour faire un enfant il s'agit surtout de baiser sans contraception et d'avoir suffisamment de chance pour qu'un spermatozoïde rencontre un ovule. A moins que la grossesse n'arrive qu'après un long parcours du combattant en PMA, cela n'a rien d'un exploit.
C'est un peu la même chose avec le mariage: j'ai été assez surprise par les félicitations qui m'ont été adressées lorsque je me suis mariée. J'avais envie de répondre que signer un bout de papier est la portée de n'importe qui
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Je ne suis pas dans le camp des childfree mais je n'envoie jamais de félicitations. Lors d'une naissance je souhaite plutôt la bienvenue à ce nouvel individu et lors d'une annonce de grossesse je me contente de dire que si les futurs parents sont heureux, alors je le suis aussi. Après tout, pour faire un enfant il s'agit surtout de baiser sans contraception et d'avoir suffisamment de chance pour qu'un spermatozoïde rencontre un ovule. A moins que la grossesse n'arrive qu'après un long parcours du combattant en PMA, cela n'a rien d'un exploit.
C'est un peu la même chose avec le mariage: j'ai été assez surprise par les félicitations qui m'ont été adressées lorsque je me suis mariée. J'avais envie de répondre que signer un bout de papier est la portée de n'importe qui
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Je ne sais pas trop si mon message à sa place ici, je pense a priori que oui vu qu'il ne s'agit pas d'une veille mais si ce n'est pas le cas, dites moi et je supprime 
Pendant quasiment toute ma vie je n'ai pas voulu d'enfant et, sans porter ce choix comme un étendard, je ne laissais jamais passé les propos négatifs sur les personnes childfree au nom de la liberté de toute persone à mener sa vie comme elle l'entend.
Aujourd'hui ma position a changée et je subis le retour de bâton d'ami.es qui sont toujours childfree: j'aurais en quelque sorte "trahi la cause" et j'apporterais de l'eau au moulin des personnes qui pensent qu'on finit toujours pas avoir envie de faire un gosse...
Ca me rend réellement triste parce que fondamentalement je n'y peux rien si j'ai changé d'avis. J'étais totalement honnête quand je disais ne pas vouloir d'enfant, et j'ai été honnête également quand j'ai senti ce désir apparaitre. Et puis, au fond, je n'ai pas tellement changée: je ne suis toujours pas gaga des enfants en général, je ne me pâme pas devant des mini chaussures ou à la vision du moindre nourrisson, quasiment aucune des mes conversations ne parlent d'enfants, et bien sur je respecte toujours la liberté de chacun sur le sujet de la maternité ou non! Tout comme par le passé je n'essayais pas de convaincre les gens que la vie est plus belle sans enfant, je ne leur chante pas le couplet aujourd'hui de l'épanouissement dans la maternité!
Evidemment je connais mes ami.es et leurs convictions mais je ne les savais pas si virulent.es et justement au nom de l'amitié, j'esperais plus d'ouverture d'esprit et d'empathie...
Pendant quasiment toute ma vie je n'ai pas voulu d'enfant et, sans porter ce choix comme un étendard, je ne laissais jamais passé les propos négatifs sur les personnes childfree au nom de la liberté de toute persone à mener sa vie comme elle l'entend.
Aujourd'hui ma position a changée et je subis le retour de bâton d'ami.es qui sont toujours childfree: j'aurais en quelque sorte "trahi la cause" et j'apporterais de l'eau au moulin des personnes qui pensent qu'on finit toujours pas avoir envie de faire un gosse...
Ca me rend réellement triste parce que fondamentalement je n'y peux rien si j'ai changé d'avis. J'étais totalement honnête quand je disais ne pas vouloir d'enfant, et j'ai été honnête également quand j'ai senti ce désir apparaitre. Et puis, au fond, je n'ai pas tellement changée: je ne suis toujours pas gaga des enfants en général, je ne me pâme pas devant des mini chaussures ou à la vision du moindre nourrisson, quasiment aucune des mes conversations ne parlent d'enfants, et bien sur je respecte toujours la liberté de chacun sur le sujet de la maternité ou non! Tout comme par le passé je n'essayais pas de convaincre les gens que la vie est plus belle sans enfant, je ne leur chante pas le couplet aujourd'hui de l'épanouissement dans la maternité!
Evidemment je connais mes ami.es et leurs convictions mais je ne les savais pas si virulent.es et justement au nom de l'amitié, j'esperais plus d'ouverture d'esprit et d'empathie...
@Cline39
Pour moi c'est vraiment un choix personnel, et tu as bien le droit (ou d'autres) de changer d'avis quand tu le souhaites ! (d'ailleurs il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ^^).
c'est vraiment dommage que tes ami.e.s réagissent comme çà... (ce qui est aussi pour moi un vrai manque d'ouverture d'esprit de leur part).
Pour moi c'est vraiment un choix personnel, et tu as bien le droit (ou d'autres) de changer d'avis quand tu le souhaites ! (d'ailleurs il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ^^).
c'est vraiment dommage que tes ami.e.s réagissent comme çà... (ce qui est aussi pour moi un vrai manque d'ouverture d'esprit de leur part).
Déjà merci pour vos réactions !! Leurs discours culpabilisants me donnaient l’impression d’être « la méchante qui a changé de camp » et j’en venais à me demander si ce n’était pas trop demandé que de vouloir qu’on respecte notre choix. Bien evidemment je n’ai pas basculé dans la tendance opposée à proner la maternité comme seul et unique manière d’épanouissement (rien que de l’écrire… brrr). J'ai essayé d'expliquer mon "cas" à mes amies, elles "m'opposent" des arguments tout à fait logiques et je n'ai rien à leur répondre que "ok, mais je en vois plus choses sous cet angle et je ne sais pas pourquoi" (cf pavé ci-dessous). Du coup le dialogue n'est pas vraiment possible...
@Greediness et @Amara81 : ce désir d’enfant n’a pas été dans mon cas une révélation mais vraiment un processus. A la base j’ai plus entamé un travail sur moi-même pour aller mieux et ça a été, avec le recul, une des conséquences.
@Greediness et @Amara81 : ce désir d’enfant n’a pas été dans mon cas une révélation mais vraiment un processus. A la base j’ai plus entamé un travail sur moi-même pour aller mieux et ça a été, avec le recul, une des conséquences.
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@Cline39 Hm, j'imagine que ce sentiment de trahison est compréhensible de la part de ces autres personnes.
J'ai à peu près ressenti le même genre de sentiment, mais dans un autre contexte.
Après, c'est vrai qu'on ne peut pas tout prévoir. Et évidemment qu'on a le droit de changer d'opinion.
Mais à mes yeux, il est important d'être honnête envers soi-même, de "marcher droit et parler juste" ("walk the walk, talk the talk", en anglais). Quand on déclame certaines idées et que dans la même journée on fait l'inverse, ça pour moi, ça passe pas. Par contre, si c'est un cheminement, ça donne beaucoup moins l'impression qu'il y a eu une trahison, dans le sens où on est restée honnête par rapport à soi-même malgré les changements d'opinion.
Après c'est une situation différente de la tienne. Et si soudainement une amie qui ne voulait pas d'enfant se met à en vouloir, je ne vois pas ce que j'aurais à lui dire de toute façon, seulement que si c'est son souhait, j'espère que ça la rendra heureuse (ou heureux, si c'est un homme), et que j'espère qu'elle sera bien certaine de sa décision car c'est un engagement à vie dont il est question.
Mais de leur point de vue, je peux à peu près comprendre et voir pourquoi elles ont été déçues. De là à avoir des réactions épidermiques, ça par contre, j'imagine que ça doit dépendre de leur vécu.
Comme tu le précises bien, tu ne fais pas non plus l'apologie de la maternité après avoir eu ton désir d'enfant et tu montres bien qu'il y a eu un cheminement dans ta pensée. Que ce n'était apparemment pas sur un coup de tête.
Mais j'imagine que certaines choses dans l'esprit et/ou le vécu de ces personnes les ont rendues aveugles à tes justifications, peut-être parce que c'est trop difficile pour elles (et pour le savoir, il faudrait le leur demander...).
J'ai à peu près ressenti le même genre de sentiment, mais dans un autre contexte.
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Après, c'est vrai qu'on ne peut pas tout prévoir. Et évidemment qu'on a le droit de changer d'opinion.
Mais à mes yeux, il est important d'être honnête envers soi-même, de "marcher droit et parler juste" ("walk the walk, talk the talk", en anglais). Quand on déclame certaines idées et que dans la même journée on fait l'inverse, ça pour moi, ça passe pas. Par contre, si c'est un cheminement, ça donne beaucoup moins l'impression qu'il y a eu une trahison, dans le sens où on est restée honnête par rapport à soi-même malgré les changements d'opinion.
Après c'est une situation différente de la tienne. Et si soudainement une amie qui ne voulait pas d'enfant se met à en vouloir, je ne vois pas ce que j'aurais à lui dire de toute façon, seulement que si c'est son souhait, j'espère que ça la rendra heureuse (ou heureux, si c'est un homme), et que j'espère qu'elle sera bien certaine de sa décision car c'est un engagement à vie dont il est question.
Mais de leur point de vue, je peux à peu près comprendre et voir pourquoi elles ont été déçues. De là à avoir des réactions épidermiques, ça par contre, j'imagine que ça doit dépendre de leur vécu.
Comme tu le précises bien, tu ne fais pas non plus l'apologie de la maternité après avoir eu ton désir d'enfant et tu montres bien qu'il y a eu un cheminement dans ta pensée. Que ce n'était apparemment pas sur un coup de tête.
Mais j'imagine que certaines choses dans l'esprit et/ou le vécu de ces personnes les ont rendues aveugles à tes justifications, peut-être parce que c'est trop difficile pour elles (et pour le savoir, il faudrait le leur demander...).
