C'est chouette que beaucoup d'entre vous ayez un rapport apaisé à votre corps.
Je suis entièrement d'accord avec le fait que glorifier son corps c'est stupide (et sexiste),
Mais je pense que le détester c'est dommage,
Du coup celleux qui ont un rapport sain et apaisé avec leur corps et leurs fluides c'est le top (bon je parle de celles qui se sentent filles, parce que c'est normal de pas apprécier un corps physique donné si on se sent autre)
Quelque part y'a du mieux au fil des générations, quand ma mère était enfant, sa mère ne lui a jamais parlé des règles, du coup elle a été terrorisée quand elle a saigné la première fois. Moi j'ai détesté mes pertes blanches parce que je croyais que c'était sale ; espérons que si j'ai une fille un jour je saurai lui transmettre une vision de son corps aussi saine et équilibrée que vous.
Au fond pour résumer ma pensée, je regrette que la société transmette une image négative du corps féminin (les règles qui horrifient les garçons quand on est ado, les pertes blanches associées à des mycoses au lieu d'être expliquées etc) SAUF si on accepte de devenir une pondeuse, et là, volte-face, extrême opposé, le corps féminin est mâgnifique, etc.
Les deux sont débiles et moi je n'ai su me défaire du premier que lorsque je suis arrivée, toute naïve, dans le second cas. Ça m'a mise en colère, parce que j'ai le sentiment d'avoir été maintenue dans une image négative de mon propre corps tant que je n'avais pas décidé de pondre un gosse, d'où la dernière phrase de mon premier post ici :
« On a le droit d'aimer son corps de femme, de le vivre comme un allié et pas un ennemi, sans pour autant vouloir de gosse ! »
Après peut-être que je suis une idiote qui n'a pas su se renseigner d'elle-même sur son propre corps tant qu’elle était childfree. J'ai l'impression que le discours sociétal m'a maintenue dans l'ignorance et le rejet de mon corps, mais peut-être que c'était à moi de dépasser ce discours. En tout cas, du jour où j'ai fait des recherches sur la conception, j'ai découvert des choses qui me semble-t-il, ne sont pas expliquées (ou peu, ou alors je suis passée à côté) quand on ne parle pas reproduction.
Mais je note que @CaraNougat et @Siya Hakurei ont dû se renseigner par elles-mêmes ou tomber par hasard sur un blog pour avoir une explication non-pathologique à leurs pertes blanches, y'a donc bien un problème quelque part. Qui est peut-être en train de changer, je suis vieille, j'ai bientôt 36 ans, et je n'ai pas vérifié à quoi ressemblent les cours de SVT maintenant.
Bon, pour le lien création / procréation je n'en rajoute pas, c'est vraiment de l'approche psy dont je parle, c'est peut-être inutile dans une conversation de non-psy.
Après je ne comprends pas en quoi ce serait choquant, c'est bien pareil en biologie, on sait que la libido a pour fonction de pousser les animaux (dont nous sommes) à se reproduire, et ce n'est pas pour autant qu'avoir de la libido = vouloir un gosse. On est pas des bêtes.
Du point de vue psy, on observe que la pulsion de création est là pour nous pousser à (pro)créer, mais idem que la libido en biologie, ce n'est pas pour autant qu'être créateur = vouloir un gosse.
On est pas esclaves de notre biologie ni de notre inconscient, même s'ils existent ; et on peut choisir d'orienter leurs pulsions vers ce que bon nous semble.
@Siya Hakurei
, mais alors le terme "sperme" doit vous sembler insupportable aussi, puisqu'il se réfère à "spermatozoïde" et donc à la fertilité ?
Vous préféreriez qu'il soit nommé "glaire pénienne", en toute logique...? mais pas sûr que les hommes trouvent ce terme charmant.
En fait, biologiquement, la salive est un mucus (fluide produit par des muqueuses), et la glaire est un fluide produit lorsque la dite muqueuse est malade, attaquée par un virus, c'est pourquoi quand on dit "glaire", on pense bien à ce truc épais et visqueux et qui va de blanchâtre à verdâtre en passant par jaune fluo, qu'on retrouve dans son mouchoir en cas de rhume.
C'est donc très étonnant (scientifiquement parlant) qu'on appelle "glaire" un fluide non-pathologique, moi je pense que c'est sexiste, et que "fluide cervical" aurait suffit.
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Je suis entièrement d'accord avec le fait que glorifier son corps c'est stupide (et sexiste),
Mais je pense que le détester c'est dommage,
Du coup celleux qui ont un rapport sain et apaisé avec leur corps et leurs fluides c'est le top (bon je parle de celles qui se sentent filles, parce que c'est normal de pas apprécier un corps physique donné si on se sent autre)
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Quelque part y'a du mieux au fil des générations, quand ma mère était enfant, sa mère ne lui a jamais parlé des règles, du coup elle a été terrorisée quand elle a saigné la première fois. Moi j'ai détesté mes pertes blanches parce que je croyais que c'était sale ; espérons que si j'ai une fille un jour je saurai lui transmettre une vision de son corps aussi saine et équilibrée que vous.
Au fond pour résumer ma pensée, je regrette que la société transmette une image négative du corps féminin (les règles qui horrifient les garçons quand on est ado, les pertes blanches associées à des mycoses au lieu d'être expliquées etc) SAUF si on accepte de devenir une pondeuse, et là, volte-face, extrême opposé, le corps féminin est mâgnifique, etc.
Les deux sont débiles et moi je n'ai su me défaire du premier que lorsque je suis arrivée, toute naïve, dans le second cas. Ça m'a mise en colère, parce que j'ai le sentiment d'avoir été maintenue dans une image négative de mon propre corps tant que je n'avais pas décidé de pondre un gosse, d'où la dernière phrase de mon premier post ici :
« On a le droit d'aimer son corps de femme, de le vivre comme un allié et pas un ennemi, sans pour autant vouloir de gosse ! »
Après peut-être que je suis une idiote qui n'a pas su se renseigner d'elle-même sur son propre corps tant qu’elle était childfree. J'ai l'impression que le discours sociétal m'a maintenue dans l'ignorance et le rejet de mon corps, mais peut-être que c'était à moi de dépasser ce discours. En tout cas, du jour où j'ai fait des recherches sur la conception, j'ai découvert des choses qui me semble-t-il, ne sont pas expliquées (ou peu, ou alors je suis passée à côté) quand on ne parle pas reproduction.
Mais je note que @CaraNougat et @Siya Hakurei ont dû se renseigner par elles-mêmes ou tomber par hasard sur un blog pour avoir une explication non-pathologique à leurs pertes blanches, y'a donc bien un problème quelque part. Qui est peut-être en train de changer, je suis vieille, j'ai bientôt 36 ans, et je n'ai pas vérifié à quoi ressemblent les cours de SVT maintenant.
Bon, pour le lien création / procréation je n'en rajoute pas, c'est vraiment de l'approche psy dont je parle, c'est peut-être inutile dans une conversation de non-psy.
Après je ne comprends pas en quoi ce serait choquant, c'est bien pareil en biologie, on sait que la libido a pour fonction de pousser les animaux (dont nous sommes) à se reproduire, et ce n'est pas pour autant qu'avoir de la libido = vouloir un gosse. On est pas des bêtes.
Du point de vue psy, on observe que la pulsion de création est là pour nous pousser à (pro)créer, mais idem que la libido en biologie, ce n'est pas pour autant qu'être créateur = vouloir un gosse.
On est pas esclaves de notre biologie ni de notre inconscient, même s'ils existent ; et on peut choisir d'orienter leurs pulsions vers ce que bon nous semble.
@Siya Hakurei
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Je trouve ça insupportable aussi c'est terme, "elixir de fertilité", franchement non, mais au secours, j'vois pas du tout ça comme ça, et oui glaire, ça me convient, c'est un fluide comme un autre. On appelle pas la salive "elixir du gout"...
, mais alors le terme "sperme" doit vous sembler insupportable aussi, puisqu'il se réfère à "spermatozoïde" et donc à la fertilité ?
Vous préféreriez qu'il soit nommé "glaire pénienne", en toute logique...? mais pas sûr que les hommes trouvent ce terme charmant.
En fait, biologiquement, la salive est un mucus (fluide produit par des muqueuses), et la glaire est un fluide produit lorsque la dite muqueuse est malade, attaquée par un virus, c'est pourquoi quand on dit "glaire", on pense bien à ce truc épais et visqueux et qui va de blanchâtre à verdâtre en passant par jaune fluo, qu'on retrouve dans son mouchoir en cas de rhume.
C'est donc très étonnant (scientifiquement parlant) qu'on appelle "glaire" un fluide non-pathologique, moi je pense que c'est sexiste, et que "fluide cervical" aurait suffit.
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