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Non, tu n'es pas la seule! J'apprécie beaucoup les bébés (0 - 3 ans), et si je ne suis pas émerveillée par les enfants plus âgés, je n'ai cependant aucun soucis avec eux. Je suis l'aînée d'une grande fratrie, mais tout le monde a grandi et est devenu relativement autonome, donc parfois ça me manque de ne plus avoir de bébé dont m'occuper... Il arrive même que je me sente nostalgique quand je vois des vêtements pour nouveaux nés
@Liluuuy moi non plus je ne déteste pas (plus) les enfants
Après ça dépend desquels parce qu'ils ont des personnalités différentes, mais pendant un moment j'avais très peur que montrer un quelconque intérêt pour un enfant remettrais encore plus en question ma position de CF vis à vis des gens qui m'entourent (genre "ça te va tellement bien" "tu vois tu aimes ça"...) et aujourd'hui je suis passée au delà de ça.
(je comprends tout à fait que d'autres ne soient pas dans le même cas et n'aiment juste pas les enfants)
Après je ne suis pas fan des touts petits parce que les interactions avec eux sont vraiment très limités et les changements de couche & co c'est pas mon truc, mais dès qu'ils parlent on peut s'entendre.
Donc maintenant j'assume de ne pas vouloir d'enfants et de vouloir quand même être la tatie préférée de ma nièce et celles de mon copain
@Liluuuy suis pas offensée
"élixir" est un terme emprunté à la symptothermie, personnellement je préfère "fluide" qui est plus neutre et j'aime pas "glaire" ni "perte" qui sont négatifs à mes yeux...
@L'océan de la vie : J'avais vu un TEDx très intéressant sur le parcours d'une femme qui a décidé de faire une ligature des trompes (après, c'est une américaine, donc c'est peut-être un "biais" dans l'expérience qui peut être vécue, mais c'était pas mal comme témoignage).
Je l'aurais bien partagé ici, mais faudrait que je retrouve le lien
@Carlawn : Là on parle vraiment plus de ressenti personnel je pense. Bien sûr que sous prétexte qu'une relation ne dure pas jusqu'à la mort, ça veut pas dire qu'on pourra pas passer de bons moments et tout, ça j'en ai bien conscience. Mais pour autant, je préfère savoir à quoi m'en tenir, et je n'irais pas faire de paris sur la possibilité que l'autre change d'avis (s'il veut des enfants). Si je rencontre un homme pour qui c'est important d'avoir un jour des enfants, je préfère le laisser voguer vers d'autres flots et avoir l'opportunité de réaliser ce projet de vie (avec quelqu'un d'autre, du coup) plutôt que de me lancer dans une relation vouée à finir (parce que, comme je le disais, je ne veux pas partir du principe qu'il changera d'avis, ce qui en plus pourrait me mettre dans la même situation - que je ne trouve pas saine - que ces personnes qui pensent qu'un jour leur partenaire voudra des enfants comme elles). Et me laisser au passage moi aussi la possibilité de rencontrer quelqu'un qui sera en accord avec moi sur ce point là !
Et de façon générale, je suis quelqu'un qui n'aime pas tourner autour du pot et qui préfère savoir dans quoi elle s'engage, donc c'est important pour moi de fixer certaines choses dès le départ.
j'avais très peur que montrer un quelconque intérêt pour un enfant remettrais encore plus en question ma position de CF vis à vis des gens qui m'entourent
Je trouve ça assez intéressant.
Parce que je pense que y a plusieurs childfree qui se sont senti·e·s (ou se sentent) presque "obligé·e·s" d'avoir une attitude de rejet total envers les enfants & cie, d'en faire limite trop (ou tout simplement comme toi d'éviter de montrer le moindre intérêt), justement pour ne pas avoir à se justifier après envers autrui de ce qui pour certaines personnes parait paradoxale (ne pas vouloir d'enfants mais bien s'entendre avec/les aimer/etc)
Moi par exemple, à une époque, j'avais tendance à être un peu en mode "Je déteste les enfants", "Les enfants c'est nul " (gros résumé ) et tutti quanti (alors qu'en vrai... bon j'ai rien de particulier contre les enfants de façon générale, quoi ).
C'est vrai que j'en ai jamais parlé directement avec d'autres childfree, mais j'ai l'impression de pas être la seule à avoir fait ça
@Pomella vraiment je suis désolée si mes propos sont perçus comme natalistes, ce n'est pas du tout mon idée, au contraire, je trouve que c'est aussi beau (voire plus !) d'être créateur que procréateur, d'ailleurs j'ai une pratique artistique qui existait déjà quand j'étais CF et j'en suis bien plus fière que de ma capacité à procréer, qui n'a rien à voir avec le mérite, contrairement à mes dessins par ex.
Et dire "mon bébé" à son chat ou au sujet de son entreprise ne fait pas des gens des parents, au contraire, ça veut juste dire qu'on aime son chat ou qu'on se sent "créateur" de son entreprise.
Bon promis j'arrête le débat, et re-promis je ne ressens aucune condescendance pour les CF, je l'ai été, je crois que c'est un choix respectable, courageux (vu la société dans laquelle on vit) et justement je regrette qu'on associe toujours le corps des femmes à la procréation, c'est ce qui m'a poussé à détester mon corps, alors que si on m'avait foutu la paix avec ça, j'aurais peut-être vécu mes années CF en aimant mon corps et mes fluides corporels.
Pour rebondir sur la conversation sur les fluides corporels, personnellement ce qui m'agace profondément c'est cette "glorification" du corps féminin et plus particulièrement de sa fonction procréatrice. Pour moi, c'est en lien avec la sacralisation de la maternité : c'est une manière de remettre les femmes à la place qui leur a été assignée (la sphère privée), et c'est profondément sexiste... même si on pourrait croire que ça a l'effet inverse.
Perso, je n'ai jamais vu mon corps comme "magique", et quand j'ai mes règles ou que je vois des pertes blanches dans ma culotte je ne me dis pas : "waouh, c'est incroyable, je suis si fière de ma fertilité !" (c'est un discours qu'on retrouve souvent chez les psys quand ils/elles parlent des adolescentes qui découvrent qu'elles ont leurs règles pour la 1ère fois, du genre "leur nouveau corps les effraie et les intrigue tout à la fois, car c'est une chose incroyable que de se découvrir fertile, avec un corps capable de créer la vie", et autre bullshit ==> je sais pas vous mais quand j'ai eu mes règles à 12 ans, j'étais bien loin de penser à ce genre de choses). En tout cas, ce qui est certain, c'est que le conditionnement sociétal commence très tôt.
J'aime mon corps, et je n'en ai pas peur, mais je ne l'associe pas à la procréation, car 1) je m'en fous complètement pour le moment, 2) c'est terriblement réducteur.
Et ça m'agace terriblement quand je vois des discours sacralisants sur la féminité, l'essence féminine, les fluides corporels féériques, le pouvoir magique du corps de la Fâme. Il n'est pas du tout question ici de rejeter son corps, et ce qu'il est capable de produire, mais est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord une bonne fois pour toutes sur le fait qu'associer systématiquement le corps féminin à la fertilité/la procréation est totalement sexiste ?
Est-ce qu'on réifie autant le corps des hommes (qui sont pourtant plus longtemps fertiles que les femmes !), en rappelant sans cesse que leur sperme est un élixir magique, que leurs couilles détiennent le secret de la vie ou je ne sais quel bullshit ? Je ne crois pas. Et ça dit bien ce que ça veut dire.
@Liluuuy Moi j'aime beaucoup les gosses, je bosse d'ailleurs dans une crèche J'adore jouer avec eux et les voir grandir. Passé 3 ans, je dirais que ça dépend des gosses, certains commencent à trop ressembler à leurs parents, et c'est malheureusement pas toujours à leur avantage.
Mais j'apprécie aussi de rentrer chez moi après le boulot au calme et m'occuper de moi-même
@Vespertina Après je pense que c'est différent quand ta décision personnelle est irrévocable. Moi, je me sens childfree aujourd'hui, mais je me laisse le droit de changer d'avis, donc ça me dérange pas d'avoir ce genre d'attentes envers mon copain (surtout qu'il en a également de son côté). Bon après, le problème, c'est qu'il veut un enfant juste avec moi et pas avec une autre, donc je sais pas quelle sera la réaction dans quelques années si jamais je reste CF quand la question se posera vraiment
@Vespertina : Je me suis déjà fait la même réflexion sur le fait d'exagérer (voir d'inventer) son ressenti négatif vis à vis des enfants quand on est childfree pour donner le moins possible d'argument à celleux qui sont persuadés qu'on changera d'avis. Je crois que je l'avais évoqué ici d'ailleurs. Je l'ai fait quand j'étais plus jeune alors qu'en vrai j'y suis plus indifférente qu'autre chose.
Après je ne suis pas quelqu'un de sociable, la plupart des gens m'indifférent/m'agacent donc je crois sur ce point je traite les enfants de la même manière que les adultes. J'aime pas les autres humains tout court, pas juste les enfants.
@Chat-au-Chocolat : Ton message dit tout. Je n'ai aucun rejet de mon corps parce que sa fertilité m’indiffère autant que sa capacité à digérer ce que je mange. Il peut le faire, cool pour lui mais c'est une fonction biologique comme les autres. Je vois pas l'intérêt de bugger dessus en mode "Wow c'est incroyable ce que le corps humain peut faire". C'est pas incroyable, c'est la base, je vois en quoi le système reproductif serait plus fascinant et incroyable que la digestion. A choisir je préférerais même la digestion à étudier, ça me fascine vachement plus comment notre corps est capable de faire le tri entre ce dont on a besoin ou pas et de se débarrasser de ce qui est inutile.
@Liluuuy Idem, aucun soucis avec les enfants, j'ai même un petit regret à ne pas en avoir mais les raisons qui font que je n'en veux pas sont bien plus nombreuses et importantes à mon sens.
@Whitemountain Oui je suis au courant, pardon pour la comparaison maladroite, c'était pour citer mon vécu personnel (qui concernela vasectomie de mon conjoint et non les docteur.e.s en gynécologies, d'où l'interrogation) et j'aurai pu insister plus dans ma phrase sur la plus grande difficulté pour les femmes de se faire entendre.
Les pertes blanches, ça m'a dégoûtée un petit moment, jusqu'à ce que je tombe par pur hasard à l'adolescence sur un blog dont je ne me rappelle plus le nom, dont l'autrice répétait régulièrement qu' "on a des pertes blanches parce que le vagin est auto-nettoyant, et moi, je trouve ça génial". C'est couillon, mais cette phrase m'a toujours fait beaucoup de bien, et pas seulement parce que grâce à elle je me suis mise à imaginer mes pertes blanches comme un liquide magique qui vire les champignons et les mauvaises bactéries de l'intérieur de mon corps, et qui du coup me protège des infections. Je sais pas qui est venu en premier entre l'oeuf et la poule, mais aujourd'hui j'ai un rapport complètement décomplexé avec mes propres fluides corporels. Avec ceux des autres personnes c'est une autre histoire, mais je pense être à un niveau de relaxitude rare par rapport à mes fluides à moi.
J'ai jamais eu l'impression de manquer de connaissances sur mon propre corps et la manière dont il fonctionne, je crois que j'ai eu la chance d'avoir eu déjà des bon.ne.s profs de SVT en première et terminale (bon, c'est vrai que j'étais en section S). Je me rappelle très clairement de mes cours sur la reproduction et les cycles """féminin.ne.s""" qui mentionnaient des termes comme la phase lutéale, le corps jaune, l'endomètre, les niveaux d'oestrogène et de progestérone... (bon, par contre j'étais très confuse à cause du nom "glaire cervicale", mais pas parce que le terme me dérangeait ou me dégoûtait : je me demandais juste ce que ça pouvait bien foutre dans le vagin si ça s'appelait "glaire CERVICALE"... et c'est seulement des années après que j'ai fini par apprendre que le col de l'utérus se dit "Cervix" en anglais, et que du coup la glaire cervicale n'avait aucun rapport avec le cerveau )Tout comme @Pomella et @Ouestrion , appeler ça "l'élixir de fertilité" me dérange pas mal, pour les mêmes raisons qu'iels ont déjà mentionnées. Pour l'instant je suis relativement en paix avec mon appareil reproducteur. Peut-être que c'est parce que j'ai un peu de déni par rapport à la fonction de mon appareil génital, et que ce déni m'aide à faire en sorte de ne pas paniquer quand je pense à mon utérus et à mes ovaires, je sais pas trop. Par contre, je sens que si je commence à appeler ma glaire cervicale par un nom comme "élixir de fertilité", ou que mon entourage se met à me balancer des horreurs essentialistes sur la bôté du corps féminin, la puissance délicate que me confèrent mes règles, le pouvoir nourricier de mes seins ou que-sais-je encore... je vais très, très mal le vivre (déjà que ça me fout mal à l'aise rien que de l'écrire...)
C'est peut-être par dissonance cognitive (et parce que j'ai la relative chance d'avoir toujours eu des cycles très cools qui me dérangent pas trop, ce qui fait que je les ai jamais trop questionnés ou remis en question), mais je crois que je n'ai jamais associé les menstruations au fait d'être fertile ou de devoir faire des enfants. Ca ne m'a jamais empêché de savoir dès ma plus tendre enfance que je ne voulais surtout pas devenir mère et avoir d'enfant, mais étrangement, même si je sais pertinemment ce qu'elles représentent pour les personnes pourvues d'un utérus, j'ai beaucoup de mal à faire consciemment l'association "règles = je suis fertile et je peux faire des bébés" Le fait d'avoir un utérus et les ovaires qui vont avec me fait parfois sentir vulnérable par rapport au risque de grossesse, mais les règles elles-même, j'ai beau savoir ce qu'elles impliquent par rapport à mes cycles, une partie de moi les détache totalement de ma fertilité et du processus reproductif. Pour moi ça veut juste dire que je saigne par le vagin pendant 4 ou 5 jours une fois par mois (enfin, à peu près... parfois c'est 20 jours, parfois c'est 60, c'est un peu l'anarchie).
Quant à la théorie "énergie créative = envie de procréer"... Je suis autiste et dépressive (et possiblement cyclothymique aussi), je pense que ces deux états de fait sont bien plus responsable de mon manque d'énergie au quotidien que ma non-envie de reproduction, et pourtant j'ai une certaine fibre artistique. Je dessine régulièrement, et je suis en train de me lancer à mon rythme dans l'écriture d'un roman depuis quelques temps. Je trouve assez dérangeant (et très étrange) cette comparaison entre envie de procréer et création artistique. Le seul lien que je fais entre les deux, c'est le lien linguistique qui fait qu'on a décidé de prendre le mot "création" et de le foutre dans un synonyme de "reproduction biologique", parce qu'à un moment une partie de la société s'est dit que faire un enfant, ça implique de créer ledit enfant.
@Sildan Sans vouloir te vexer, appeler la glaire cervicale un élixir de fertilité c'est pas mieux à mon avis... Enfin personnellement pour moi ça me rappelle encore une fois que la femme n'est qu'un incubateur et ça me révulse. Après libre à toi d'utiliser ce terme si tu le préfère ! Sinon je suis 100% d'accord sur l'enfer qu'est la contraception, et à quel point le prix à payer peut-être lourd pour les femmes childfree. J'ai un stérilet en cuivre et j'en suis plutôt contente en dehors de saignements et douleurs assez régulières, mais le fait qu'aucune contraception ne soit 100% efficace m'angoisse car je ne veux absolument pas tomber enceinte.
J'ai 27 ans et jamais une seule fois dans ma vie je n'ai voulu d'enfants, ça remonte jusqu'à ma propre enfance ou je refusais de m'associer à la maternité et détestait les jouets bébés et autres. Je n'ai aucun instinct maternel (seul mes chats et mon copain ont le droit à mon affection ), et bien que très empathique cela s'arrête dès qu'il s'agit de bébés ou d'enfants, où là je ne ressent que de l'agacement.
Donc en soi je ne semble pas partie pour changer d'avis, mais ne cesser de voir ces témoignages de femmes qui font un 180 à 30 ans parfois que ça donne l'impression que je n'aurais pas le choix, que je serais esclave de mes hormones et ça me fait très peur. Je suis malade et avoir un enfant détruirait mon corps et ma vie, ainsi que celui de l'enfant qui hériterait de cette maladie.
J'espère sincèrement que ça n'arrivera jamais car je serais perdante dans tout les cas. Autant je suis bien d'être une femme autant je rejette viscéralement la maternité, et ça me tue que les deux soient systématiquement associées.
je rassure tu as le choix, plein de femme n'ont pas fait ce changement, et sont très heureuse, je peux t'en citer plein dans ma propre famille. Après je comprends ton point de vue, et parfois moi même je me sens décrédibiliser par d'ancienne childfree qui ont changer d'avis, parce que l'homme à donner envie. Pour moi c'est pas un homme qui change les choses, mais rappelle toi qu'on est toute différentes, qu'on a toutes notre libre arbitre et que les bouffé d'hormones tout le monde n'en a pas, et que même si t'en a ça veut pas dire que tu vas pondre un gosse, donc enjoy !
Pour rebondir sur la conversation sur les fluides corporels, personnellement ce qui m'agace profondément c'est cette "glorification" du corps féminin et plus particulièrement de sa fonction procréatrice. Pour moi, c'est en lien avec la sacralisation de la maternité : c'est une manière de remettre les femmes à la place qui leur a été assignée (la sphère privée), et c'est profondément sexiste... même si on pourrait croire que ça a l'effet inverse.
Perso, je n'ai jamais vu mon corps comme "magique", et quand j'ai mes règles ou que je vois des pertes blanches dans ma culotte je ne me dis pas : "waouh, c'est incroyable, je suis si fière de ma fertilité !" (c'est un discours qu'on retrouve souvent chez les psys quand ils/elles parlent des adolescentes qui découvrent qu'elles ont leurs règles pour la 1ère fois, du genre "leur nouveau corps les effraie et les intrigue tout à la fois, car c'est une chose incroyable que de se découvrir fertile, avec un corps capable de créer la vie", et autre bullshit ==> je sais pas vous mais quand j'ai eu mes règles à 12 ans, j'étais bien loin de penser à ce genre de choses). En tout cas, ce qui est certain, c'est que le conditionnement sociétal commence très tôt.
J'aime mon corps, et je n'en ai pas peur, mais je ne l'associe pas à la procréation, car 1) je m'en fous complètement pour le moment, 2) c'est terriblement réducteur.
Et ça m'agace terriblement quand je vois des discours sacralisants sur la féminité, l'essence féminine, les fluides corporels féériques, le pouvoir magique du corps de la Fâme. Il n'est pas du tout question ici de rejeter son corps, et ce qu'il est capable de produire, mais est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord une bonne fois pour toutes sur le fait qu'associer systématiquement le corps féminin à la fertilité/la procréation est totalement sexiste ?
Est-ce qu'on réifie autant le corps des hommes (qui sont pourtant plus longtemps fertiles que les femmes !), en rappelant sans cesse que leur sperme est un élixir magique, que leurs couilles détiennent le secret de la vie ou je ne sais quel bullshit ? Je ne crois pas. Et ça dit bien ce que ça veut dire.
Je suis totalement d'accord avec toi. Pareil, quand j'ai eu mes règles pour la première fois, je suis pas senti magique, j'ai trouvé ça pas super clean, déprimant (perte de controle du corps, un liquide qui coule sans que tu puisses le retenir), et surtout très chiant. Jamais il me serai veni à l'esprit de me dire "han trop magique j'peux faire des enfants" et puis, ça n'a RIEN de magique, toute femelle de la terre le fait...la femme, comme la chatte ou la chienne etc peut avoir des petits, bon bah ok.
Pour les trucs sacralisant la femme, pareil, je trouve ça affreusement sexiste et réducteur, genre enfaite on est styley parce qu'on peut faire des beybey? on peut pas être styley pour autre chose? notre culture, notre intelligence, juste parce qu'on est des simples personnes?
Je trouve ça insupportable aussi c'est terme, "elixir de fertilité", franchement non, mais au secours, j'vois pas du tout ça comme ça, et oui glaire, ça me convient, c'est un fluide comme un autre. On appelle pas la salive "elixir du gout"...donc voila, ça me gave autant que toi, d'avoir l'impression d'être soit disant magique, merveilleuse, parce qu'on peut faire des gosses, pour moi c'est tout l'inverse.