Phileas Fogg;2870793 a dit :@Tea Time, j'ai été dans ta situation... Mais je comprends ton amie. J'ai dû vivre plusieurs semaines chez une connaissance (dont j'étais proche) et elle a eu des comportements que j'estimais brûlants : elle ne me regardait pas, ou me faisait des reproches, elle était énervée, elle dégueulassait tout, mangeait avant moi en prenant toute la place sur la table si bien que je ne pouvais pas dîner, etc. Il faut bien entendre que c'est difficile, selon la façon dont la personne a investi son logement, de le scinder (de le partager). Nous nous identifions à notre espace, il est notre psychisme, et parfois nous vivons très mal le fait qu'il soit envahi par un ou une autre. N'en fais pas une histoire personnelle, ce n'est pas contre toi. Votre amitié n'est sans doute pas fichue ! Les choses peuvent revenir normalement après ton départ. Tu verras aussi combien c'est chouette d'avoir un appartement pour soi. C'est mieux pour vous deux. Si cela peu te rassurer (ou pas), j'ai été sans domicile fixe durant six mois, et même si j'ai dû aller aux rattrapages pour valider mon semestre, je l'ai eu quand même.
Je comprend, et suis d'ailleurs tout à fait en accord avec ton avis. Là où je ne comprend pas: c'est que cette proposition de collocation vient d'elle et non de moi. Ce n'est pas un service que je lui ai demandé, c'est un service qu'elle a voulue me rendre. Alors pourquoi revenir sur sa décision deux semaines plus tard, alors que je me suis engagée sur certaines choses? C'est là où je tombe en désaccord avec elle: elle s'engage sur plusieurs choses et revient sur sa décision peu de temps après. Pour le reste, je comprend que ce n'est certainement pas plaisant de devoir partager son espace de vie avec quelqu'un. Elle n'a du envisager que le côté "positif" de ma présence, et maintenant qu'elle voit le négatif de cette situation elle ne cherche pas à s'en accommoder du fait que c'est son "chez elle" et non "chez nous/moi". J'attend l'appartement et l'autonomie qui va avec impatiemment, et elle sera aussi contente que moi le jour où je partirai. Cependant, je ne pense pas que notre amitié y survivra.