@TheOnlyHenriette
Hors toute question liée aux choix des contraceptifs, j'estime que, oui, s'il n'assume pas sa part de responsabilité dans l'éducation de cet enfant, c'est un connard égoïste.
Est-ce bien de ne pas reconnaitre son enfant dans sa situation (à priori pas de problèmes de santé/de finances/de trauma qui l'en empêcheraient) ? Est-ce bien de ne pas contribuer à son éducation ? Est-ce bien d'apparaitre comme une fleur dans sa vie après avoir consciencieusement évité les années cruciales de son développement ?
Le fait de se poser ces questions fait de lui un humain décent mais pas autant quelqu'un de bien, ni empathique. Parce que pour être quelqu'un de bien, on doit non seulement se demander ce que l'on doit aux autres, mais on doit aussi le leur donner et cela, parfois, au détriment de ses propres aspirations. Et pour être quelqu'un d'empathique, il faut se demander ce que ça va faire à son enfant de ne pas avoir de père parce que celui-ci préfère vivre sa vie comme si son enfant n'existait pas.
Après qu'il se demande comment faire pour répondre au mieux à ses obligations, ça, c'est plutôt positif, mais je n'ai pas vu dans son courrier de réflexion sur comment il pourrait contribuer à l'éducation de cet enfant et comment échanger avec la futur mère sur ce sujet.
Que cela soit un choc pour lui, ça se comprend : il n'avait pas prévu et pas envie d'être père. Et c'est un changement assez énorme pour qu'il doive accuser le coup. Par contre, je ne vois pas comment il est possible de lui dire qu'il sera quelqu'un de bien s'il ne prend pas ses responsabilités vis à vis de l'enfant.
Hors toute question liée aux choix des contraceptifs, j'estime que, oui, s'il n'assume pas sa part de responsabilité dans l'éducation de cet enfant, c'est un connard égoïste.
Est-ce bien de ne pas reconnaitre son enfant dans sa situation (à priori pas de problèmes de santé/de finances/de trauma qui l'en empêcheraient) ? Est-ce bien de ne pas contribuer à son éducation ? Est-ce bien d'apparaitre comme une fleur dans sa vie après avoir consciencieusement évité les années cruciales de son développement ?
Le fait de se poser ces questions fait de lui un humain décent mais pas autant quelqu'un de bien, ni empathique. Parce que pour être quelqu'un de bien, on doit non seulement se demander ce que l'on doit aux autres, mais on doit aussi le leur donner et cela, parfois, au détriment de ses propres aspirations. Et pour être quelqu'un d'empathique, il faut se demander ce que ça va faire à son enfant de ne pas avoir de père parce que celui-ci préfère vivre sa vie comme si son enfant n'existait pas.
Après qu'il se demande comment faire pour répondre au mieux à ses obligations, ça, c'est plutôt positif, mais je n'ai pas vu dans son courrier de réflexion sur comment il pourrait contribuer à l'éducation de cet enfant et comment échanger avec la futur mère sur ce sujet.
Que cela soit un choc pour lui, ça se comprend : il n'avait pas prévu et pas envie d'être père. Et c'est un changement assez énorme pour qu'il doive accuser le coup. Par contre, je ne vois pas comment il est possible de lui dire qu'il sera quelqu'un de bien s'il ne prend pas ses responsabilités vis à vis de l'enfant.