@Azurhibis : buh J'aurais bien aimé être là en renfort pour t'aider à leur faire comprendre que leurs bons sentiments à base de relaxation hétéronormée elles peuvent se les mettre dans le fion.
, merci beaucoup, vraiment, ta réponse me permet de mieux comprendre ce que iels ont ressenti... C'est fou, quand même, la crispation que ça peut générer, dès qu'on parle de "genre" et d'orientation sexuelle... on ne dit jamais aux hétéros cisgenres de ne pas se coller une étiquette/se mettre dans une case (je saute d'une idée à l'autre, mais je me rappelle avoir eu des idées assez homophobes avant de capter que j'étais bie, et pendant les débats anti-mariages pour tous, je me sentais en colère quand j'entendais des gens s'exprimer pour => tout ça pour dire que je trouve qu'on tombe vite dans l'impossibilité du dialogue... il m'a fallu comprendre que j'étais attirée par les filles pour ensuite changer de position (le féminisme m'a aidé d'ailleurs). Bref, je ne crois pas d'ailleurs que le prof se soit remis en question, pour lui, le "genre" se réduisait à débat théorique et abstrait, il n'avait pas du tout l'air de comprendre qu'on parle en fait de vraies personnes se heurtant beaucoup trop souvent à des discriminations à cause de mecs comme lui).Souvent quand des proches font ce genre de remarque et que je réagis, je me rends compte que leur agacement est lié à l'impression que les termes font naître les différences