Je m'en veux de penser ça, mais je pense que les militant.e.s devraient jeter l'éponge.
Je veux dire, quasiment tous les militantismes sont motivés quasi exclusivement par la foi en une amélioration future. Ça fait bien 20 ans que je constate ça, et depuis toutes ces années, je n'ai pas l'impression que ça se concrétise, si ce n'est de façon très très limitée et vouée à s'écrouler à la moindre pichenette. Du coup, faute de preuve du contraire, je me dis que finalement, les espoirs sont vains.
Pire encore: la plupart (pour ne pas dire presque toutes) les dystopies sont en passe de se réaliser (voire le sont déjà), et des problèmes de société déjà dénoncés il y a quelques siècles (voire millénaires) sont soit toujours présents, soit en passe de revenir. D'ailleurs, il n'y a, il me semble, pas une seule époque de l'histoire humaine qui soit plus enviable qu'une autre, un peu comme si quelque chose dans le fonctionnement de l'humain nous imposait cela comme une fatalité.
Et le simple fait que les classes dirigeantes étaient pour beaucoup d'entre-eux des psychopathes, donc irrémédiablement dépourvus d'empathie n'a fait que m'achever.
En bref, pour paraphraser le synopsis de Snowpiercer, «L'être humain ne changera jamais».
Je veux dire, quasiment tous les militantismes sont motivés quasi exclusivement par la foi en une amélioration future. Ça fait bien 20 ans que je constate ça, et depuis toutes ces années, je n'ai pas l'impression que ça se concrétise, si ce n'est de façon très très limitée et vouée à s'écrouler à la moindre pichenette. Du coup, faute de preuve du contraire, je me dis que finalement, les espoirs sont vains.
Pire encore: la plupart (pour ne pas dire presque toutes) les dystopies sont en passe de se réaliser (voire le sont déjà), et des problèmes de société déjà dénoncés il y a quelques siècles (voire millénaires) sont soit toujours présents, soit en passe de revenir. D'ailleurs, il n'y a, il me semble, pas une seule époque de l'histoire humaine qui soit plus enviable qu'une autre, un peu comme si quelque chose dans le fonctionnement de l'humain nous imposait cela comme une fatalité.
Et le simple fait que les classes dirigeantes étaient pour beaucoup d'entre-eux des psychopathes, donc irrémédiablement dépourvus d'empathie n'a fait que m'achever.
En bref, pour paraphraser le synopsis de Snowpiercer, «L'être humain ne changera jamais».