Le coeur lourd ? C'est ici.
- Initiateur de la discussion Pierre Paul Jacques
- Date de début
@Fiel
Tous les petits problèmes sont importants
Il n'y a pas d'échelle dans ce qui peut nous faire mal.
Si j'enlève cette chose de ma vie je vais très bien! Et même que je n'y pense presque jamais.
J'ai des amis supers que je connais depuis 15 ans, un amoureux avec lequel je veux faire ma vie, un papa génial, une "step-mom" courageuse qui a vu débarqué chez elle deux oisillons en mauvais état et qui nous a accueillis les bras ouvert dans sa vie et dans sa maison. Puis j'ai décidé de zapper ma mère, je n'ai plus besoin de son approbation pour voir ma famille de ce coté-là.
Alors je vois mon oncle et ma grand-mère et c'est chouette.
J'ai finalement décroché mon diplôme de Sorbonne, je suis maintenant expatriée et je gagne plein de sous.
Alors oui j'ai galéré comme pas possible, j'ai eu des périodes où je n'avais pas de chez moi, j'ai dormi dans une cave qu'on me faisait payer 500€, où je ne mangeais qu'une fois par jour parce que j'avais pas les moyens de plus.
Mais aujourd'hui ça va plutôt bien.
J'y pense de temps en temps, de comment ça aurait pu se passer autrement. Et quelle personne je serai devenue dans un environnement normal. Mais on refait pas l'Histoire... Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'en sortir avec ce genre de "bagage"
Et surtout j'ai envie d'aider des les autres. Pour que quelqu'un n'ai pas à vivre ce que j'ai vécu. Un peu de soutien m'a juste permis de garder pied.
Alors non, tous les problèmes se valent. C'est pas parce qu'on a mal qu'on a moins mal que les autres.
Tous les petits problèmes sont importants
Il n'y a pas d'échelle dans ce qui peut nous faire mal.Si j'enlève cette chose de ma vie je vais très bien! Et même que je n'y pense presque jamais.
J'ai des amis supers que je connais depuis 15 ans, un amoureux avec lequel je veux faire ma vie, un papa génial, une "step-mom" courageuse qui a vu débarqué chez elle deux oisillons en mauvais état et qui nous a accueillis les bras ouvert dans sa vie et dans sa maison. Puis j'ai décidé de zapper ma mère, je n'ai plus besoin de son approbation pour voir ma famille de ce coté-là.
Alors je vois mon oncle et ma grand-mère et c'est chouette.
J'ai finalement décroché mon diplôme de Sorbonne, je suis maintenant expatriée et je gagne plein de sous.
Alors oui j'ai galéré comme pas possible, j'ai eu des périodes où je n'avais pas de chez moi, j'ai dormi dans une cave qu'on me faisait payer 500€, où je ne mangeais qu'une fois par jour parce que j'avais pas les moyens de plus.
Mais aujourd'hui ça va plutôt bien.
J'y pense de temps en temps, de comment ça aurait pu se passer autrement. Et quelle personne je serai devenue dans un environnement normal. Mais on refait pas l'Histoire... Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'en sortir avec ce genre de "bagage"
Et surtout j'ai envie d'aider des les autres. Pour que quelqu'un n'ai pas à vivre ce que j'ai vécu. Un peu de soutien m'a juste permis de garder pied.
Alors non, tous les problèmes se valent. C'est pas parce qu'on a mal qu'on a moins mal que les autres.
E
ephemere-2
Guest
Il me manque.
J'ai trouvé une photo de son ex. Elle est très jolie, blonde, mince, petite. Tout ce que j'aurai voulu être.
Il ne méritait même pas une fille aussi jolie.
Ce mec ne mérite rien. Même pas moi, je crois.
Mais il me manque...
J'ai trouvé une photo de son ex. Elle est très jolie, blonde, mince, petite. Tout ce que j'aurai voulu être.
Il ne méritait même pas une fille aussi jolie.
Ce mec ne mérite rien. Même pas moi, je crois.
Mais il me manque...
ephemere-2;4949827 a dit :
Coucou,
je débarque un peu, mais ta rupture est récente? Parviens-tu à t'occuper l'esprit, voir tes amis, etc? Au début, c'est ce qui prime, je crois.
Les grandes phrases à coup de "temps qui fait son oeuvre" sont vraies...Mais agaçantes quand on est en plein tourment.
Courage en tout cas.
Hello, toutes,
Je ne sais pas à qui parler dans la vie de ce qui me tourmente.
Je n'ai pas d'ami(e)s, pas de copain en ce moment, et de toute manière je pense pas que ce soit le vrai souci.
Je m'explique: je me sens vide intérieurement, je n'ai pas de passion, ni d'envie, ni de but. plus le temps passe, plus cette réalité m'accable.
Y a t'il des gens, ici, qui ont vécu ça, et qui sauraient contrer, aller mieux, face à ce sentiment de vide absolu?
Pour toutes celles qui morflent, souffrent, se sentent seules, courage.
Bonne journée à toutes
Je ne sais pas à qui parler dans la vie de ce qui me tourmente.
Je n'ai pas d'ami(e)s, pas de copain en ce moment, et de toute manière je pense pas que ce soit le vrai souci.
Je m'explique: je me sens vide intérieurement, je n'ai pas de passion, ni d'envie, ni de but. plus le temps passe, plus cette réalité m'accable.
Y a t'il des gens, ici, qui ont vécu ça, et qui sauraient contrer, aller mieux, face à ce sentiment de vide absolu?
Pour toutes celles qui morflent, souffrent, se sentent seules, courage.
Bonne journée à toutes
@agapanthe7
Je vois un peu ce que tu veux dire, même si je ne le vis pas vraiment comme toi.
J'ai des amis un copain une fac très prenante. J'ai l'impression de ne vivre que pour ma fac. Je n'ai pas d'amis là bas. J'y vais je prend mes cours je rentre chez moi je bosse et tout le reste s'efface. Mes amis mon copain je ne les vois plus vraiment.
Mes envie n'existent plus.
J'ai l'impression de tout perdre sans savoir que faire...
Mes amis ont de nouveaux amis, mon copain refait sa vie à Paris et nos discussions ne sont que par skype...
Et je me sens terriblement vide.
Je pense qu'il faut tout mettre sur pause et se faire vraiment plaisir.
perso j'ai pensé bosser et partir en Chine. Seule et tranquille (ou plus sérieusement à Londres, j'ai pas encore les moyens d'aller en Chine et je suis pas loin du pétage de plomb...)
Je vois un peu ce que tu veux dire, même si je ne le vis pas vraiment comme toi.
J'ai des amis un copain une fac très prenante. J'ai l'impression de ne vivre que pour ma fac. Je n'ai pas d'amis là bas. J'y vais je prend mes cours je rentre chez moi je bosse et tout le reste s'efface. Mes amis mon copain je ne les vois plus vraiment.
Mes envie n'existent plus.
J'ai l'impression de tout perdre sans savoir que faire...
Mes amis ont de nouveaux amis, mon copain refait sa vie à Paris et nos discussions ne sont que par skype...
Et je me sens terriblement vide.
Je pense qu'il faut tout mettre sur pause et se faire vraiment plaisir.
perso j'ai pensé bosser et partir en Chine. Seule et tranquille (ou plus sérieusement à Londres, j'ai pas encore les moyens d'aller en Chine et je suis pas loin du pétage de plomb...)
J'ai personne à qui parler de ça.
Je sais que ma mère et mes frères vivent la même chose que moi et je les adore mais des fois on est tellement dans notre tristesse que ça m'étouffe. J'aimerais tellement pouvoir parler de ça à quelqu'un d'extérieur mais qui serait capable de comprendre ce que je ressens et de m'aiguiller parce que moi même j'ai du mal à me comprendre.
édité
Sauf qu'il y a toujours un décalage. Toujours un moment où ça me prend, où je me dis "merde putain qu'est ce que je suis triste quand même". Et là c'est foutu, j'arrive plus à rentrer dans leurs délires, à chanter et à danser comme une débile sur nos chansons préférées. Des fois je me demande si j'arriverai un jour à passer une soirée normale entre potes sans me prendre un violent sentiment de tristesse et de culpabilité.
Comme le dit si bien ma mère "il faut savoir s'analyser et savoir ce qui est bon pour soi". D'habitude je suis plutôt douée pour ça. Mais là j'en ai aucune idée. Y a pas de solution, paraît que le temps fait son effet.
Je sais que ma mère et mes frères vivent la même chose que moi et je les adore mais des fois on est tellement dans notre tristesse que ça m'étouffe. J'aimerais tellement pouvoir parler de ça à quelqu'un d'extérieur mais qui serait capable de comprendre ce que je ressens et de m'aiguiller parce que moi même j'ai du mal à me comprendre.
édité
Sauf qu'il y a toujours un décalage. Toujours un moment où ça me prend, où je me dis "merde putain qu'est ce que je suis triste quand même". Et là c'est foutu, j'arrive plus à rentrer dans leurs délires, à chanter et à danser comme une débile sur nos chansons préférées. Des fois je me demande si j'arriverai un jour à passer une soirée normale entre potes sans me prendre un violent sentiment de tristesse et de culpabilité.
Comme le dit si bien ma mère "il faut savoir s'analyser et savoir ce qui est bon pour soi". D'habitude je suis plutôt douée pour ça. Mais là j'en ai aucune idée. Y a pas de solution, paraît que le temps fait son effet.
Dernière édition :
AnonymousUser;1538305 a dit :
Il ne faut pas confondre "bien foutu" avec "belle". On est toutes belles à notre manière, et chacune d'entre nous a ce petit truc qui la différenci des autres ! Il faut prendre de l'assurance et apprendre à s'aimer comme on est ! La confiance en soi est une des plus grande étape de l'acceptation et ça aide beaucoup ! Grosse poitrine et corps parfait et tout le patatra ne font pas tout ! Au contraire, certaines n'ont que ça. La beauté n'a pas de critères de sélection les filles ! Les vrais hommes savent
J'ai l'impression de ne pas pouvoir décider de mon avenir.
Pour l'instant tout m'empêche de réaliser mes rêves, et même d'avancer un minimum vers mes objectifs. Depuis le bac, je ne fais que reculer, parce qu'on me dit que j'aurai pas d'argent, qu'il faut que je trouve un bon travail.
J'ai revu mes ambitions à la baisse, j'ai fait des études qui ne me plaisaient pas, et finalement j'ai abandonné. Et quand enfin je me réoriente vers quelque chose qui me plaît et qui est plus stable, on me dit encore de me sacrifier. En effet, je veux étudier loin de chez moi, parce que les programmes ont l'air passionnants, et le diplôme meilleur (et je déteste l'endroit où je vis, entre autres). MAIS je n'aurai pas d'argent, et mon copain est persuadé de ne pas trouver de travail, donc ma famille m'a persuadée de rester là où je suis. Même si le programme d'études est moins intéressant, et que je serai probablement coincée ici dans les années à venir.
J'ai beau essayer de me faire à cette idée, à chaque fois qu'on discute à ce sujet, j'ai envie de pleurer.
J'ai l'impression d'être dans ce genre de rêves où on a beau courir, la porte s'éloigne de nous.
Si je n'en fais qu'à ma tête pour partir, je perds tous ceux qui me sont chers, et je serai dans une situation financière catastrophique.
Les deux situations ne me plaisent pas, et moi qui pensais remonter la pente, j'ai l'impression de la dévaler à nouveau.
Pour l'instant tout m'empêche de réaliser mes rêves, et même d'avancer un minimum vers mes objectifs. Depuis le bac, je ne fais que reculer, parce qu'on me dit que j'aurai pas d'argent, qu'il faut que je trouve un bon travail.
J'ai revu mes ambitions à la baisse, j'ai fait des études qui ne me plaisaient pas, et finalement j'ai abandonné. Et quand enfin je me réoriente vers quelque chose qui me plaît et qui est plus stable, on me dit encore de me sacrifier. En effet, je veux étudier loin de chez moi, parce que les programmes ont l'air passionnants, et le diplôme meilleur (et je déteste l'endroit où je vis, entre autres). MAIS je n'aurai pas d'argent, et mon copain est persuadé de ne pas trouver de travail, donc ma famille m'a persuadée de rester là où je suis. Même si le programme d'études est moins intéressant, et que je serai probablement coincée ici dans les années à venir.
J'ai beau essayer de me faire à cette idée, à chaque fois qu'on discute à ce sujet, j'ai envie de pleurer.
J'ai l'impression d'être dans ce genre de rêves où on a beau courir, la porte s'éloigne de nous.
Si je n'en fais qu'à ma tête pour partir, je perds tous ceux qui me sont chers, et je serai dans une situation financière catastrophique.
Les deux situations ne me plaisent pas, et moi qui pensais remonter la pente, j'ai l'impression de la dévaler à nouveau.
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