Je viendrai poster plus longuement demain mais on vient de faire une séance de soins coop et c’est marrant et mignon comme alors qu’il maîtrise le chin rest depuis des mois (et pourtant, quand j’ai découvert ça, j’étais presque en colère devant les gens qui y arrivaient en me disant que c’était impossible pour nous), j’ai introduit le chin rest avec sa tête qui se pose dans les deux mains et… et ben on va y aller en douceur. 
Il met sa tête dans les mains mains mais ne la pose pas. 
C’est déjà très très bien pour un début, on aurait pu repartir de bien plus loin mais c’est presque attendrissant (on peut se permettre d’être dans ce registre parce que la sécurité de personne n’en dépend. Je suis vachement moins 
quand il s’agit de régressions à propos de son agressivité sur les humains ou les chiens ) comme un élément change et hop, il faut venir reconsolider des fondations, retravailler la confiance, revenir à des attentes très basses. C’est touchant (et parfois frustrant) de voir comme il peut être fragile face à la banalité (touchant en médical training, désespérant quand c’est attaquer un humain qui a juste eu l’audace de refaire ses lacets à 70 mètres ). ça me rappelle qu’on part de loin et lui, d’encore plus loin. Parfois j’aimerai remonter le temps et pouvoir entourer le chiot qu’il a été d’amour et de joie et de confiance en lui et dans le monde et lui dire qu’à un moment, ça ira, qu’il trouvera sa place (à ronfler à côté de moi ) et qu’il aura un environnement stable dans lequel se construire sereinement. C’est tellement dommage pour lui qu‘il ai trouvé son chez-nous à ses trois ans et pas à ses trois mois. Mais j’espère que même si les fondations resteront toujours fragiles parce qu’on se construit sur nos premiers mois/années de vie, il pourra dans les prochaines années trouver la joie, la paix et suffisamment de confiance en lui et en moi pour être plus optimiste face aux grandes aventures de la vie telles qu’elles poser sa tête dans deux mains au lieu d’une dans l’espace safe d’un salon qu’on connaît par cœur avec une humaine qu’on connaît par cœur. 
Il met sa tête dans les mains mains mais ne la pose pas. C’est déjà très très bien pour un début, on aurait pu repartir de bien plus loin mais c’est presque attendrissant (on peut se permettre d’être dans ce registre parce que la sécurité de personne n’en dépend. Je suis vachement moins quand il s’agit de régressions à propos de son agressivité sur les humains ou les chiens ) comme un élément change et hop, il faut venir reconsolider des fondations, retravailler la confiance, revenir à des attentes très basses. C’est touchant (et parfois frustrant) de voir comme il peut être fragile face à la banalité (touchant en médical training, désespérant quand c’est attaquer un humain qui a juste eu l’audace de refaire ses lacets à 70 mètres ). ça me rappelle qu’on part de loin et lui, d’encore plus loin. Parfois j’aimerai remonter le temps et pouvoir entourer le chiot qu’il a été d’amour et de joie et de confiance en lui et dans le monde et lui dire qu’à un moment, ça ira, qu’il trouvera sa place (à ronfler à côté de moi ) et qu’il aura un environnement stable dans lequel se construire sereinement. C’est tellement dommage pour lui qu‘il ai trouvé son chez-nous à ses trois ans et pas à ses trois mois. Mais j’espère que même si les fondations resteront toujours fragiles parce qu’on se construit sur nos premiers mois/années de vie, il pourra dans les prochaines années trouver la joie, la paix et suffisamment de confiance en lui et en moi pour être plus optimiste face aux grandes aventures de la vie telles qu’elles poser sa tête dans deux mains au lieu d’une dans l’espace safe d’un salon qu’on connaît par cœur avec une humaine qu’on connaît par cœur. 
A la maison il est hyper calme et câlin, il pourrait passer des heures la tête sur mes genoux à se faire gratouiller et poupouter 
Bref, tout se passe vraiment bien, les choses avancent à leur rythme !
On en a deux en particulier dans notre quartier, dès qu'on passe le chien (plutôt massif en bonus) se jette contre le portail ou le grillage pour aboyer très fort et avec agressivité et montrer les crocs, c'est vraiment flippant. Ca stresse beaucoup Bax, qui s'agite et se met à couiner, donc on essaye d'éviter ces endroits (c'est parfois impossible) ou de passer le plus vite possible en lui parlant avec douceur pour l'apaiser. On s'en sort toujours mais ça me saoule de voir ces chiens gueuler à la mort, vraiment toute la journée (je fais trois balades par jour, à différentes heures, et quoi qu'il arrive ils sont toujours dehors, toujours à hurler) c'est infernal ! Et là depuis quelques jours on entend un petit chien (on suppose qu'il est petit parce qu'on ne le voit pas juste on l'entend) qui couine pendant des heures, sans doute dans son jardin lui aussi, sans que personne ne le rassure ou le fasse rentrer. Je veux dire, qu'un chien aboie, c'est normal c'est son mode d'expression, mais on peut intervenir pour le calmer, lui parler, essayer de trouver ce qui a provoqué son excitation et le distraire. Mais laisser son chien dans le jardin à aboyer toute la journée, vraiment ça me laisse perplexe.
