S
Shield
Guest
Je me joins à vous, et je dois dire que ça me rassure de voir qu'on a les mêmes problèmes ! Les élèves auxquels j'enseigne sont attachants, mais ils ont senti que j'étais réticente à l'idée de fliquer, et ils commencent à s'installer dans une ambiance qui est pas franchement propice à l'apprentissage...
J'ai envie de faire un plan de classe et de mettre en place un système de sanctions tangible (une liste avec des croix par exemple). Mais je m'en veux un peu d'avoir manqué d'organisation. J'ai proposé un exercice, que j'avais fait de tête mais sans noter la correction, et c'était vraiment dur de tenir la classe + corriger l'exercice + surveiller ce qui était au tableau, etc. et je me suis embrouillée dans la correction. Pareil, deux ou trois élèves n'avaient pas fait leurs devoirs vendredi, je n'ai pas noté leurs noms et ensuite j'ai oublié.
Je me dis que c'est normal que ça prenne quelques heures pour se mettre en place vu que je n'ai pas d'expérience, mais j'ai envie de me donner des claques quand je me rends compte de ce genre de choses. J'ai l'impression de tomber dans tous les pièges des noobs de l'enseignement.
Le matin, dès que je me réveille, je pense à mes classes; ça me pèse déjà d'être obnubilée par ça. Aux enseignantes qui ont un peu d'expérience : est-ce que c'est normal d'être autant hantée par son enseignement et est-ce qu'on apprend rapidement à se détacher de sa vie professionnelle ? Je n'ai pas envie que toute ma vie tourne autour de mon travail, et ça m'inquiète un peu.
Je me rends également compte que je ressens le besoin de faire de l'anglais à un plus haut niveau (pas très difficile...). J'aime l'idée d'aider des élèves plus ou moins en difficulté à progresser, mais j'ai vraiment envie de faire de la recherche, d'être dans un environnement intellectuel. Du coup je vais essayer d'organiser rapidement quelques séquences d'avance et puis je vais ménager du temps pour me tourner vers un projet de thèse, je pense.
J'ai envie de faire un plan de classe et de mettre en place un système de sanctions tangible (une liste avec des croix par exemple). Mais je m'en veux un peu d'avoir manqué d'organisation. J'ai proposé un exercice, que j'avais fait de tête mais sans noter la correction, et c'était vraiment dur de tenir la classe + corriger l'exercice + surveiller ce qui était au tableau, etc. et je me suis embrouillée dans la correction. Pareil, deux ou trois élèves n'avaient pas fait leurs devoirs vendredi, je n'ai pas noté leurs noms et ensuite j'ai oublié.
Je me dis que c'est normal que ça prenne quelques heures pour se mettre en place vu que je n'ai pas d'expérience, mais j'ai envie de me donner des claques quand je me rends compte de ce genre de choses. J'ai l'impression de tomber dans tous les pièges des noobs de l'enseignement.
Le matin, dès que je me réveille, je pense à mes classes; ça me pèse déjà d'être obnubilée par ça. Aux enseignantes qui ont un peu d'expérience : est-ce que c'est normal d'être autant hantée par son enseignement et est-ce qu'on apprend rapidement à se détacher de sa vie professionnelle ? Je n'ai pas envie que toute ma vie tourne autour de mon travail, et ça m'inquiète un peu.
Je me rends également compte que je ressens le besoin de faire de l'anglais à un plus haut niveau (pas très difficile...). J'aime l'idée d'aider des élèves plus ou moins en difficulté à progresser, mais j'ai vraiment envie de faire de la recherche, d'être dans un environnement intellectuel. Du coup je vais essayer d'organiser rapidement quelques séquences d'avance et puis je vais ménager du temps pour me tourner vers un projet de thèse, je pense.