Le topic des "sans vie sociale".

[Julina.]

En lisant tous vos messages, je me dis qu'on est pas si "anormales" que ça, et pas autant "sans amis ni vie sociale" qu'on voudrait le croire, on a quand même toujours plus ou moins quelqu'un, même si on est pas toujours proche, avec qui parler ou envisager quelque chose, c'est juste qu'on semble être un peu difficiles parfois.
L'important serait de se satisfaire des quelques relations qu'on a déjà, mais c'est plus facile à dire qu'à faire, je le sais bien.

 

[AnonymousUser]

Ouah! Ce topic est pour moi. Dans mon entourage, on va dire que j'ai deux amies fidèles et sur qui je peux compter, le reste ca va ca vient, j'ai des délires avec, des affinités mais pas une "stabilité". Bref euh, ca ne ressemble pas tout à fait au cliché de la bande d'ados cool, funs etc. dont il vaut mieux faire partie pour avoir une "réputation". Néanmoins je trouve que j'ai plus de vie sociale qu'avant, je sors plus, je suis beaucoup plus décontractée ( même si aux yeux de certains je fais figure de coincée ), j'ai plus de facilité à me comporter en communauté. Enfin bon, je parle un peu à tout le monde, du moment qu'il y'a du respect je m'en fous.
Chez les jeunes de mon âge ( loul ), avoir une vie sociale 'fin c'est sortir en boîte, en ville, en soirées, avec des potes, publier des photos sur Facebook, y avoir 350 amis avec qui l'on ne parle jamais ... Des fois je les envie un peu. Disons que j'ai peur d'être trop raisonnable & de gâcher ma jeunesse à trop reflechir, mais je ne pense pas que je réfléchisse trop, je pense que tout ça ne me correspond pas. Ce n'est pas moi. Je ne fais pas des conneries pour faire des conneries, mais seulementsi ca me plait, si je suis dans mon trip. Je me fous du regard des gens.

J'aimerais plus m'amuser, évoluer... Je pense que ca viendra tout seul, je ne veux pas forcer les choses, je n'arrive pas à faire semblant. J'ai parfois l'impression d'avoir moins de vie que les autres et donc, d'être moins interessante. Mais je me trompe, sans doute. Ce sont les autres qui ne s'interessent qu'à des choses futiles et pourtant ça ne m'empeche pas de ressentir ça des fois.

 

[Madmoizelle Fée]

Bienvenues les amies! Plein d'ondes positives à vous!

Merci :biggrin:

J'espère quand même me "sortir" de cette situation ! Rencontrer du monde, évoluer, être mieux dans ma peau aussi. Mais tant que je n'aurai personne derrière moi ça n'arrivera pas. J'ai pas la "force"/l'envie de le faire seule. J'ai même un peu peur du mon de extérieur, je suis chelou oui je sais ^^

 

[Amarcord]

Allez, multi-quote party pour moi aussi :

Et je trouve ça dommage que tu ne postes pas plus, parce que le peu que je lis de toi, j'aime le lire.

ça me fait plaisir de lire ça de ta part en tout cas
C'est bête mais pafois j'ai le sentiment que Madmoizelle est une espèce de communauté tellement "fermée" qu'il faut vraiment mais vraiment se démarquer des autres ou se connaître les unes les autres depuis un certain temps pour qu'enfin l'on fasse attention à toi. Bon c'est vrai que j'éprouve un certain blocage vis à vis de ce que je poste ; sans arrêt j'ai peur d'écrire une bêtise et que l'on me juge par rapport à ça, du coup je poste moins et je me contente de lire vos conversations, d'observer lesliens qui se tissent tout en priant qu'un jour ça m'arrive à moi aussi (bon sang j'ai presque honte d'avoir écris ça).

Et le truc que je retrouve aussi beaucoup, c'est "je ne vois plus telle ou telle personne car j'en ai marre de lui courir après tout le temps, et que ce ne soit jamais l'inverse".

Pareil ! Il y a de cela deux ans j'avais encore plusieurs bandes de potes mais petit à petit je me suis rendue compte que c'était toujours moi qui les contactais, leur envoyais des lettres ou des sms, les invitais à mes soirées. Du coup, j'ai "coupé court" à nos relations, ne donnant plus de nouvelles, attendant que ce soient eux qui fassent le premier pas. Certains, qui furent quand même des personnes dont j'étais très proche, n'ont pas cherché à me contacter. J'en soupçonne quelques-unes de m'avoir bêtement délaissée parce qu'elles commençaient tout juste à connaître à 18 ans les joies de la vie en couple (m'enfin ce n'est pas pour autant qu'il faut laisser tomber ses copines hein) ; et d'autres parce qu'ils considéraient qu'une relation amicale à distance était inconcevable (oulala Valence-Grenoble-Lyon, 100 km d'écart, c'est clair qu'à ce stade là une relation ne pourra jamais survivre )...

Et en fait le constat que j'ai c'est : c'est difficile de se faire des amis, on est exigeant, on attend beaucoup de l'autre, du coup on est hyper déçu. En mettant la barre trop haut, ça loupe.

Le problème aussi c'est que je suis très exigeante, et très radicale parfois dans mes réactions. J'ai tendance à avoir l'impression que les gens n'ont pas la même valeur de l'amitié que moi, ou de me faire baiser, ou qu'ils changent trop, comme je l'ai déjà dit. Et ça, moi, je peux pas. Je peux pas faire semblant que tout va bien, alors que non. Aussi, pour faire de quelqu'un un ami, il faut qu'il me plaise vraiment tel qu'il est. Et ça, je dois avouer que c'est assez rare. J'ai l'impression de paraître pour une grosse prétentieuse en déblatérant toutes ces conneries, mais je ne le suis pas, c'est juste qu'excepté les personnes citées, les gens me lassent, très rapidement. Au début, ils me paraissent super, et au bout de quelques semaines voire moins, je vois tout ce que je déteste chez les gens en général ressortir de chez eux. Et j'y peux rien je crois.

Je me reconnais énormément dans ce passage, Unsatisfied. Moi aussi je me rends compte que je suis beaucoup trop exigeante, non seulement avec "l'autre" mais aussi avec ma bande d'amis. Comme je l'ai déjà dit je suis extrêmement possessive avec eux, du coup je m'énerve/déprime/me décourage facilement parce que je devais voir un tel et qu'à la dernière minute celui-ci décommande notre rendez-vous, ou bien parce que je sens qu'ils ont moins de gestes d'attention à mon égard, ou qu'ils préfèrent passer du temps avec d'autres que moi... C'est bête, mais j'en viens même à souffrir de ma relation avec mes amis, alors qu'ils sont quand même censés être une source de réconfort et de soutien perpétuel.
Concernant "l'autre" comme dirait Elfy, c'est vrai que je recherche toujours des caractéristiques précises chez quelqu'un afin de pouvoir l'aborder ; c'est drôle parce qu'à la fois je cherche absolument à faire de nouvelles connaissances, mais d'un autre côté je ne fais pas plus d'efforts que ça car les gens qui m'entourent ne correspondent justement pas à ce que je cherche. Si je me suis retrouvée quasiment seule à la fac cette année, c'est parce que non seulement rien qu'en les regardant de loin je sentais qu'ils ne me seraient "d'aucun intérêt", mais surtout et avant tout parce que j'avais peur d'aller vers eux... Comme la plupart d'entre vous derrière ce masque de froideur dont je me revêtis se cache en réalité un manque viscéral de confiance en moi.

Les seuls moments où j'arrive à parler aux gens que je ne connais pas c'est en soirée, quand ( c'est malheureux à dire mais c'est la vérité ) j'ai bu un peu. Et encore, le lendemain je suis capable de nier la personne juste parce que je n'ose plus aller vers elle.

Erf ben c'est exactement la même chose pour moi. C'est vraiment pitoyable comme attitude mais pour moi aussi l'alcool reste le seul remède à mon insociabilité pour le moment. Quand je bois j'ai l'impression d'aller plus vers les autres, de dire des choses plus intéressantes, de ne pas sans cesse déprimer pour un rien parce que telle ou telle personne m'aura foutu un vent ou m'aura coupé la parole...

 

[KittyKiller]

J'ai l'impression que c'est un boulot permanent d'avoir des amis. J'ai tout le temps l'impression d'être en train de perdre les miens. Je ne me décrirais pas comme "sans vie sociale", car je vois des "amis" régulièrement, mais ça tient à tellement peu de choses, ces choses là.
Ma bande de potes d'école d'ingé, je les vois de moins en moins. Quand je vois les mails qu'ils s'envoient sur notre mailing list , en disant "machin et machin vous faites quoi ce soir?" et que je suis pas incluse dedans, je me dis qu'ils veulent plus me voir, que je les saoule, et ça me pousse à m'éloigner encore plus. Pourtant à chaque fois que je reviens vers eux ils ont l'air contents, mais ils m'appellent peu, du moins de moins en moins. Je sais pas, je dois pas être une fille qu'on appelle, ou alors c'est pour toutes les fois où j'ai dit non parce que trop de boulot, parce que peut d'être fatiguée, ou autre. Parfois je me demande même pourquoi je suis amie avec eux. On partage rien, rien d'autre que l'alcool et le spliff, on a rien en commun. J'ai peur de ne plus avoir rien en commun avec eux et de me retrouver toute seule.
Mes amis de lycée, prépa, collège, je les vois tellement peu que parfois j'ai peur de les rappeler, peur que ça fasse complètement ridicule. Alors évidemment je les rappelle quand même, ou alors c'est eux qui me rappellent, mais individuellement je dois les voir tous les deux mois, c'est nul. J'arrive pas à les appeler plus souvent, je me dis qu'ils ont une vie maintenant, d'autres amis, que j'ai pas ma place là dedans.
Et puis mes collègues, ça c'est le pire, je les aime bien mais j'ai l'impression qu'elles ne m'aiment pas. Je dis elles car c'est surtout vrai pour les filles. J'ai une amie qui est venue faire un stage dans ma boîte, elle est arrivée 6 mois après moi, elle est déjà super pote avec les autres filles, elles font des sorties, des restos, elles sont même parties en week end ensemble. Et moi jsuis jamais invitée. Je me demande ce que je leur ai fait, j'ai l'impression qu'elles me parlent au bureau juste pour être gentilles, que je les saoule (je suis au bureau max un jour par semaine, mais pas tellement moins que ma pote). Pourtant jsuis pas spécialement timide, enfin si je le suis mais je le cache du mieux que je peux et c'est pas l'impression que je leur ai donnée apparemment. Je dois juste être super antipathique.
Par contre ça me pose aucun souci d'aller au ciné toute seule, ou de faire du shopping en solo, à vrai dire je préfère.

 

[Nebraska]

Je suis une sans vie sociale.C'est un peu bizarre de le dire,enfin de l'admettre,mais oui quoi.
Depuis toute petite,j'ai JAMAIS pu garder un(e) ami(e).Je ne comprends pas,mais je remarque que la fin de l'année scolaire traduit pour moi la fin de l'amitié.On pleure,on se sépare mais après? rien.
Je suis une personne timide,réservée et très introvertie.Je peux rester des heures sans parler comme je peux parler pendant des heures.Mon tempérament lunatique m'a empêché de garder des amis,mais avant tout de construire des amitiés.
Aussi,l'amitié pour moi prend des mesures très exclusives et strictes,je prends très en considération pour autrui.La loyauté,l'honnêteté,le respect mutuel et la patience sont parmi les premières qualités que je pose à un(e) ami(e).Du coup,si un(e) ami(e) ne rentre pas dans les critères,out.Oui,c'est vrai,j'ai l'air d'être très antipathique,mais au mois je l'avoue et je travaille sur ça.
J'ai aussi peur qu'on s'ouvre trop sur moi ou qu'on me connaisse trop.
Du coup,comme Kittykiller,on m'apprécie parce que je suis sympathique, intelligente, drôle,mais quand il s'agit de m'inviter,de penser à moi,de m'appeler,ce n'est que par intérêt :études.
C'est triste,j'ai l'impression d'être juste un bouche-trou,une alternative,mais pas aux yeux de ma meilleure amie et mon meilleur ami,au moins.

 

[AnonymousUser]

J'étais persuadée qu'il y avait peu de personnes dans mon cas.Cette situation me fait tout simplement déprimer :cry:.

 

[AnonymousUser]

Et ca me déprime affreusement, je sais même pas comment on se fait des amies.

Tout pareil. Si tu trouves la solution, appelle moi

Ma vie sociale s'arrête en gros à ma mère que je vois très souvent et ma soeur (ma voisine) que je vois peu en ce moment.

J'ai l'impression d'être coupé du monde, des autres. De vivre dans ma bulle.

Oh, j'avais oublié ma mère tiens. Si on regarde mes factures de téléphone, c'est à elle que j'envoie le plus de sms/téléphone le plus (mon copain ne compte pas puisqu'il vit avec moi, donc je lui envoie rarement des sms en semaine quoi). Je n'ai qu'elle pour aller faire du shopping, ou alors je dois y aller seule et je trouve ça relou.
Mon manque d'activité sociale me fait m'accrocher énormément au peu de gens que j'ai autour de moi, et d'ailleurs, il m'arrive de devenir égoïste par rapport à eux à cause de ça, ou même jalouse.

Comme je l'ai déjà dit je suis extrêmement possessive avec eux, du coup je m'énerve/déprime/me décourage facilement parce que je devais voir un tel et qu'à la dernière minute celui-ci décommande notre rendez-vous, ou bien parce que je sens qu'ils ont moins de gestes d'attention à mon égard, ou qu'ils préfèrent passer du temps avec d'autres que moi...

Je me reconnais énormément, et j'ai aussi souvent été très déçue par rapport à ça. Organisation d'un truc, et pouf, au dernier moment, ça tombe à l'eau. Dans ce genre de situation, je suis ultra triste et j'en veux à tout le monde, et c'est limite si j'ai encore envie d'aller vers ces gens qui m'ont posé un lapin.

 

[Nyx]

(C'est cool en ce moment, il y a plein de topics super intéressants qui sont créés, j'aime ça !)

Ravie d'inaugurer (si je ne me fais pas dépasser avant ahah).
J'ai une vie sociale, assez remplie je crois. Sauf que :
-en dehors du lycée, je n'en ai pas en fait, faute aux parents (Hallelujah !)

- je suis incapable de faire durer les amitiés.
- je donne assez peu de nouvelles
- je ne parle pas assez de moi aux gens, apparemment trop "mystérieuse", "énigmatique" comme on me l'a encore dit il y a quelques jours
- je suis très exigeante. Je choisis minutieusement mes fréquentations/amis. Et ça ne changera pas
- si la personne change, et qu'elle ne m'intéresse plus du tout, en général, je n'y vais pas par quatre chemins
- je suis parfois un peu trop franche, peut-être trop directe, c'est quelque chose qui est toujours ressorti, mais parfois ça tourne vite au gros défaut
- par contre quand j'aime vraiment, je m'accroche énormèment, et je suis très fidèle
- ce qui entraine le fait que quand un pote ose blesser ma meilleure amie par exemple, je ne pardonne pas (en tous cas jamais à deux reprises)

Apart ça tout va bien

Ce que j'ai mis en gras, c'est exactement ça.

Je ne me considère pas comme une fille sans vie sociale, au contraire je pense que je n'ai pas à me plaindre, mais j'ai peut-être beaucoup de connaissances (et j'insiste sur ce mot), j'ai très peu d'amis, et avec mon long séjour à l'étranger, ça a encore plus fait le tri. Et je crois qu'être en soirée entourée d'une multitude de gens et pourtant se sentir seule, ça fait aussi mal que d'être cloîtrée chez soi.

Une fois, j'ai eu une "bande de potes" qui se sont révélés être des gros connards négatifs totalement inutiles dans ma vie, donc je les ai rayés de mon entourage, purement et simplement. A part des prises de têtes, de l'hypocrisie, et des crises de larmes, ils ne m'ont rien apportés, ça a vraiment une mauvaise expérience, j'en ai encore un goût amer deux ans plus tard, et j'en suis venue à la conclusion que je préfère avoir peu d'amis, mais des biens et des vrais.

Tous ceux que je considère comme des amis, ça fait entre 11 ans et 6 ans que je les connais. A part une que j'ai rencontré il y a 4 ans et qui devient vraiment un pilier. Et je crois que c'est vraiment parce qu'ils se sont "accrochés" qu'on est toujours amis. Je ne suis absolument pas "sociable" : je ne donne pas de nouvelles, je ne cherche pas à voir souvent les gens, je suis pas toujours en train de les questionner sur leur vie...
Mais pour mes amis je suis vraiment prête à tout tout tout, ils savent qu'ils peuvent compter sur moi, même si je ne suis pas une personne qui les appelle tous les jours. Pour exemple, quand un ami s'est retrouvé à l'hosto suite à un accident de voiture, je n'ai pas hésiter à me faire 6h de route aller/retour juste pour pouvoir le voir une petite heure. Ca me semble normal d'être prête à tout faire. (Et quand je vois qu'une personne n'est absolument pas prête à faire la même chose pour moi, je la raye aussi, pour moi une amitié c'est à double sens).

Mon problème surtout je pense, c'est que j'ai énormément (mais alors vraiment beaucoup beaucoup) de mal à me lier. Je rencontre énormément de gens pendant les soirées, je sais qu'en général je passe bien auprès d'eux, mais je maintiens toujours une distance entre eux et moi. C'est pas que je suis asociale, au contraire je pense avoir le contact facile, mais mon problème c'est que les discussions futiles et sans profondeur me gavent très vite (or en général, quand on rencontre quelqu'un pour la première fois, on va pas commencer par parler de sujet profond, mais bon...), et en même temps je déteste parler de moi, ce qui fait que les discussions que je trouve assez intéressantes pour continuer à parler avec la personne sont très très rares.

J'ai toujours été comme ça. Du primaire à maintenant, j'ai toujours eu des crises de larmes parce que je me sens très seule et isolée.
Mais maintenant, j'arrive à prendre sur moi, relativiser, et appeler mon meilleur ami qui lui est toujours là et me rassure. Sauf que l'année prochaine il part vivre en Espagne, et là ça risque d'être très très dur pour moi. Mais il faudra bien que je m'adapte.

J'ai l'impression d'oublier pleins de choses que je peux ressentir vis à vis de ce thème, et d'avoir fait un post super brouillon. Je repasserai sûrement.

 

[AnonymousUser]

C'est pas que je suis asociale, au contraire je pense avoir le contact facile, mais mon problème c'est que les discussions futiles et sans profondeur me gavent très vite (or en général, quand on rencontre quelqu'un pour la première fois, on va pas commencer par parler de sujet profond, mais bon...), et en même temps je déteste parler de moi, ce qui fait que les discussions que je trouve assez intéressantes pour continuer à parler avec la personne sont très très rares.

C'est la même chose pour moi. J'ai du mal à me lier avec les gens, vraiment. J'établie un contact facilement, mais je n'arrive pas à être entière avec quelqu'un, enfin faut vraiment beaucoup de temps. Les seules personnes avec qui je suis vraiment attachées se comptent sur les doigts d'une main.
& les gens que je côtoie au quotidien, j'ai l'impression qu'ils sont vraiment fermés, qu'ils ont l'esprit étriqué, qu'ils sont dans leur monde quoi, 'fin à part les potins, les histoires de fringues, d'amour, de cul... Ca va un peu mais je ne sais pas 'ils s'interessent vraiment qu'à ça, dans ce cas je les plains. Je sais que ca fait prétentieux de dire ça. Des fois, je me sens étrangère à eux.
Ou bien alors c'est moi qui me prend trop la tête?... Je pense que ces histoires d'amitiés qui vont qui viennent, d'attaches se font avec le temps, au bout d'un moment on tombe sur des gens qui nous correspondent, avec qui on s'entend bien & on peut établir (peut-être) des relations sincères avec. Je dis bien "peut-être" avec car tout ça, c'est aléatoire, ca ne tiens qu'à un fil, ca depend de beaucoup de choses.

 

[Nyx]

C'est la même chose pour moi. J'ai du mal à me lier avec les gens, vraiment. J'établie un contact facilement, mais je n'arrive pas à être entière avec quelqu'un, enfin faut vraiment beaucoup de temps. Les seules personnes avec qui je suis vraiment attachées se comptent sur les doigts d'une main.
& c'est la même chose pour moi, les gens que je côtoie au quotidien, j'ai l'impression qu'ils sont vraiment fermés, qu'ils ont l'esprit étriqué, qu'ils sont dans leur monde quoi, 'fin à part les potins, les histoires de fringues, d'amour, de cul... Ca va un peu mais je ne sais pas 'ils s'interessent vraiment qu'à ça, dans ce cas je les plains. Je sais que ca fait prétentieux de dire ça. Des fois, je me sens étrangère à eux.
Ou bien alors c'est moi qui me prend trop la tête?... Je pense que ces histoires d'amitiés qui vont qui viennent, d'attaches se font avec le temps, au bout d'un moment on tombe sur des gens qui nous correspondent, avec qui on s'entend bien & on peut établir (peut-être) des relations sincères avec. Je dis bien avec car tout ça, c'est aléatoire, ca ne tiens qu'à un fil, ca depend de beaucoup de choses.

Tout pareil, mais surtout pour ce que j'ai surligné. Quand je vois parfois des filles qui peuvent parler pendant 1/2h de cheveux, s'extasier 3 plombes sur une paire de chaussures, raconter ce qu'elles ont acheté comme fringue et avec quoi elles vont la mettre, etc, et le tout à chaque soirée, j'ai envie de me pendre. Et la même chose pour les potins, leurs histoires de cul et autre... (C'est surtout les filles qui gravitent dans le groupe de potes de l'Homme qui sont comme ça. A chaque soirée, il peut constater mon regard désespéré)

Je dis pas qu'il faut obligatoirement parler du réchauffement climatique ou du risque de disparition des abeilles, mais j'aime bien avoir des conversations enrichissantes qui m'apprennent des choses, où il y a un échange. Rien que parler d'un film et échanger ses points de vues et ses impressions, j'aime, ou en ce moment je discute pas mal avec une fille qui est enceinte, elle m'apprend pas mal de choses sur la grossesse tout ça. Je trouve ça plus épanouissant que de comparer mes cheveux avec les autres... Ce qui fait que je ne cause vraiment pas beaucoup et que je me sens pas mal isolée.

 

[Amarcord]

Dans ce genre de situation, je suis ultra triste et j'en veux à tout le monde, et c'est limite si j'ai encore envie d'aller vers ces gens qui m'ont posé un lapin.

Exactement, et moi c'est limite si je ne me mets pas à les mépriser et à les accuser de m'abandonner, de me négliger (oui je sais que j'ai un énorme problème avec ça ; il y a une certaine démesure dans mes sentiments ce qui fait qu'une moindre parole, un moindre geste déplacé peut m'affecter énormément. Mais là je m'éloigne du sujet )

Je suis en train de faire un devoir de philo sur le concept "d'insociable sociabilité" chez Kant. J'apprécie l'ironie.

En tout cas le thème choisi m'a l'air très intéressant ! Et je serais très curieuse de savoir comment tu vas traiter le sujet