nisee;4297435 a dit :
Du coup pendant le travail je fais mon rapport (j'ai peur de bientôt le finir d'ailleurs...) et j'aurai une question : je dois parler de mes activités, quoi dire si on ne fait rien ?? Comment faire un bon rapport de stage dans un stage où l'on s'ennuie et où on n'a pas grand chose à faire ?
Faut il dire concrètement que l'on n'a pas fait grand chose, ou faut il tout noyer dans nos observations et faire croire qu'observer nous a pris beaucoup de temps ?
Et sinon que faire quand on s'ennuie dans son stage ?
Sinon, bon courage à toutes les stagiaires, et à celles en plein rapport de stage

et merci pour votre aide d'avance.
Pour avoir été dans le même cas que toi, je peux t'assurer qu'on peut faire un stage pourri, et pourtant réussir à rendre un très bon rapport de stage.
Concrètement, je te déconseille de dire cash que tu n'as rien fais, ce serait te tirer une balle dans le pied. Et puis s'agit pas de "faire croire que tes observations t'ont pris beaucoup du temps", les observations, et surtout l'analyse que t'en fais, ça a de la valeur. Il faut que tu structures tes observations en fait. Comme t'es en filière internationale, y'aurait pas moyen que tu fasses une belle partie sur ton expérience professionnelle en Allemagne?
Pour ma part, j'ai pas exactement respecté le plan type du rapport de stage du coup
(et puis, on nous avait pas donné d'indications, alors...), à part pour la partie classique concernant la structure et l'historique de l'entreprise. Et j'avais fais une conclusion assez édulcorée par rapport à ma pensée
(que le patron était un biiiiip), non, j'étais pas abandonnée par mon maître de stage,
"j'étais en autonomie, madame". Bref, tous les trucs négatifs, je les ai tournés en trucs positifs. C'est pas mentir, c'est juste un autre point de vue. Et puis, j'avais fais une ouverture sur la suite de mes études et mon avenir professionnel (en gros, que je me voyais pas du tout bosser dans une boîte comme ça, mais bien écrit et argumenté sans trop m'étaler non plus, et sans pour autant dénigrer la boîte où j'étais ou sinon on aurait pu prendre ça pour de la prétention de ma part).
Et puis franchement, je suppose que c'est un de tes premiers stages, on s'attend pas à ce que t'ai fais des trucs extraordinaires, vois plus ça comme une expérience personnelle et professionnelle (comme les Allemands le font d'ailleurs), et pas à tout prix comme un "test" pour savoir si t'es apte à travailler.
Bref, il faut que tu prennes un peu de recul sur ta "mauvaise" expérience. Finis de rédiger ton rapport, mets le de côté un moment, et reprend-le "à froid" avant de le rendre quand t'auras digéré tout ça.
@Hazel Mackerel
"Ca n'engage que moi", mais je dirais que faire un stage sans convention, qui plus est à l'étranger, ça ne devrait pas poser de problème. Il y a beaucoup de pays qui ne suivent pas ce système (ils ouvrent des yeux comme ça quand tu leur ramène ton papier à signer), et à priori, j'ose espérer que si l'entreprise t'offres cette opportunité, c'est qu'ils sont bien au courant que tu n'es plus rattachée à aucune école. Si t'as besoin d'un visa, à voir suivant le pays où tu vas comment ça se passe (une lettre d'invitation qu'ils te feront ou un truc dans le genre). En France, la convention sert surtout pour l'assurance en cas d'accident sur le lieu du stage, à l'étranger t'es généralement couverte par ton assurance perso, donc le fait de ne pas avoir de convention ne pose pas de problème dans ces cas là.
Et moi aussi, je pestais contre les jeunes diplômés qui nous "prenaient" nos stages quand j'étais à l'école, mais là je vais sans doute me retrouver à faire la même chose.
"Deux ans d'expérience exigé", système de merde, touça.