Ça fait 3 jours que je suis en sous-marin sur ce topic mais là je ne peux vraiment pas m'empêcher de réagir.
Les spéculations sur l'ambiance de la rédac et nos prétendus talents de comédiennes, les suppositions sur l'emprise toxique dans laquelle nous serions : c'est trop.
Je précise que je parle en mon nom et je crois avoir toute légitimité à le faire puisque je passe 35 putain d'heures par semaines dans ces locaux et dans cette entreprise dans laquelle j'apporte ma pierre depuis 2 ans et demi. J'y écris régulièrement, j'y organise 4 événements par mois, j'y envoie des cadeaux à 2000 meufs via les box.
Avant d'arriver chez mad, j'ai travaillé dans plusieurs structures et j'ai eu la chance formidable de toujours bien tomber... sauf dans une structure qui pratiquait du harcèlement moral au niveau systématique. L'emprise, les pressions, les gens qui pleurent dans leur bureau, les arrêts pour burn out, les insultes, les dévalorisations, je les ai vues au quotidien.
Et c'est à l'opposé de ce que je vis et de ce que je vois chez madmoiZelle depuis que j'y suis. Mais je sais que je ne suis qu'un témoignage au milieu de quelques uns négatifs et loin de moi l'idée de les remettre en question : je n'y étais pas et ça ne me regarde pas.
Mais ne pas remettre en question les histoires des autres ne m'empêche pas d'être touchée par tout ce que vous écrivez sur la rédac actuelle. Vous le savez, pourtant, qu'on est humaines non ?
Dans les vlogs, dans les mails très perso que j'envoie, dans mes articles parfois très intimes, je n'ai jamais joué la comédie. Déjà parce que je ne sais pas le faire mais aussi parce que pour moi, ce n'est pas ça, l'esprit madmoiZelle. Je m'estime extrêmement chanceuse d'avoir un boulot d'une telle qualité et des relations de travail aussi épanouissantes. Et si ce n'était pas le cas, je me serais barrée depuis longtemps.
madmoiZelle, ce n'est pas ma vie. À côté, j'ai une super asso, de super potes, une super famille. Je suis assez solide dans ma vie pour savoir où je vais et pourquoi. Si mes conditions de travail m'avaient questionnée, je serais partie sans sourciller.
N'écrivez pas notre histoire à notre place. Je ne suis pas une victime. Je n'ai pas besoin d'être sauvée.
Je sais que mon message va être perçu par certaines comme une confirmation d'un syndrome de Stockholm à la rédac et vous savez quoi : je suis triste pour vous. Triste que vous pensiez qu'une vingtaine de meufs n'aient pas assez de libre-arbitre et de volonté pour être maitresses de leurs vies.
Et triste, c'est l'adjectif poli que j'ai trouvé pour pas dire que je suis en colère. J'en ai marre que des personnes invalident notre vérité, notre histoire, notre volonté, notre intelligence. C'est insupportable.
Les spéculations sur l'ambiance de la rédac et nos prétendus talents de comédiennes, les suppositions sur l'emprise toxique dans laquelle nous serions : c'est trop.
Je précise que je parle en mon nom et je crois avoir toute légitimité à le faire puisque je passe 35 putain d'heures par semaines dans ces locaux et dans cette entreprise dans laquelle j'apporte ma pierre depuis 2 ans et demi. J'y écris régulièrement, j'y organise 4 événements par mois, j'y envoie des cadeaux à 2000 meufs via les box.
Avant d'arriver chez mad, j'ai travaillé dans plusieurs structures et j'ai eu la chance formidable de toujours bien tomber... sauf dans une structure qui pratiquait du harcèlement moral au niveau systématique. L'emprise, les pressions, les gens qui pleurent dans leur bureau, les arrêts pour burn out, les insultes, les dévalorisations, je les ai vues au quotidien.
Et c'est à l'opposé de ce que je vis et de ce que je vois chez madmoiZelle depuis que j'y suis. Mais je sais que je ne suis qu'un témoignage au milieu de quelques uns négatifs et loin de moi l'idée de les remettre en question : je n'y étais pas et ça ne me regarde pas.
Mais ne pas remettre en question les histoires des autres ne m'empêche pas d'être touchée par tout ce que vous écrivez sur la rédac actuelle. Vous le savez, pourtant, qu'on est humaines non ?
Dans les vlogs, dans les mails très perso que j'envoie, dans mes articles parfois très intimes, je n'ai jamais joué la comédie. Déjà parce que je ne sais pas le faire mais aussi parce que pour moi, ce n'est pas ça, l'esprit madmoiZelle. Je m'estime extrêmement chanceuse d'avoir un boulot d'une telle qualité et des relations de travail aussi épanouissantes. Et si ce n'était pas le cas, je me serais barrée depuis longtemps.
madmoiZelle, ce n'est pas ma vie. À côté, j'ai une super asso, de super potes, une super famille. Je suis assez solide dans ma vie pour savoir où je vais et pourquoi. Si mes conditions de travail m'avaient questionnée, je serais partie sans sourciller.
N'écrivez pas notre histoire à notre place. Je ne suis pas une victime. Je n'ai pas besoin d'être sauvée.
Je sais que mon message va être perçu par certaines comme une confirmation d'un syndrome de Stockholm à la rédac et vous savez quoi : je suis triste pour vous. Triste que vous pensiez qu'une vingtaine de meufs n'aient pas assez de libre-arbitre et de volonté pour être maitresses de leurs vies.
Et triste, c'est l'adjectif poli que j'ai trouvé pour pas dire que je suis en colère. J'en ai marre que des personnes invalident notre vérité, notre histoire, notre volonté, notre intelligence. C'est insupportable.
Dernière édition :