En fait ce sont des romans noirs, c'est un genre très particulier
Que je déteste profondément, sauf ceux de Peter May 
Quel livre lisez-vous en ce moment ?
- Initiateur de la discussion Yana
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Que je déteste profondément, sauf ceux de Peter May 
@Lucieloukim Oh non, je voulais le lire mais vu ton avis je vais peut être m'abstenir. J'ai adoré le film ça m'avait un peu motivé.
J'ai fini Phobos et j'enchaine avec le tome 2, c'est palpitant ça se lit vite c'est parfait
J'ai fini Phobos et j'enchaine avec le tome 2, c'est palpitant ça se lit vite c'est parfait
en ce moment, je lis la dialectique de la raison de M. Horkheimer et T. Adorno. c'est très prenant, reposant et exigeant en même temps. j'aime les textes imbitables
the maid de yasutaka tsutsui on y suit les aventures de famille en famille d'une auxiliaire de maison télépathe. on touche au fond de la nature humaine. c'est plutôt bien mais il faut être dans de bonnes dispositions.
fabriquer le désir d'audrey millet. une histoire de la mode de l'antiquité à nos jours. exigeant aussi, et hyper intéressant.
the father of lies de k.j. parker, un recueil de novellas de fantasy absolument superbe. mais je ne suis pas un public difficile quand il s'agit de parker. j'adore ce qu'il fait. c'est merveilleusement écrit, les dialogues sont savoureux, les personnages bien développés - et d'une mauvaise foi abyssale. bref, celui-là, j le sirote lentement.
très très décue par la série de manga chocolate girl de yoki yoshihara. ca montre le départ d'une relation sentimentale extrêmement malsaine, mais tu vois, c'est rigolo et romantique. malaisant.
the maid de yasutaka tsutsui on y suit les aventures de famille en famille d'une auxiliaire de maison télépathe. on touche au fond de la nature humaine. c'est plutôt bien mais il faut être dans de bonnes dispositions.
fabriquer le désir d'audrey millet. une histoire de la mode de l'antiquité à nos jours. exigeant aussi, et hyper intéressant.
the father of lies de k.j. parker, un recueil de novellas de fantasy absolument superbe. mais je ne suis pas un public difficile quand il s'agit de parker. j'adore ce qu'il fait. c'est merveilleusement écrit, les dialogues sont savoureux, les personnages bien développés - et d'une mauvaise foi abyssale. bref, celui-là, j le sirote lentement.
très très décue par la série de manga chocolate girl de yoki yoshihara. ca montre le départ d'une relation sentimentale extrêmement malsaine, mais tu vois, c'est rigolo et romantique. malaisant.
Oups, un mois sans venir partager mes lectures.. Mon rythme s'est trouvé très ralenti une fois prise la vitesse de croisière de l'année.
J'ai eu du mal à avancer dans la Vengeance des mères contrairement au premier tome. On suit l'histoire de Molly McGill, nouveau personnage et des soeurs Kelly à travers leurs journaux intimes. Et vu qu'elles se retrouvent dans le même groupe d'Amérindiens, il y a des redites. Par ailleurs, j'ai trouvé ces personnages moins forts que May Dodd.
J'ai lu Tea Rooms de Luisa Carnès. Matilda s'efforce de nourrir sa famille (ses parents, ses frères et soeurs) grâce à son travail dans un salon de thé dans l'Espagne des années 1930. L'exploitation des femmes, les mouvements ouvriers contemporains forment le coeur de ce court roman. Je l'ai apprécié mais en même temps je suis resté un peu sur ma faim.
J'ai savouré La Vie en chantier de Peter Fromm. La femme de Taz, Marnie, meurt en donnant naissance à leur fille. A 27 ans, dans une maison encore en travaux, il rencontre son bébé, tente de l'élever avec l'aide de son ami Rudy, de sa belle-mère et d'Elmo, la baby-sitter. Un roman à la fois triste et doux.
J'ai terminé cet après-midi Betty de Tiffany McDaniels. D'abord, autant vous prévenir tout de suite, il y a des passages insoutenables. Ce gros roman renferme autant de poésie que de mal et de souffrances. Le mal c'est celui incarné par les grands-parents maternels et ce qu'ils ont fait subir à la mère de Betty qui en garde encore le traumatisme. C'est celui du frère aîné de Betty. C'est celui des instituteurs et institutrices, des voisins et voisines racistes qui donnent toutes sortes de surnoms horribles à Betty en raison de son ascendance Cherokee par son père dans l'Ohio rural des années 1960 . C'est aussi un livre sur la douleur. La douleur immense d'une fillette, d'une adolescente qui perd plusieurs de ses frères et sœurs. Et enfin, c'est le portrait d'un père aimant, d'un père qui raconte des histoires, qui transmet sa culture à sa fille qui écrit, inlassablement. Je vous le conseille.
Dernière édition :
Je viens de finir Le jeu de la dame de Walter Tevis, j'avais adoré la série et le livre est vraiment excellent ! Et pourtant je connais pas grand chose aux échecs, mais l'auteur arriver à vulgariser suffisamment les parties pour qu'on arrive à comprendre les enjeux, c'est très bien fait !
Et du coup j'ai enchaîné avec Anne d'Avonlea, deuxième tome de la série Anne et la maison aux pignons verts, j'adore, c'est un petit cocon tout doux
Là aussi la série est très bien je trouve, elle retranscrit bien le côté doux et chaleureux des livres !
Et du coup j'ai enchaîné avec Anne d'Avonlea, deuxième tome de la série Anne et la maison aux pignons verts, j'adore, c'est un petit cocon tout doux
Là aussi la série est très bien je trouve, elle retranscrit bien le côté doux et chaleureux des livres !
Fini Sukkwan Island et le Roi des fauves.
Bon hein, Sukkwan Island, pour ceux qui ont suivi mes derniers messages, je ne recommande pas, sauf si vous passez vos journées devant Chasse et pêche et que vous aimez l'auto-apitoiement (je ne vous juge pas )
Beaucoup aimé le Roi des fauves, un one shot fantasy d'une autrice française. Ca a un peu le format d'un conte, en très sombre. Il est assez court, donc l'histoire va vite (ça change des pavés fantasy, oui c'est toi que je regarde Brandon), mais ça ne m'a pas vraiment dérangée. Le style est simple et efficace, c'est un bon page turner et j'ai vraiment envie de découvrir d'autres ouvrages de l'autrice.
En audiobook, j'ai lance La Peste de Camus. Peut-être pas vraiment la meilleure idée en audiobook vu que c'est très "ambiance" et je décroche pas mal en conduisant. Mais je m'incline devant le style de l'auteur et cette anticipation assez flippante.
Et en lecture "normale", je vais commencer Baguettes Chinoises de Xinran. C'est l'histoire de trois soeurs chinoises qui fuient la campagne pour la grande ville. Et on va encore avoir une bonne critique de la société chinoise je suppose. Chinoises de l'autrice étant l'un des livres les plus marquants que j'ai lu de ma vie, j'ai hate (enfin si c'est aussi horrible que ce dernier, oui et non) de me plonger dedans. J'avais aussi beaucoup aimé Funérailles célestes de Xinran, plus poétique/mélancolique. Bref, c'est un peu une valeur sure.
Bon hein, Sukkwan Island, pour ceux qui ont suivi mes derniers messages, je ne recommande pas, sauf si vous passez vos journées devant Chasse et pêche et que vous aimez l'auto-apitoiement (je ne vous juge pas )
Beaucoup aimé le Roi des fauves, un one shot fantasy d'une autrice française. Ca a un peu le format d'un conte, en très sombre. Il est assez court, donc l'histoire va vite (ça change des pavés fantasy, oui c'est toi que je regarde Brandon), mais ça ne m'a pas vraiment dérangée. Le style est simple et efficace, c'est un bon page turner et j'ai vraiment envie de découvrir d'autres ouvrages de l'autrice.
En audiobook, j'ai lance La Peste de Camus. Peut-être pas vraiment la meilleure idée en audiobook vu que c'est très "ambiance" et je décroche pas mal en conduisant. Mais je m'incline devant le style de l'auteur et cette anticipation assez flippante.
Et en lecture "normale", je vais commencer Baguettes Chinoises de Xinran. C'est l'histoire de trois soeurs chinoises qui fuient la campagne pour la grande ville. Et on va encore avoir une bonne critique de la société chinoise je suppose. Chinoises de l'autrice étant l'un des livres les plus marquants que j'ai lu de ma vie, j'ai hate (enfin si c'est aussi horrible que ce dernier, oui et non) de me plonger dedans. J'avais aussi beaucoup aimé Funérailles célestes de Xinran, plus poétique/mélancolique. Bref, c'est un peu une valeur sure.
J'ai fini 22/11/63 de Stephen King que j'avais prévu de terminer pour Halloween mais que j'ai dévoré^^
Jake Epping, prof d'anglais un brin désabusé des années 2010, prend connaissance d'un passage permettant de se propulser dans le passé. Il se voit alors charger d'une mission : empêcher l'assassinat de Kennedy le 22 novembre 1963.
Baigné d'une nostalgie qui n'occulte pas les réalités du début des années 60 américaines, surfant sur la fascination qui entoure aujourd'hui encore l'assassinat de JFK, ce roman condense ce que Stephen King sait faire de mieux.
Il plante un décor marquant entre la ville tellement cozy de Jodie et les bas fonds de Dallas.
Il campe également des personnages (attachants ou révoltants) qu'on n'oublie pas tant ils sont justes.
Et last but not least, il se sert du fantastique pour aborder des sujets de société (les violences conjugales par exemple, le racisme).
Le style est accrocheur comme souvent. La narration est très "cinématographique". Pas étonnant que le livre ait fait l'objet d'une adaptatation tv.
La fin est pertinente, on n'est pas déçu (du voyage^^) comme ça peut parfois être le cas pour les oeuvres de King.
Et puis j'ai savouré les caméos de mon roman favori du King, au point de frôler le fangirling!
Un excellent King sans horreur, mais prenant et touchant !
Jake Epping, prof d'anglais un brin désabusé des années 2010, prend connaissance d'un passage permettant de se propulser dans le passé. Il se voit alors charger d'une mission : empêcher l'assassinat de Kennedy le 22 novembre 1963.
Baigné d'une nostalgie qui n'occulte pas les réalités du début des années 60 américaines, surfant sur la fascination qui entoure aujourd'hui encore l'assassinat de JFK, ce roman condense ce que Stephen King sait faire de mieux.
Il plante un décor marquant entre la ville tellement cozy de Jodie et les bas fonds de Dallas.
Il campe également des personnages (attachants ou révoltants) qu'on n'oublie pas tant ils sont justes.
Et last but not least, il se sert du fantastique pour aborder des sujets de société (les violences conjugales par exemple, le racisme).
Le style est accrocheur comme souvent. La narration est très "cinématographique". Pas étonnant que le livre ait fait l'objet d'une adaptatation tv.
La fin est pertinente, on n'est pas déçu (du voyage^^) comme ça peut parfois être le cas pour les oeuvres de King.
Et puis j'ai savouré les caméos de mon roman favori du King, au point de frôler le fangirling!
Un excellent King sans horreur, mais prenant et touchant !
Dernière édition :
[email protected] Je n'étais pas attirée par ce roman car j'ai SK dans les livres qui font un peu peur, mais tu me donnes grave envie, je le mets sur ma liste.
J'ai commencé Peter pan, le conte interdit de cette fameuse collection qui a fait polémique. Le principe c'est de reprendre les contes pour en faire une version flippante, gore et dérangeante. Je n'ai pas pris le "pire" apparemment. Et franchement, ça me tient bien en haleine et pour l'instant, pas trop de violence mais une configuration moderne, j'aime assez.
Et j'ai lu L'homme hérissé d'Yves Pagès : un homme, dans les années 1900-1910 est arrêté, emprisonné et banni de Paris pour 5 ans car il est accusé à tort d'être un souteneur (proxénète). Il décide de se venger et tue un policier. L'écriture est faite comme une émission type faites entrer l'accusé. On a des coupures de journaux, les témoignages. On essaie de comprendre la corruption de la police des moeurs, cet homme Liaboeuf qui n'a de cesse de crier son innocence. C'était passionnant. Ce n'est pas un roman, mais bien un fait réel.
J'ai commencé Peter pan, le conte interdit de cette fameuse collection qui a fait polémique. Le principe c'est de reprendre les contes pour en faire une version flippante, gore et dérangeante. Je n'ai pas pris le "pire" apparemment. Et franchement, ça me tient bien en haleine et pour l'instant, pas trop de violence mais une configuration moderne, j'aime assez.
Et j'ai lu L'homme hérissé d'Yves Pagès : un homme, dans les années 1900-1910 est arrêté, emprisonné et banni de Paris pour 5 ans car il est accusé à tort d'être un souteneur (proxénète). Il décide de se venger et tue un policier. L'écriture est faite comme une émission type faites entrer l'accusé. On a des coupures de journaux, les témoignages. On essaie de comprendre la corruption de la police des moeurs, cet homme Liaboeuf qui n'a de cesse de crier son innocence. C'était passionnant. Ce n'est pas un roman, mais bien un fait réel.
@Chat-au-Chocolat Ton post sur Les garçons de l'été m'a intriguée du coup je suis allée l'emprunter en médiathèque, et comme toi la dernière partie m'a vraiment laissée perplexe 
On dirait que l'autrice a voulut s'essayer un autre genre ou en changer en plein milieu du bouquin. On change totalement d'ambiance, ça parait moins "maîtrisé".
Du coup, je suis curieuse, quand tu dis que tu aurais préféré qu'elle prenne une autre direction tu as quelque chose de précis en tête? (J'essaie de me faire une autre fin pour effacer celle-là)
On dirait que l'autrice a voulut s'essayer un autre genre ou en changer en plein milieu du bouquin. On change totalement d'ambiance, ça parait moins "maîtrisé".Du coup, je suis curieuse, quand tu dis que tu aurais préféré qu'elle prenne une autre direction tu as quelque chose de précis en tête? (J'essaie de me faire une autre fin pour effacer celle-là
)
@dodoindo 22/11/1963 : c'est du fantastique mâtiné d'un peu de thriller pour la tension dramatique, voir de romance (mais c'est pas du tout à l'eau de rose hein, ça reste du King^^). Si tu crains les livres d'horreur, tu peux y aller. Y a quelques scènes sanglantes, mais rien qui empêche de dormir.
J'ai profité de cette après midi pluvieuse pour finir Blankets, manteau de neige de Craig Thompson.
Il s'agit d'un vrai roman graphique (presque 600 pages) autobiographique. Craig Thompson alterne entre des épisodes de son enfance et de son adolescence, chaque période se centrant sur une relation marquante avec son frère et sa petite amie.
Autant ne pas faire traîner: j'ai été conquise aussi bien par la forme que par le fond.
Le ton est authentique et pudique, le trait expressif sert au mieux le propos. Les histoires d'enfance entre adversité et fraternité révèlent comment et pourquoi l'auteur percevait le monde des adultes comme un univers à fuir, cette fuite se traduisant dans le dessin.
Son 1er amour est conté de manière touchante et réaliste, entre tendresse et retenue.
C'est un roman graphique de très grande qualité, plein d'émotions.
J'ai profité de cette après midi pluvieuse pour finir Blankets, manteau de neige de Craig Thompson.
Il s'agit d'un vrai roman graphique (presque 600 pages) autobiographique. Craig Thompson alterne entre des épisodes de son enfance et de son adolescence, chaque période se centrant sur une relation marquante avec son frère et sa petite amie.
Autant ne pas faire traîner: j'ai été conquise aussi bien par la forme que par le fond.
Le ton est authentique et pudique, le trait expressif sert au mieux le propos. Les histoires d'enfance entre adversité et fraternité révèlent comment et pourquoi l'auteur percevait le monde des adultes comme un univers à fuir, cette fuite se traduisant dans le dessin.
Son 1er amour est conté de manière touchante et réaliste, entre tendresse et retenue.
C'est un roman graphique de très grande qualité, plein d'émotions.
@miss.acacia je me suis mal exprimée au contraire j'adoore avoir peur.
@dodoindo ah mince désolée ! alors avec celui-là tu ne frissonneras pas. 
Bon suite et fin de cette après midi pluvieuse avec la lecture de La place d'Annie Ernaux. Je crois que c'était @nezentrompette qui me l'avait conseillé après ma lecture de L'événement en début d'année.
Alors que son père meurt, Annie Ernaux dresse son portrait tout en revenant sur son propre parcours personnel.
Ce récit suit une double ascension, l'ascension matérielle du père et l'ascension socioculturelle d'Annie Ernaux qui s'accompagne d'un éloignement de ses parents au fur et à mesure qu'elle prend ses distances avec son milieu.
Le style volontairement neutre laisse le devant au fond. Le texte n'en est que plus percutant. Pas de pathos, de mièvre. Les faits et les ressentis au plus près de cette réalité assez terne que reflète ce style dépouillé. Malgré la force du propos, ce roman me laissera une empreinte moins marquante que L'événement.
Bon suite et fin de cette après midi pluvieuse avec la lecture de La place d'Annie Ernaux. Je crois que c'était @nezentrompette qui me l'avait conseillé après ma lecture de L'événement en début d'année.
Alors que son père meurt, Annie Ernaux dresse son portrait tout en revenant sur son propre parcours personnel.
Ce récit suit une double ascension, l'ascension matérielle du père et l'ascension socioculturelle d'Annie Ernaux qui s'accompagne d'un éloignement de ses parents au fur et à mesure qu'elle prend ses distances avec son milieu.
Le style volontairement neutre laisse le devant au fond. Le texte n'en est que plus percutant. Pas de pathos, de mièvre. Les faits et les ressentis au plus près de cette réalité assez terne que reflète ce style dépouillé. Malgré la force du propos, ce roman me laissera une empreinte moins marquante que L'événement.
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