J'ai l'impression que mon mec n'a aucune empathie envers moi, c'est dingue.
Bon déjà je sais qu'il me considère comme une stressée de service. Ca encore, pourquoi pas : j'ai toujours été anxieuse, même si je bosse très dur pour juguler ça. Lui a eu une éducation bien plus stable et sécurisante que la mienne, donc il ne capte pas trop ça.
J'ai toujours de la rancoeur pour des choses qu'il m'a fait subir la première année de notre relation. Je fais tout pour passer au dessus, mais parfois je craque.
Je crois qu'il en attend trop de moi, par rapport à ce qu'il a su me donner. Maintenant qu'il s'est décidé à m'intégrer à sa vie, il faudrait que je suive ses étapes, selon sa volonté, au moment où il le décide.
Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça. Et je me suis habituée à vivre seule, sans compter sur lui. Et surtout : j'ai pris goût à cette liberté. J'occupe très bien mes journées seule, comme quand j'étais célibataire.
Aujourd'hui, j'ai eu la sensation qu'il me pensait à sa disposition (il m'a dit de façon assez péremptoire qu'il arrivait chez moi, sans me demander mon avis, alors que nous ne devions nous voir que demain soir). Je n'ai pas apprécié. Après avoir un peu hésité, je lui ai fait comprendre que j'avais d'autres plans, et que je n'étais pas à sa disposition. Que certes, son emploi du temps est moins flexible que le mien vu qu'il est père. Mais que j'ai ma vie aussi, mon planning, et qu'on doit respecter ça. Evidement, c'est un peu monté dans les tours, incompréhension des deux côtés, etc.
C'est un problème dont il est déjà informé depuis longtemps : je me suis beaucoup trop sentie tributaire de leur planning à son ex (la mère des gosses) et lui. J'avais d'ailleurs pris des mesures pour retrouver un peu de liberté de mon côté, et ne plus me sentir trop en attente par rapport à ses dispos. C'est quelque chose dont je suis très fière, et qui m'a vraiment libérée.
Je sais qu'il m'en veut de lui avoir refusé l'accès à chez moi pour ce soir. Je sais qu'il doit se dire que je ne suis "pas normale" (il me prend un peu pour une originale). Qu'il pensait que ça me ferait plaisir qu'il débarque à l'improviste. Que je suis chiante d'avoir mon petit planning trop cadré et de vouloir qu'on le respecte. Qu'une meuf normale serait contente de voir son mec.
Je culpabilise un peu, au fond. Alors que je n'ai aucune raison de le faire.
Bon déjà je sais qu'il me considère comme une stressée de service. Ca encore, pourquoi pas : j'ai toujours été anxieuse, même si je bosse très dur pour juguler ça. Lui a eu une éducation bien plus stable et sécurisante que la mienne, donc il ne capte pas trop ça.
J'ai toujours de la rancoeur pour des choses qu'il m'a fait subir la première année de notre relation. Je fais tout pour passer au dessus, mais parfois je craque.
Je crois qu'il en attend trop de moi, par rapport à ce qu'il a su me donner. Maintenant qu'il s'est décidé à m'intégrer à sa vie, il faudrait que je suive ses étapes, selon sa volonté, au moment où il le décide.
Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça. Et je me suis habituée à vivre seule, sans compter sur lui. Et surtout : j'ai pris goût à cette liberté. J'occupe très bien mes journées seule, comme quand j'étais célibataire.
Aujourd'hui, j'ai eu la sensation qu'il me pensait à sa disposition (il m'a dit de façon assez péremptoire qu'il arrivait chez moi, sans me demander mon avis, alors que nous ne devions nous voir que demain soir). Je n'ai pas apprécié. Après avoir un peu hésité, je lui ai fait comprendre que j'avais d'autres plans, et que je n'étais pas à sa disposition. Que certes, son emploi du temps est moins flexible que le mien vu qu'il est père. Mais que j'ai ma vie aussi, mon planning, et qu'on doit respecter ça. Evidement, c'est un peu monté dans les tours, incompréhension des deux côtés, etc.
C'est un problème dont il est déjà informé depuis longtemps : je me suis beaucoup trop sentie tributaire de leur planning à son ex (la mère des gosses) et lui. J'avais d'ailleurs pris des mesures pour retrouver un peu de liberté de mon côté, et ne plus me sentir trop en attente par rapport à ses dispos. C'est quelque chose dont je suis très fière, et qui m'a vraiment libérée.
Je sais qu'il m'en veut de lui avoir refusé l'accès à chez moi pour ce soir. Je sais qu'il doit se dire que je ne suis "pas normale" (il me prend un peu pour une originale). Qu'il pensait que ça me ferait plaisir qu'il débarque à l'improviste. Que je suis chiante d'avoir mon petit planning trop cadré et de vouloir qu'on le respecte. Qu'une meuf normale serait contente de voir son mec.
Je culpabilise un peu, au fond. Alors que je n'ai aucune raison de le faire.
Et aujourd'hui, ça n'a pas loupé.
). Faut dire qu'il a vite vécu loin de ses parents, il a habité seul, en coloc, à l'étranger... il est globalement très autonome et débrouillard. C'est aussi le copain avec lequel je me sens la plus stimulée intellectuellement (de trèès loin).
. Pour reprendre ton exemple de la musique, même si on n'avait pas techniquement exactement le même âge quand tel ou tel truc est sorti à la fin des années 2000, on était tous les deux adolescents (et donc susceptibles de l'avoir écouté entre deux cours / avoir dansé dessus dans une de nos toutes premières soirées). Même chose pour des événements politiques, on les aura à chaque fois tous les deux vécus en tant qu'enfants/adolescents/adultes ; on a à peu près autant d'expérience professionnelle, on s'est rencontrés en en étant au même point dans nos vies, etc.
. Mais bien sûr qu'on a beaucoup plus de références en commun qu'autre chose. Et ça ne me viendrait pas à l'idée de lui dire des choses comme "ah ça c'est pas de ton époque hein" 
