nalani-galven-anarina;4209161 a dit :@Chasc Je pense que justement, c'est le contraire qui est considéré comme une circonstance atténuante (la victime bourrée donc)ou que les 2 sont bourrés (le principe du moins par moins égal plus).
Si jamais il tente quand même cet argument, c'est plus pour convaincre les jurés dans la partie personne du peuple( 9 personnes du peuple avec en plus 3 magistrats) puisqu'ils sont devant la cour d'Assises.
Je suis désolée mais je ne comprends pas ton explication.
Je pense qu'elle vaut pour ce que les gens se disent autour d'un café ("il faut que les femmes fassent attention et qu'elle évitent de trop boire parce que sinon, elles ne pourront pas s'étonner que certains en profitent"), voire dans les médias. Et c'est triste et frustrant.
Mais là c'est l'article de loi qui me pose question. Il y a un truc qui me plait dans le caractère très abstrait de ce texte, c'est qu'il n'est pas question de la victime, mais du violeur et de ce qu'il fait (ainsi, les moeurs de la victime n'entrent pas en compte lorsqu'il s'agit de qualifier un acte de viol -on attend le procès et la presse pour ça-). Donc que la victime ait bu, ait pris des drogues, soit une prostituée, etc, ne "disqualifie" en rien le crime (alors que dans les faits, si, malheureusement -je veux dire pendant le procès, on mettra autant la victime en accusation que le violeur-).
Donc le fait que la victime ou la victime et le violeur soient ivres ne change rien à l'affaire -en tout cas dans l'article-.
Euhm, tu vois ce que je veux dire? Je trouve ça compliqué et je n'arrive pas à trouver le raisonnement qui a mené à l'inclusion de cette circonstance aggravante. C'est pour contrer la défense?
Merci de m'avoir répondu en tout cas (ça me conforte dans l'idée que c'est complexe).