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A chaque fois qu'un formulaire ne propose que "Monsieur" ou "Madame" comme choix c'est un peu ma petite victoire de la journée, ça me rend trop contente à chaque fois
Et à l'inverse, à chaque fois que je tombe sur des formulaires (il en existe encore malheureusement) qui proposent toujours "Mademoiselle", je me fais un plaisir de cocher "Madame", et de barrer cette case impie ! Bon, à chaque fois, ça m'énerve de voir qu'il y a toujours un immobilisme certain pour l'application des mesures...
Et j'aime vraiment quand on m'appelle "Madame" (notamment dans le cadre du travail). D'ailleurs, je le vis mal lorsqu'un élu passe au "Mademoiselle" pour me parler, cette dénomination étant souvent assortie d'une remarque déplaisante, comme si c'était un moyen de me rabaisser encore plus, et de me faire sentir mon "infériorité" de statut. Genre, "la ramène pas trop, oublie pas que t'es pas encore une vraie femme, t'es pas mariée".
Enf*ré.
(je retourne dans mon sous-marin mais qu'est-ce que j'aime lire cette VPS...)
Dernier clip d'IS tropical qui rappelle un certain clip avec des mecs en costards que je ne citerai pas (remarquez que les hommes ont ENCORE leurs vêtements dans ce clip).
Vivement que le clip soit censuré pour que tout l'internet puisse avoir l'éternel débat :
"- Bonjour, votre clip est dégradant, peut-on censurer les parties dégradantes?
- BOUUUUH la censure c'est mal! FACHOS!!! SS!!! C'est de l'art, qu'est-ce que vous faites des droits de l'homme, de la démocratie, de la liberté d'expression????
- Bon d'accord on censure pas, qu'est-ce que vous vouliez exprimer?
- WOOHOOO!!!! A POIL LES PUTES!!!!! ON LEUR BOURRE LA GUEULE ET APRÈS ON LES BAISE!!!!"
Oh mon dieu ouf merci "l'art" de m'avoir libéré de l’oppression de la censure! dire que sinon j'aurais pu rater ça...
Je me suis posé une question en voyant que quelqu'un avait remonté le topic "la vie est plus dure quand on est une femme". Est-ce que dire ce genre de phrase n'est pas dans un sens contre productif pour le féminisme?
Pour moi, avec le système patriarcal, les hommes aussi ont la pression:
_Ils doivent être fort, mais sensible quand même parce que sinon c'est des machos, mais pas trop non plus on veut pas d'une fillette.
_Si ils divorcent ils ont bien moins de chances d'avoir la garde des enfants, parce que les enfants ils sont mieux avec les femmes elles sont faites pour.
_Ils doivent être musclés, mais encore une fois pas trop, mais s'ils sont maigres c'est caca... s'ils sont gros j'en parle même pas.
Enfin bref, vous voyez où je veux en venir. Du coup je me dis qu'en distillant cette idée comme quoi la vie est plus facile quand on est un homme, on fait un pas en arrière parce que si les hommes se disent que le système patriarcal les avantage, ils ne chercheront pas à voir ses côtés négatifs. Et ça donne des trucs comme le masculinisme, au lieu de voir que la cause des clichés mentionnés plus haut est le patriarcat lui même, on dit que c'est à cause des femmes.
Dans tout mon post j'ai dit les hommes/ les femmes, je ne fais pas de généralités, c'est juste pour l'exemple. En plus j'ai l'impression que ce que je dis n'est pas clair du tout, et que je vais passer pour une demeurée.
Je me suis posé une question en voyant que quelqu'un avait remonté le topic "la vie est plus dure quand on est une femme". Est-ce que dire ce genre de phrase n'est pas dans un sens contre productif pour le féminisme?
Pour moi, avec le système patriarcal, les hommes aussi ont la pression:
_Ils doivent être fort, mais sensible quand même parce que sinon c'est des machos, mais pas trop non plus on veut pas d'une fillette.
_Si ils divorcent ils ont bien moins de chances d'avoir la garde des enfants, parce que les enfants ils sont mieux avec les femmes elles sont faites pour.
_Ils doivent être musclés, mais encore une fois pas trop, mais s'ils sont maigres c'est caca... s'ils sont gros j'en parle même pas.
Enfin bref, vous voyez où je veux en venir. Du coup je me dis qu'en distillant cette idée comme quoi la vie est plus facile quand on est un homme, on fait un pas en arrière parce que si les hommes se disent que le système patriarcal les avantage, ils ne chercheront pas à voir ses côtés négatifs. Et ça donne des trucs comme le masculinisme, au lieu de voir que la cause des clichés mentionnés plus haut est le patriarcat lui même, on dit que c'est à cause des femmes.
Dans tout mon post j'ai dit les hommes/ les femmes, je ne fais pas de généralités, c'est juste pour l'exemple. En plus j'ai l'impression que ce que je dis n'est pas clair du tout, et que je vais passer pour une demeurée.
Je vois bien ton chemin de raisonnement, mais j'ai pleeeeein de remarques et de réponses à faire sur ce sujet, ayant lu pas mal de choses sur des blogs sur ce sujet. Sache que tu ne passes pas pour une "demeurée" parce que tu te poses des questions ! Tu cherches juste à comprendre, et c'est bien normal. Ne t'excuse jamais de poser des questions (tant que c'est fait sans malice et sans risque de blesser l'autre).
"Est-ce que dire ce genre de phrase n'est pas dans un sens contre productif pour le féminisme?"
Non, c'est tout simplement réaliste. Le but du féminisme n'est pas de masquer certaines réalités pour être plus "efficace", mais bien d'exposer les faits et la situation telle qu'elle est (les inégalités flagrantes entre hommes et femmes) pour comprendre comment y remédier.
"Pour moi, avec le système patriarcal, les hommes aussi ont la pression"
Oui, le patriarcat est néfaste pour les hommes aussi. Mais pas aussi néfaste que pour les femmes.
"Ils doivent être fort, mais sensible quand même parce que sinon c'est des machos, mais pas trop non plus on veut pas d'une fillette.
[...]
Ils doivent être musclés, mais encore une fois pas trop, mais s'ils sont maigres c'est caca... s'ils sont gros j'en parle même pas."
Sur les stéréotypes de genre, les femmes y sont également soumises, je ne t'apprends rien. Tu peux remplacer "homme" par "femme", et en modifiant un ou deux adjectifs, tu obtiendras la réciproque. Sauf que c'est loin d'être aussi violent pour les hommes que pour les femmes.
Personne n'attend d'un homme qu'il achète pour 70€ de produits cosmétiques et passe 30 minutes chaque matin à s’apprêter. Certes, l'industrie cosmétique a fini par comprendre qu'il y avait aussi du pognon à se faire sur leur dos et à créer des lignes de produits spéciaux, mais si Robert vient au boulot sans fond de teint pendant une semaine, personne ne se dira qu'il se "laisse aller".
Un homme se fera rarement harceler dans la rue à cause de son apparence - je ne dis pas jamais mais certainement moins souvent que les femmes. Sinon, ils ne seraient ni étonnés ni dans le déni complet quand on parle de harcèlement de rue.
Un homme ne se verra jamais refuser un poste à responsabilités parce qu'il serait moins apte qu'une femme - oui, ce sera plus difficile dans certains postes perçus comme féminins, ils seront plus facilement suspectés de pédophilie dans des postes d'encadrement d'enfants, etc... Mais financièrement, qui est le plus handicapé dans l'histoire ? Eh oui, les femmes.
Ce sont juste quelques exemples, parce que si je les énumère tous, on en a pour la journée.
"Si ils divorcent ils ont bien moins de chances d'avoir la garde des enfants, parce que les enfants ils sont mieux avec les femmes elles sont faites pour."
Sur le sujet des gardes d'enfant, il y a un article très complet ici. En gros, ce qu'il faut retenir, c'est que oui, dans la majorité des séparations, la mère obtient la garde : mais c'est d'abord parce que dans la majorité des cas, le père ne demande pas la garde et il y a accord entre les parents pour que la mère obtienne la garde !
"Du coup je me dis qu'en distillant cette idée comme quoi la vie est plus facile quand on est un homme, on fait un pas en arrière parce que si les hommes se disent que le système patriarcal les avantage, ils ne chercheront pas à voir ses côtés négatifs. Et ça donne des trucs comme le masculinisme, au lieu de voir que la cause des clichés mentionnés plus haut est le patriarcat lui même, on dit que c'est à cause des femmes."
Aaaah, les masculinistes.
"NON C'EST FAUX, LA VIE EST PLUS DURE POUR NOUS LES HOMMES, LES FEMMES SONT TRAITÉES COMME DES PRINCESSES DANS CE MONDE DOMINÉ PAR LE LOBBY FEMINAZI-LGBT !"
Je t'assure : je n'exagère pas. Du tout.
Les masculinistes voient très bien les effets pervers du patriarcat sur les hommes. Seulement, ils préfèrent attribuer ces phénomènes au féminisme. Car c'est bien connu, c'est à cause du féminisme que les hommes payent au premier rendez-vous et que l'entrée en boîte de nuit est gratuite pour les femmes.
Crois-moi, pour chaque masculiniste qui hurle au complot féminazi, il y a une féministe qui explique que le patriarcat a des effets négatifs pour les hommes.
EDIT : Voir UN féministe.
Mais les masculinistes sont complètement enfoncés dans la mauvaise foi pour une simple raison : s'ils avouaient que le patriarcat est la cause de leurs problèmes, il leur faudrait alors - gasp ! - le combattre avec les féministes. Et ils se rendent bien compte que dans ce combat, ils gagneraient moins que les femmes. Et ça, visiblement, ça les emmerde.
Bref, si l'argument est qu'il faut dire aux hommes que le patriarcat est AUSSI négatif pour les hommes que pour les femmes pour qu'ils se rallient au féminisme, je dis tout simplement non. Je ne vais pas mentir aux hommes (je les respecte un peu trop pour ça) dans le but de les rallier à ma cause. S'ils ne voient pas qu'ils ont un peu à gagner dans cette lutte malgré les innombrables preuves et écrits féministes sur le sujet, on ne peut plus grand chose pour eux. Et s'ils ne veulent pas lutter pour rétablir l'égalité parce qu'ils sentent qu'il va falloir abandonner un peu de leurs privilèges, alors bon sang, je n'ai pas envie de leur faire des câlins et les attirer avec des cookies. J'ai envie de leur mettre un coup de pied au cul.
@mamiecaro merci pour ton point de vue, ça ne fais pas longtemps que je m'intéresse au féminisme c'est pour ça que je me pose encore plein de questions. Et quand je les pose ici ça fait plaisir de voir que certaines prennent le temps de faire une réponse aussi complète. Il y a deux ans j'étais du genre à dire "ah non mais moi j'suis pas une féministe hein " et maintenant que je vois que c'était une grosse connerie, j'aime bien avoir des éclairages sur ce que je ne comprend pas.
D'ailleurs je trouve ça dommage qu'on ne trouve des infos sur le féminisme que si on les cherche. Clairement avant de m'y intéresser j'y connaissais rien, et personne ne m'en parlait.
Oui c'est un peu pour ça que je me suis retrouvée à répondre "mais euh... hein... non... enfin... mais..."
Sinon merci les filles vous êtes cool
Mais alors du coup je vais me faire l'avocat du diable pour aller au bout de la logique. Parce que là on va me répondre "oui mais t'es de mauvaise foi, quand on s'habille comme ça c'est forcément pour plaire, et même si on veut pas plaire on sait très bien qu'on va nous mater le boule avec un short aussi court, donc les gars vous nous prendre pour des bouts de viande, et comme on le sait c'est qu'on a envie d'être pris pour un bout de viande, donc on se respecte pas"
Parfois j'aimerais bien qu'on édite un guide comme les trucs des téléconseillers, genre si quelqu'un te dit ça, tu répond ça, si lui répond ça, tu répond ça, ça serait drôlement pratique!
En fait le coup du "elle se respecte pas", je crois que ça parait si étrangement stupide parce que c'est une notion qui mélange dans un gros pot-pourri toutes sortes d'idées.
D'abord il y a du slut-shaming comme on l'a dit mais aussi une croyance faussée sur la sexualité féminine, notamment celle de croire que les femmes ont un rapport au sexe forcément émotionnel.
Si la femme "qui ne se respecte pas" ne fait plus preuve de sa sentimentalité "naturelle" dans son comportement sexuel, c'est donc que quelque chose ne va pas, non? Et si quelque chose ne va pas, ce n'est pas forcément parce que la femme est immorale ou déviante mais aussi probablement parce qu'elle a de gros problèmes : des problèmes personnels et psychologiques qui la conduisent à s'auto-détruire/à essayer de se détacher de sa vraie nature en ne considérant plus le sexe comme un acte d'amour privilégié avant tout et donc en ne respectant plus son véritable désir.
Idem, une femme qui s'habille d'une manière qu'on juge trop sexualisée a un problème émotionnel parce qu'elle essaye trop d'attirer l'attention pour de "mauvaises" raisons alors que sa nature féminine l'encouragerait normalement à rechercher l'amour plutôt que le sexe sans attache.
J'ai déjà entendu plusieurs fois ce discours.
Par exemple, une copine qui traversait une phase d'expérimentation après une rupture difficile se recevait souvent ce genre de remarques qui partaient plus ou moins d'une bonne intention. Beaucoup de gens étaient persuadés qu'elle avait perdu tout respect pour elle-même à cause de la souffrance de sa rupture et que ses nombreuses aventures étaient le symptôme d'un terrible mal être dont il fallait absolument la sortir. Ils pensaient que "pour son bien", on devait la secouer et lui dire d'arrêter "les conneries" qui étaient de coucher avec "n'importe qui". Pour eux, il était psychologiquement anormal qu'une fille ressentent un désir sincère d'enchainer les conquêtes plutôt que de chercher l'âme soeur. Ce désir ne pouvait pas être sincère selon les lois de la nature donc il y avait forcément un truc pas net qui se passait dans sa tête.
Je pense que le "elle ne se respecte pas" vient aussi de cette croyance fausse sur la sexualité qui serait un truc si précieux et exceptionnel qu'il détruirait forcément ceux qui le pratiquent trop hors amour (et surtout les femmes).
Je suis d'accord avec ce que @MamieCaro et @Tardigrade ont dit avant mais je comprends tout-à-fait ton questionnement qui est très fréquent chez les gens sensibles au féminisme sans être très engagé.
Personnellement, je pense que la phrase "c'est plus dur pour les femmes que les hommes" est hyper simpliste, de même que "c'est aussi dur pour les deux" ou tout genre de comparaison de ce type.
"Les femmes" est une dénomination un peu trompeuse parce que la situation de toutes les femmes n'est pas exactement la même, et il est donc difficile de faire des comparaisons de souffrance/difficultés sociales entre des groupes aussi abstrait que "les hommes" et "les femmes".
Il y a bien des schémas qui reviennent plus ou moins systématiquement en fonction du genre quelle que soit la société et la communauté mais l'intensité et la pression liée à ses schémas va être différente d'un milieu à l'autre. C'est pour cela que beaucoup de filles disent qu'elles sont contre le féminisme parce que "moi j'ai jamais de souci de sexisme". Effectivement, il y a des femmes qui sont en position de vivre le sexisme de manière moins violente que d'autres (ce qui ne veut pas dire qu'elles n'en vivent pas du tout, contrairement à ce qu'elles croient, mais c'est simplement moins repérable que le sexisme "de base"), et c'est sur ça que s'appuient les gens qui veulent ridiculiser le féminisme.
Si on me regarde moi à 20 ans, jeune blanche propre sur elle dans un milieu privilégié du centre de Paris, j'avais vraiment une vie plus facile que mon cousin au même âge. Lui venait de banlieue, des parents qui galéraient, un physique méditerranéen, une scolarité dans un collège nul avec des tas de problèmes (drogue, échec scolaire etc.).
Dans son cas, il y avait effectivement une très grosse pression liée à son genre qui semblait moins violente de mon côté. Il se faisait malmener s'il ne répondait pas aux critères de la virilité agressive (se battre si on l'insulte ou qu'on insulte sa soeur/copine/mère), les profs lui tombaient dessus au moindre détail, il se faisait contrôler par la Police plusieurs fois par jour et quasiment insulter par les officiers alors qu'il n'avait rien fait (juste "en prévention"), plusieurs emplois ne voulaient pas de lui et lui préféraient des femmes parce qu'ils jugeaient les hommes trop peu fiables etc.
Donc si on compare nos deux situations, on se dit que pour les hommes aussi c'est vachement dur et que le féminisme est injuste et égoïste de ne pas défendre les hommes avec autant de passion.
Sauf que voilà, on compare là des situations qui ne sont pas comparables!
Si on me compare à quelqu'un de ma classe du lycée bourgeois parisien, c'est tout de suite autre chose parce que ce que vivaient les garçons n'avait rien à voir avec ce que vivait mon cousin : par contre, pourquoi yavait-il aussi peu de garçons en section littéraire, moins "prestigieuse"? pourquoi le prof de sport faisait-il s'entrainer les garçons qui voulaient "se reposer" avec les filles? pourquoi est-ce qu'aujourd'hui, une seule fille de ma promo est devenue ingénieure après une section scientifique alors qu'on peut compter les garçons dans son cas par paquet? pourquoi est-ce que les filles préféraient contourner le parc en face du lycée quand elles étaient seules pour éviter de se faire aborder alors que les garçons n'avaient jamais ce problème?
Et si on compare ma cousine de banlieue à mon cousin, elle connaissait aussi de gros problème.
S'il se battait pour défendre "son honneur" à elle, c'est aussi parce que c'était grave au quotidien pour une fille d'avoir une réputation de "pute" dans le quartier. Elle aussi a eu du mal avec le monde professionnel parce qu'en parlant de manière abrupte en style "banlieue", elle était jugée comme une personne agressive et donc possiblement psychologiquement instable parce que ce n'est pas normal pour une fille de parler comme ça. Elle ne se faisait pas contrôler par la Police, mais ils ne lui témoignaient pas plus de respect pour autant quand elle allait les voir suite à des problèmes (tentative d'agression sexuelle, vols etc.). Je n'aborde même pas le harcèlement de rue et les pressions d'ordre sexuelles qu'elle subissait en trouvant ça normal.
Bref, les situations des hommes et des femmes ne sont pas uniformes sous le seul prétexte du genre : elles dépendent aussi beaucoup du milieu, de l'environnement, du lieu etc. Certains hommes subissent des pressions plus visibles que certaines femmes mais c'est en grande partie parce que ces pressions sont liées à un ensemble de facteurs : le genre mais aussi d'autres types de discriminations mélangées. Des femmes subissant les mêmes discriminations devront faire face en plus à des questions de sexisme généralement plus exacerbées.
Quant aux hommes bourgeois blancs qui sont persuadés d'être discriminés par rapport aux femmes de leur milieu (les masculinistes tout ça c'est pas des gars de milieux populaires en général), ils n'ont globalement pas 36 000 arguments et ça tourne autour de la garde des enfants, de la possibilité que leur conjointe les battent, du fait qu'ils doivent payer le resto ou de la crainte d'être accusés à tort de viols, ce qui est quand même assez limité (voire discutable) pour parler d'un sexisme endémique anti-homme.
Parce que le coup de "les hommes n'ont pas le droit d'être sensible etc.", ça ne marche généralement pas de manière aussi prégnante dans les milieux aisés : les hommes qui expriment une certaine sensibilité, cuisinent pour leurs hôtes ou font attention à leur apparence n'y sont pas considérés comme "des tapettes" mais au contraire comme des êtres raffinés.
Bien sûr, ils doivent se montrer agressifs pour les postes à responsabilité mais on attend la même chose des femmes en partant souvent du principe qu'elles y arriveront moins bien. Et si on est plus déçu du manque d'agressivité d'un homme dans sa fonction, c'est souvent parce qu'on pense à de futures promotions qu'il risque de ne pas avoir, tandis que les futures promotions d'une femme ne sont envisagées que si elles sont vraiment douées.
Bref, de mon côté, je pense que "la vie est plus dure pour les femmes" est une déclaration qui devrait être évitée, même si elle part d'un certain constat réaliste, car elle simplifie trop le sexisme en résumant à des concepts un peu vide de sens ("la vie c'est dur") une situation sociale complexe.
ENFIN une institution réagit aux propos de Naouri, le fameux "pédiatre" qui donne comme conseil à un homme de violer sa femme pour relancer leur vie sexuelle.
Au passage je remarque que sa version de l'histoire a changé. Dans elle il disait que lorsqu'il avait dit "Violez-là!" au mec, "le visage de sa femme s'est illuminé!" (ce que j'avais personnellement interprêté comme "elle était tellement abasourdie qu'elle est devenue blanche") à "elle a souri jusqu'aux oreilles!".... ce qui est quand même UN POIL différent en terme de réaction.
Est-ce qu'on peut retrouver le couple pour demander à madame ce qu'elle pense des conseils en sexologie de ce pédiatre sur son bloquage sexuel?
ENFIN une institution réagit aux propos de Naouri, le fameux "pédiatre" qui donne comme conseil à un homme de violer sa femme pour relancer leur vie sexuelle.
Au passage je remarque que sa version de l'histoire a changé. Dans elle il disait que lorsqu'il avait dit "Violez-là!" au mec, "le visage de sa femme s'est illuminé!" (ce que j'avais personnellement interprêté comme "elle était tellement abasourdie qu'elle est devenue blanche") à "elle a souri jusqu'aux oreilles!".... ce qui est quand même UN POIL différent en terme de réaction.
Est-ce qu'on peut retrouver le couple pour demander à madame ce qu'elle pense des conseils en sexologie de ce pédiatre sur son bloquage sexuel?
Personnellement, ça me paraît tout à fait plausible qu'elle ait souri. Parce que le fait de sourire ou de rire est une réaction tout à fait normale quand on est face à une situation inattendue ou inexplicable. Genre un professionnel qui dit à ton mari de te violer devant toi.
Dans ma tête, j'imagine que que ça devait osciller entre :
"Mais qu'est-ce que c'est que ce type ? Faudra qu'on le paye en plus ?"
et :
"Je... j'hésite entre vomir et spontanément exploser."
ENFIN une institution réagit aux propos de Naouri, le fameux "pédiatre" qui donne comme conseil à un homme de violer sa femme pour relancer leur vie sexuelle.
Au passage je remarque que sa version de l'histoire a changé. Dans elle il disait que lorsqu'il avait dit "Violez-là!" au mec, "le visage de sa femme s'est illuminé!" (ce que j'avais personnellement interprêté comme "elle était tellement abasourdie qu'elle est devenue blanche") à "elle a souri jusqu'aux oreilles!".... ce qui est quand même UN POIL différent en terme de réaction.
Est-ce qu'on peut retrouver le couple pour demander à madame ce qu'elle pense des conseils en sexologie de ce pédiatre sur son bloquage sexuel?
Personnellement, ça me paraît tout à fait plausible qu'elle ait souri. Parce que le fait de sourire ou de rire est une réaction tout à fait normale quand on est face à une situation inattendue ou inexplicable. Genre un professionnel qui dit à ton mari de te violer devant toi.
Dans ma tête, j'imagine que que ça devait osciller entre :
"Mais qu'est-ce que c'est que ce type ? Faudra qu'on le paye en plus ?"
et :
"Je... j'hésite entre vomir et spontanément exploser."
Haha J'avoue que secrètement moi aussi je l’interprète comme ça (surtout celui de Miley).
Mais je voulais juste souligner que sa version avait changé (un visage qui "s'illumine" c'est vachement subjectif, un sourire c'est plus visible). Je veux dire j'ai l'impression que la prochaine fois qu'il va raconter l'histoire il va dire que la nana a fait un salto arrière sur le canapé en tapant dans ses mains.