Hm.
Me couper physiquement du monde est vital,
Et j'ai besoin de contact.
(en général une bonne connexion Internet résout les problèmes !).
J'aime être en voyage, ne pas avoir d'attache
Mais j'ai besoin d'avoir des repères et une vie stable.
Je suis journaliste à part entière
Pourtant je déteste le métier, et je suis à l'opposé de ce qui est appris dans les formations au journalisme (que je n'ai jamais faites).
J'aime le processus de création, la peinture, l'art
Je déteste le(s codes du) milieu artistique.
J'adore ma formation en psychologie
Je déteste la psychologie et je veux être tout sauf psychologue.
J'ai des pinceaux, des mascaras, des poudres libres, des fards à paupière, des rouge à lèvres... Mais je ne les utilise pas. De la même façon je conserve des vêtements de femme que je ne porterai jamais, par pur fétichisme et admiration. Je peux passer des heures dans des boutiques qui présentent des vieux vêtements d'époque, des talons aiguilles brillants comme des lames neuves, des bottes compensées de drag, des corsets ou des chapeaux en feutre. A ce sujet c'est réellement par tentation fétichiste (j'allais écrire par perversion, aha).
Dans le genre contradiction... et les genres tout court, j'aime les femmes butchs (que je peux prendre pour des garçons). Je n'approche pas les hommes biologiques masculins hétérosexuels et virils, je ne les aime que féminins, différents, doux, sensibles, voire un peu tapette et maniérés (pas forcément physiquement). J'aime les hommes qui pleurent comme des bébés, ceux qui n'ont pas de bite ou si peu (les garçons trans), qui me récitent des poèmes au clair de lune, qui ont des rêves de gamin, qui sont spirituels, élevés et ultra-réactifs (hypersensibles). Une femme classique et un homme classique, sans complexité de genre, ne m'attirent pas tout à fait (à priori, après c'est une question d'individu et de rencontre). J'aime les femmes très sexy, ultra normées physiquement et hétérosexuelles, mais qui jurent comme des charretiers, qui peuvent sortir des grosses bottes de moto ou qui sirotent de la bière jusqu'à pas d'heure en sortant des rots tous les quart d'heure. Ce sont les contrastes, le relief, les différences qui m'enchantent. Ce sont des surprises, quelque chose de vivant et d'imprévisible, de peu commun.
J'en ai beaucoup d'autres mais je m'arrête là.