Je suis pour rester à l'Euro personnellement et d'autres madz on déjà donné des arguments convaincants. J'aimerai juste ajouter ceci:
_Sortir d'une union monétaire c'est difficile, surtout si on est l'un des pays de base de l'union. La France est clairement un des pays fondateurs et un des piliers de la zone euro sa sortie représenterait la fin probable de l'euro, contrairement à la Grèce qui est une économie beaucoup plus petite mais même la sortie de la Grèce et difficile et pas souhaitable.
_Un changement de monnaie ça s'organise sur dix ans au moins. C'est tout nos engagements monétaires et tout les engagements monétaires des autres Etats ou des industries ect qui doivent être refait, recalculé réétudier. Ainsi que tout les engagements monétaires des personnes et des entreprises.L? Euro ne s'est pas fait en cinq ans. On a préparé les marché commencer à mettre lentement en circulation l'Euro que se soit en liquide ou sur les marchés. La sortie de la zone euro comme solution à la crise c'est vouloir donner une solution à très long terme à un problème de court terme, dans dix ans qui nous dit qu'on sera encore en crise. En plus avec la BCE qui n'est vraiment pas réactive je pense même que ça pourrait être plus. Évidement on peut toujours être brusque mais je doute que le marché réagira favorablement à une décision prise sans réel recul.
_ La plupart de nos partenaires économiques sont les autres pays de la zone euro. Je doute qu'ils apprécient si on les laisse se débrouiller avec la zone euro. Or c'est une part très importante de notre PIB. La France est très dépendante de ses voisins européens. L'isolement économique c'est pas une solution à notre problème de croissance.
_ Une monnaie pour survivre doit être crédible. Avant la crise de la dette, l'euro avait une vrai crédibilité en témoigne le pourcentage de fois ou elle a servi de réserve. Quand on arrive à prendre des parts du terrain à une monnaie le $ qui a été déclaré monnaie d'échange international, c'est très bon. La BCE a surtout pécher par son manque de réactivité face à la crise (elle a baissé ses taux 6 mois après pour la crise des subprime), et pour sa peur à la limite de irrationalité de l'inflation. Mais on peut toujours discuter avec les autres pour l'infléchir, pour l'humaniser un peu. Évidement la ces dans les mains de l'Allemagne mais les critiques qu'elle subit pourront peut être l'infléchir.
_ Les dévaluations successives du franc, n'ont pas réglé notre balance des paiement déficitaires à long terme. Le niveau de nos exportations à toujours fini par baisser et les dernières dévaluations ont été couteuses et inefficace car notre monnaie n'était plus crédible.
_ Une dévaluation produit plusieurs effets. L'effet compétitivité prix et l'effet négative sur la dette dont ont déjà parler d'autres madz. Mais aussi un effet valorisation nos importations nous coutent plus cher et nos exportations rapportent moins à l'unité. Si l'augmentation des quantités exportés n'est pas suffisante on peut gagner moins en faite. De plus l'effet compétitivité prix varie selon les secteurs et le réel niveau compétitif de l'économie. Par exemple la compétitivité prix ne joue pas sur le luxe ou sur les médicaments quand ils sont protégés par un brevet après les générique c'est une autre histoire.
Le $ a beaucoup baissé dans la période 2005 et 2009 et les exportations américaines aussi. Après dire exactement comment l'économie régira face à une dévaluation c'est illusoire et très arrogant, l'économie étant le résultat de l'action de millions d'agents mais par contre il existe des risques non négligeable à prendre en compte.