Il est un peu tard pour que je comprenne du premier coup un tel raisonnement donc je reformule : tu dis que si tu as des relations avec ta partenaire c'est pour des raisons/buts différents ?
Asexualité, aromantisme - Spectre ARC
- Initiateur de la discussion Antonomase
- Date de début
Ça fait bien longtemps que j'étais pas venue ici faire un tour (le topic avance pas vite, on est pas non plus très nombreuses) mais du coup, j'ai pleins de choses à dire.
D'abord, ça m'a fait du bien de mettre un visage sur une asexuelle parce que c'est la première fois que quelqu'un que je connais se dit asexuel et je sais pas ... ça rend la chose plus palpable (voilà, @Adybou je t'ai stalkée
).
J'avais pas pensé à revenir ici depuis un bout mais je mangeais tranquillement au resto avec une amie hier, on parlait de tout et de rien et elle m'a sorti qu'avec son copain ils avaient pas fait l'amour depuis 15 jours et qu'elle en pouvait plus. Je suis restée très con, genre : "Ah ... ok". Dans ce genre de situation, je n'ai jamais sauté de ma chaise en criant "OH MON DIEU MAIS CA VA ?!" parce qu'en fait je ne comprends pas. Du coup, j'ai toujours une sorte de non-réaction parce que quelle que soit la durée des périodes de non-sexe de mes ami.e.s, j'ai l'impression que c'est court - que ça soit 15 jours ou 1 an.
@Owly Transluscent Je vais sans doute de dire à peu près la même chose que les autres, mais tu m'as l'air de très bien savoir ce que tu ressens et comment tu t'identifies, je pense que tu peux te faire confiance. Je t'admire et t'envie un peu d'ailleurs (
) parce que j'ai 10 ans de plus que toi (je viens de prendre un coup de vieux 
) et mon asexualité est toute fraîche et toute nouvelle - sa découverte disons, je pense que je suis asexuelle depuis toujours. Et franchement, pour avoir essayé le sexe avec plusieurs partenaires, c'est pas transcendant ET tu t'évites bien des situations sordides/tristes à base de "mais pourquoi je ressens rien ?!" sans parler du ressenti plus que moyen dudit partenaire. Parole de scout d'acé.
Pour moi à ton âge (et même plus tard), c'était vraiment compliqué parce que c'était tout mélangé dans ma tête, entre ma peur des hommes (un père autoritaire voire violent, ça laisse des traces), mon agression sexuelle (comment en remettre une couche), mon poids et le fait que je n'étais pas désirable (la fille grosse, drôle et un peu excentrique qui est toujours la bonne copine), je n'avais aucune idée que j'étais asexuelle parce que je faisais porter le blâme à au moins l'un de ces trois facteurs pour expliquer mon absence de vie sentimentale et sexuelle. En fait, j'ai découvert mon asexualité une fois que j'ai résolu le reste
(c'est marrant, je viens de le découvrir en écrivant ce paragraphe) (comme quoi, en parler, c'est salvateur 
)
@v4dor @Adybou Pour ajouter mon grain de sable à votre débat, si j'ai bien compris le sujet c'est "Pourquoi certain.e.s asexuel.le.s ont des relations sexuelles et pourquoi on dit que c'est pour "faire plaisir" à son partenaire ?" (mais je suis pas sûre entre les citations et les mentions et tout, ne le prenez pas mal si je pars dans mon truc
)
Dans mon cas, même si je n'ai pas vraiment envie d'avoir une relation sexuelle avec un mec, ça m'est déjà arrivé pour plusieurs raisons.
J'aime faire plaisir et comme le sexe ne me dégoute pas, j'ai cette marge de manœuvre que n'ont pas tous les asexuels. C'est une situation que je peux comparer à aller voir un film avec ma mère que je ne serais jamais allée voir toute seule au cinéma. J'y vais avec elle pour partager un moment et des discussions, parce que je prends plaisir à être tout simplement avec ma maman (
) ; ça m'est déjà arrivé de faire pareil avec le sexe et ça ne me semble ni bizarre ni choquant mais là encore, ça dépend évidemment des gens et de leurs ressentis.
En tout cas, avoir une relation sexuelle ça ne vient pas d'un désir qui m'est propre mais d'un mélange de pleins de choses : le désir de l'autre, l'envie d'être touché.e, le plaisir purement physique du sexe, la possibilité de voir l'autre nu ... Tout pleins de trucs qui sont chouettes et qui, je trouve, ne sont pas du tout en contradiction avec mon asexualité.
Bon, pour parler de choses plus actuelles, j'ai rencontré un mec, on s'est vus deux fois et j'ai un peu la trouille de lui annoncer que je suis asexuelle. Il est cool et j'aimerais qu'il ait la même réaction géniale que la copine de @paco_tille (elle est formidable
) mais comment savoir comment il va réagir ? Ce serait en plus mon premier coming-out, autant dire que j'ai pas hâte. Mais je ne veux pas non plus le faire languir, et si jamais le sexe était indispensable à sa vie autant qu'il le sache dès maintenant. Ce qui m'amène de fait à mes 2 questions de fin de commentaire (c'était long, vous avez eu du courage d'arriver jusque-là, mes biquets) (je vous appelle mes biquets, c'est affectif).
Est-ce que certain.e.s asexuel.le.s ici ou que vous connaissez et qui sont en couple avec un.e non-asexuel.le ont déjà pensé à/pratiqué la relation libre ? En fait, ça ne me semble pas inenvisageable comme "compromis"
(je parle pour moi, bien sûr, et de manière purement hypothétique)
Bon, et j'avais une question qui va peut-être vous sembler hyper con () mais si le ridicule tuait, je serai déjà 6 pieds sous terre. Est-ce que quelqu'un a déjà fait la corrélation entre asexualité et types psychologiques ? Je suis INTJ et je ne peux pas m'empêcher de voir une sorte de lien entre ma personnalité (à la fois introvertie et rationnelle/logique/analytique) et mon peu d'attrait pour la chose sexuelle. Mais c'est peut-être moi qui bullshite totalement et comme il y a très peu d'études de nos jours sur l'asexualité, je n'aurai pas de réponse d'un strict point de vue scientifique avant des milliers d'années
D'abord, ça m'a fait du bien de mettre un visage sur une asexuelle parce que c'est la première fois que quelqu'un que je connais se dit asexuel et je sais pas ... ça rend la chose plus palpable (voilà, @Adybou je t'ai stalkée
).J'avais pas pensé à revenir ici depuis un bout mais je mangeais tranquillement au resto avec une amie hier, on parlait de tout et de rien et elle m'a sorti qu'avec son copain ils avaient pas fait l'amour depuis 15 jours et qu'elle en pouvait plus. Je suis restée très con, genre : "Ah ... ok". Dans ce genre de situation, je n'ai jamais sauté de ma chaise en criant "OH MON DIEU MAIS CA VA ?!" parce qu'en fait je ne comprends pas. Du coup, j'ai toujours une sorte de non-réaction parce que quelle que soit la durée des périodes de non-sexe de mes ami.e.s, j'ai l'impression que c'est court - que ça soit 15 jours ou 1 an.
@Owly Transluscent Je vais sans doute de dire à peu près la même chose que les autres, mais tu m'as l'air de très bien savoir ce que tu ressens et comment tu t'identifies, je pense que tu peux te faire confiance. Je t'admire et t'envie un peu d'ailleurs (
) parce que j'ai 10 ans de plus que toi (je viens de prendre un coup de vieux ) et mon asexualité est toute fraîche et toute nouvelle - sa découverte disons, je pense que je suis asexuelle depuis toujours. Et franchement, pour avoir essayé le sexe avec plusieurs partenaires, c'est pas transcendant ET tu t'évites bien des situations sordides/tristes à base de "mais pourquoi je ressens rien ?!" sans parler du ressenti plus que moyen dudit partenaire. Parole Pour moi à ton âge (et même plus tard), c'était vraiment compliqué parce que c'était tout mélangé dans ma tête, entre ma peur des hommes (un père autoritaire voire violent, ça laisse des traces), mon agression sexuelle (comment en remettre une couche), mon poids et le fait que je n'étais pas désirable (la fille grosse, drôle et un peu excentrique qui est toujours la bonne copine), je n'avais aucune idée que j'étais asexuelle parce que je faisais porter le blâme à au moins l'un de ces trois facteurs pour expliquer mon absence de vie sentimentale et sexuelle. En fait, j'ai découvert mon asexualité une fois que j'ai résolu le reste
(c'est marrant, je viens de le découvrir en écrivant ce paragraphe) (comme quoi, en parler, c'est salvateur )@v4dor @Adybou Pour ajouter mon grain de sable à votre débat, si j'ai bien compris le sujet c'est "Pourquoi certain.e.s asexuel.le.s ont des relations sexuelles et pourquoi on dit que c'est pour "faire plaisir" à son partenaire ?" (mais je suis pas sûre entre les citations et les mentions et tout, ne le prenez pas mal si je pars dans mon truc
)Dans mon cas, même si je n'ai pas vraiment envie d'avoir une relation sexuelle avec un mec, ça m'est déjà arrivé pour plusieurs raisons.
J'aime faire plaisir et comme le sexe ne me dégoute pas, j'ai cette marge de manœuvre que n'ont pas tous les asexuels. C'est une situation que je peux comparer à aller voir un film avec ma mère que je ne serais jamais allée voir toute seule au cinéma. J'y vais avec elle pour partager un moment et des discussions, parce que je prends plaisir à être tout simplement avec ma maman (
) ; ça m'est déjà arrivé de faire pareil avec le sexe et ça ne me semble ni bizarre ni choquant mais là encore, ça dépend évidemment des gens et de leurs ressentis.En tout cas, avoir une relation sexuelle ça ne vient pas d'un désir qui m'est propre mais d'un mélange de pleins de choses : le désir de l'autre, l'envie d'être touché.e, le plaisir purement physique du sexe, la possibilité de voir l'autre nu ... Tout pleins de trucs qui sont chouettes et qui, je trouve, ne sont pas du tout en contradiction avec mon asexualité.
Bon, pour parler de choses plus actuelles, j'ai rencontré un mec, on s'est vus deux fois et j'ai un peu la trouille de lui annoncer que je suis asexuelle. Il est cool et j'aimerais qu'il ait la même réaction géniale que la copine de @paco_tille (elle est formidable
) mais comment savoir comment il va réagir ? Ce serait en plus mon premier coming-out, autant dire que j'ai pas hâte. Mais je ne veux pas non plus le faire languir, et si jamais le sexe était indispensable à sa vie autant qu'il le sache dès maintenant. Ce qui m'amène de fait à mes 2 questions de fin de commentaire (c'était long, vous avez eu du courage d'arriver jusque-là, mes biquets) (je vous appelle mes biquets, c'est affectif).Est-ce que certain.e.s asexuel.le.s ici ou que vous connaissez et qui sont en couple avec un.e non-asexuel.le ont déjà pensé à/pratiqué la relation libre ? En fait, ça ne me semble pas inenvisageable comme "compromis"
(je parle pour moi, bien sûr, et de manière purement hypothétique)Bon, et j'avais une question qui va peut-être vous sembler hyper con (
) mais si le ridicule tuait, je serai déjà 6 pieds sous terre. Est-ce que quelqu'un a déjà fait la corrélation entre asexualité et types psychologiques ? Je suis INTJ et je ne peux pas m'empêcher de voir une sorte de lien entre ma personnalité (à la fois introvertie et rationnelle/logique/analytique) et mon peu d'attrait pour la chose sexuelle. Mais c'est peut-être moi qui bullshite totalement et comme il y a très peu d'études de nos jours sur l'asexualité, je n'aurai pas de réponse d'un strict point de vue scientifique avant des
Dernière édition :
Je sous-marine le CB et des fois quand je lis "j'ai rien fait depuis X temps j'en peux plus" je suis là
C'est devenu ça avec la réponse de @v4dor@v4dor @Adybou Pour ajouter mon grain de sable à votre débat, si j'ai bien compris le sujet c'est "Pourquoi certain.e.s asexuel.le.s ont des relations sexuelles et pourquoi on dit que c'est pour "faire plaisir" à son partenaire ?" (mais je suis pas sûre entre les citations et les mentions et tout, ne le prenez pas mal si je pars dans mon truc
mais quand j'ai lu son post j'ai compris qu'iel se forçait, j'avais pas pensé à ce que tu as expliqué PouhiouEst-ce que certain.e.s asexuel.le.s ici ou que vous connaissez et qui sont en couple avec un.e non-asexuel.le ont déjà pensé à/pratiqué la relation libre ? En fait, ça ne me semble pas inenvisageable comme "compromis"
mais je le connais pas (si je me trompe pas)Courage et
(Moi aussi j'me suis découverte sur le tard
)
@Léona B. Merci pour les "détails" sur les euh, "motivations" possibles pour avoir des relations sexuelles. C'est chouette d'avoir cette perspective !
En ce qui me concerne, sans l'avoir testé, je comprends tout à fait le côté "faire plaisir" et la comparaison avec accompagner quelqu'un qu'on aime au ciné même si de base on aurait jamais fait la démarche d'aller voir ce film me parle.
Et je me reconnais bien dans ta discussion avec ta copine, je sais jamais quoi répondre par moment
Je sais pas, pour moi c'est un peu comme le parapente. Si mon/ma partenaire veut pas m'accompagner en parapente, bah je vais pas arrêter d'en faire pour autant si vraiment c'est ma passion. Donc j'irai en faire avec quelqu'un d'autre, de temps en temps. Et ça marche aussi s'il/elle est passionné-e de plongée sous-marine et que je ne veux pas l'accompagner. Va, vaaa plonger, dear. Je t'attends au sec.
Mais j'ai conscience que c'est vraiment mon point de vue sur la chose, et je pense que d'autres auront une conception beaucoup plus intime et exclusive du sexe, et ma comparaison avec le parapente parlera pas à tout le monde
Bref, j'envisage une relation libre, oui, si un jour je suis dans une situation qui s'y prête et que mon point de vue sur la question est toujours le même.
Après, à titre perso, c'est vrai que je fais parfois le rapprochement. Mais de là à en tirer des liens un peu logiques/scientifiques...ça me paraît hasardeux.
En tout cas, j'espère que ça va rouler avec le mec que tu vois ! Bon courage !
En ce qui me concerne, sans l'avoir testé, je comprends tout à fait le côté "faire plaisir" et la comparaison avec accompagner quelqu'un qu'on aime au ciné même si de base on aurait jamais fait la démarche d'aller voir ce film me parle.
Et je me reconnais bien dans ta discussion avec ta copine, je sais jamais quoi répondre par moment
Je n'ai jamais été en couple et je ne sais pas trop si j'en ai envie, mais j'ai déjà pensé à ce "compromis", hypothétiquement. A moins d'une espèce de révolution surprise dans les années à venir, le sexe ne m'intéresse pas. Si mon/ma partenaire en a besoin (j'en sais rien, je sais pas comment ça marche, haha), j'ai l'impression que je ne verrais pas d'inconvénient à ce que d'autres personnes lui apportent ce que je ne lui donne pas. Du moment que tout ça est bien établi et discuté...Est-ce que certain.e.s asexuel.le.s ici ou que vous connaissez et qui sont en couple avec un.e non-asexuel.le ont déjà pensé à/pratiqué la relation libre ? En fait, ça ne me semble pas inenvisageable comme "compromis"
Je sais pas, pour moi c'est un peu comme le parapente. Si mon/ma partenaire veut pas m'accompagner en parapente, bah je vais pas arrêter d'en faire pour autant si vraiment c'est ma passion. Donc j'irai en faire avec quelqu'un d'autre, de temps en temps. Et ça marche aussi s'il/elle est passionné-e de plongée sous-marine et que je ne veux pas l'accompagner. Va, vaaa plonger, dear. Je t'attends au sec.
Mais j'ai conscience que c'est vraiment mon point de vue sur la chose, et je pense que d'autres auront une conception beaucoup plus intime et exclusive du sexe, et ma comparaison avec le parapente parlera pas à tout le monde
Bref, j'envisage une relation libre, oui, si un jour je suis dans une situation qui s'y prête et que mon point de vue sur la question est toujours le même.
Je suis INTP. Je sais pas trop si il faut faire un lien entre types psychos et sexualité... Ça me semble pas souhaitable, j'ai l'impression qu'on risque vite de tomber dans le cliché "Asex introverti" VS "Les autres extravertis" [comment on dit les non-asexuels par ici...? J'ai croisé plusieurs termes sur le net mais...]Bon, et j'avais une question qui va peut-être vous sembler hyper con (
Après, à titre perso, c'est vrai que je fais parfois le rapprochement. Mais de là à en tirer des liens un peu logiques/scientifiques...ça me paraît hasardeux.
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En tout cas, j'espère que ça va rouler avec le mec que tu vois ! Bon courage !
Je me suis fait EXACTEMENT la même réflexion, avec le même raisonnement - sauf que moi, c'était pas le parapente mais l'opéra, mais ça marche tout pareil. Après, il reste la question de la jalousie, plus ou moins forte selon les personnes et surtout ce qu'on partage avec elles, qui peut poser problème. Mais bon, tout ça est dans un premier temps tout à fait hypothétiqueJe sais pas, pour moi c'est un peu comme le parapente. Si mon/ma partenaire veut pas m'accompagner en parapente, bah je vais pas arrêter d'en faire pour autant si vraiment c'est ma passion. Donc j'irai en faire avec quelqu'un d'autre, de temps en temps. Et ça marche aussi s'il/elle est passionné-e de plongée sous-marine et que je ne veux pas l'accompagner. Va, vaaa plonger, dear. Je t'attends au sec.
Mais j'ai conscience que c'est vraiment mon point de vue sur la chose, et je pense que d'autres auront une conception beaucoup plus intime et exclusive du sexe, et ma comparaison avec le parapente parlera pas à tout le monde
Bref, j'envisage une relation libre, oui, si un jour je suis dans une situation qui s'y prête et que mon point de vue sur la question est toujours le même.
Oui moi aussi, ça me semble être une pente glissante, mais je dirai que ma personnalité et ma sexualité se complètent et vont dans le même sens. Je suis introvertie donc les gens c'est bien, mais pas trop souvent, pas trop en même temps et pas trop longtemps et d'un point de vue sexuel, j'ai pas des masses de libido, pas tellement de désir etc. Mais je suis probablement un fier cliché d'asexuelle introvertie
Merci de vos réponses ! 
@Scamandre Owh merci pour l'idée des cases, on en discutait l'autre jour avec une amie qui me disait que tout ces mots (ace, hétéro, homo, bi, pan...) ne servait à rien d'autre que de s'enfermer dans des cases en maintenant les différences entre les gens et en les empêchant de changer plus tard, je n'avais pas trouvé d'arguments à lui opposer, c'est cool merci !
Je ne sais pas vraiment si ma sexualité évoluera mais pour l'instant ça me va comme ça. "L'argument" que j'oppose le plus aux gens qui me demande si ça ne me "manque" pas le sexe, si je voudrais pas essayer au moins, c'est qu'une partie de jambes en l'air dure en moyenne 7min et que je peux m'enjailler tout autant sur une bonne partie de Play qui durera deux heures. (Oui bon c'est nul mais les gens de mon âge comprennent mieux quand je leur dit ça alors.)
@Kaylie Une personne autochorissexuelle est une personne ace qui peut regarder du porno ou se masturber pour le plaisir, pour se détendre, etc. (Mais pas pour le désir.) (Oui bon j'ai déjà regardé du porno à 15ans, aux vus des adultes c'est pas bien mais bon.
) Je l'ai appris sur le twitter de RadioFeministe_ il n'y a pas longtemps mais je ne retrouve plus les tweets, ils ont dû être supprimés. :c
Anh j'ai évité l'argument de la bonne soeur ! Bon après toutes les personnes qui me connaissent, ou presque, savent que je suis tout sauf croyante et en plus une vraie bille en religion, donc on me l'a encore jamais servie celle là. Mais c'est vrai que moi-même au début c'est la réflexion que je me suis faite puisqu'avec notre société j'étais persuadée que tout le monde avait des relations sexuelles sauf les bonnes sœurs. (Et heureusement je me trompais.)
@li-loo et @Alba Perséphone Du coup j'ai l'impression d'être limite précoce.
Mais oui je pense qu'on peut changer de sexualité au cours de la vie donc peut-être qu'un jour je me retrouverai bisexuelle ou un truc comme ça, mais ça doit être un peu compliqué de "changer" de sexualité non? Parce que du coup on doit se réadapter, se faire au fait que les gens vont à nouveau poser des questions avec en plus la fameuse "Mais t'étais pas /sexualité précédente/ avant ? Comment t'as fait pour changer ? C'est possible au moins?" plus tout les gens phobe qui vont demander si tout ces changements de sexualités "extravagantes" (sauf qu'elles ne sont extravagantes que pour eux) c'est pas juste pour se faire remarquer et toussa toussa. Ça doit être compliqué, faudrait que j'y réfléchisse.
@Léona B. 26 ans ? Mais non, c'est pas vieux, dis toi qu'il te reste encore 74 potentielles années à vivre plus la limite de la mortalité qui augmente, ça fait encore du chemin.
(Sinon j'aimerai bien me mettre en hibernation jusqu'à ton âge, c'est peut être la faute à tout les films sur la joie des 25ans+, mais c'est l'âge qui m'a toujours inspiré, quand j'étais plus petite j'étais persuadée qu'à cette âge là je ferai le tour du monde à pieds. Mais je crois que j'avais oublié les océans. )
Owh, ton deuxième paragraphe c'est exactement ce que je pensais au collège, je voyais tout le monde se mettre en couple et je faisais tout jouer sur ces facteurs pour m'expliquer mon célibat. (Ui, bon askip' notre génération est précoce et c'est pour ça qu'on se pose ce genre de questions au collège.)
Eh, merci pour vos réponses, c'est la première fois que je suis aussi bien conseillée !
@Scamandre Owh merci pour l'idée des cases, on en discutait l'autre jour avec une amie qui me disait que tout ces mots (ace, hétéro, homo, bi, pan...) ne servait à rien d'autre que de s'enfermer dans des cases en maintenant les différences entre les gens et en les empêchant de changer plus tard, je n'avais pas trouvé d'arguments à lui opposer, c'est cool merci !
Je ne sais pas vraiment si ma sexualité évoluera mais pour l'instant ça me va comme ça. "L'argument" que j'oppose le plus aux gens qui me demande si ça ne me "manque" pas le sexe, si je voudrais pas essayer au moins, c'est qu'une partie de jambes en l'air dure en moyenne 7min et que je peux m'enjailler tout autant sur une bonne partie de Play qui durera deux heures. (Oui bon c'est nul mais les gens de mon âge comprennent mieux quand je leur dit ça alors.
)@Kaylie Une personne autochorissexuelle est une personne ace qui peut regarder du porno ou se masturber pour le plaisir, pour se détendre, etc. (Mais pas pour le désir.) (Oui bon j'ai déjà regardé du porno à 15ans, aux vus des adultes c'est pas bien mais bon.
) Je l'ai appris sur le twitter de RadioFeministe_ il n'y a pas longtemps mais je ne retrouve plus les tweets, ils ont dû être supprimés. :cAnh j'ai évité l'argument de la bonne soeur ! Bon après toutes les personnes qui me connaissent, ou presque, savent que je suis tout sauf croyante et en plus une vraie bille en religion, donc on me l'a encore jamais servie celle là. Mais c'est vrai que moi-même au début c'est la réflexion que je me suis faite puisqu'avec notre société j'étais persuadée que tout le monde avait des relations sexuelles sauf les bonnes sœurs. (Et heureusement je me trompais.)
@li-loo et @Alba Perséphone Du coup j'ai l'impression d'être limite précoce.
Mais oui je pense qu'on peut changer de sexualité au cours de la vie donc peut-être qu'un jour je me retrouverai bisexuelle ou un truc comme ça, mais ça doit être un peu compliqué de "changer" de sexualité non? Parce que du coup on doit se réadapter, se faire au fait que les gens vont à nouveau poser des questions avec en plus la fameuse "Mais t'étais pas /sexualité précédente/ avant ? Comment t'as fait pour changer ? C'est possible au moins?" plus tout les gens phobe qui vont demander si tout ces changements de sexualités "extravagantes" (sauf qu'elles ne sont extravagantes que pour eux
) c'est pas juste pour se faire remarquer et toussa toussa. Ça doit être compliqué, faudrait que j'y réfléchisse. @Léona B. 26 ans ? Mais non, c'est pas vieux, dis toi qu'il te reste encore 74 potentielles années à vivre plus la limite de la mortalité qui augmente, ça fait encore du chemin.
(Sinon j'aimerai bien me mettre en hibernation jusqu'à ton âge, c'est peut être la faute à tout les films sur la joie des 25ans+, mais c'est l'âge qui m'a toujours inspiré, quand j'étais plus petite j'étais persuadée qu'à cette âge là je ferai le tour du monde à pieds. Mais je crois que j'avais oublié les océans. )Owh, ton deuxième paragraphe c'est exactement ce que je pensais au collège, je voyais tout le monde se mettre en couple et je faisais tout jouer sur ces facteurs pour m'expliquer mon célibat. (Ui, bon askip' notre génération est précoce et c'est pour ça qu'on se pose ce genre de questions au collège.
)Eh, merci pour vos réponses, c'est la première fois que je suis aussi bien conseillée !
J'ai 26 ans dans 10 jours, ne nous hâtons pas26 ans ? Mais non, c'est pas vieux, dis toi qu'il te reste encore 74 potentielles années à vivre plus la limite de la mortalité qui augmente, ça fait encore du chemin.
Même si en général les gens découvrent leur sexualité à l'adolescence, ma psy m'avait dit qu'elle voyait beaucoup de gens venir à partir de 40-50 ans avec tout un tas de questions non-résolues et que j'avais bien fait d'en parler maintenant. Ce sont des années et des années de points d’interrogation éliminées, c'est ça de gagné
Et puis 25 ans, je pense que c'est l'âge où on commence nettement à savoir qui l'ont est et ce qu'on veut vraiment ... pour rien au monde je ne reviendrais 10 ans en arrière
Normal, c'est madmoizelle
A l'adolescence, j'y réfléchissais pas, mais j'me mettai dans le moule" par défaut
25 me aurait bien des choses à dire à 15yo me
J'arrive pas à citer certaines personnes ce matin, bizarre...
@Owly Transluscent De rien, contente si j'ai pu t'aider !
Souvent les gens qui n'aiment pas l'idée de cases, d'étiquettes, etc, n'ont tout simplement pas besoin de mettre des mots sur la singularité de leurs expériences, ce sont ceux de la "majorité" (genre les cis blanc hétéros valides). Ils ne voient pas forcément l'intérêt que quelqu'un peut avoir de "marquer" son identité avec des termes spécifiques et compagnie, puisque leur identité à eux est l'identité "par défaut", qu'on ne nomme même plus tellement elle est la "norme".
Après, peut-être que ta pote n'est pas dans ce cas là, je connais aussi des non-hétéros pas friands des étiquettes... Perso, ça m'a aidée, ça m'a fait avancer sans m'enfermer, donc à partir de là, je vois pas ce qu'il y a de mal !
A 15-16 ans j'étais entourée de potes un peu genre sérieuses, on parlait pas vraiment de l'amûr, du seks, de tout ça. On suivait les potins, mais de notre côté, c'était assez plat. Peut-être que ça les travaillait en silence ou qu'elles en discutaient en dehors du groupe, mais en tout cas pour moi c'était le paradis, j'avais l'impression qu'elles étaient comme moi et que c'était les autres les "bizarres". J'ai découvert l'asexualité une fois dans une nouvelle ville, avec des nouveaux gens, à genre 19 ans je pense. Et j'ai d'abord eu peur de ....me coller une étiquette avant que ça fasse son petit bonhomme de chemin dans ma tête et que je me rende compte que trouver un mot qui colle à son expérience c'était pas quelque chose de mal, que j'essayais pas d'être ~spéciale~, que c'était juste un truc qui correspondait à une partie de mes expériences.
Franchement c'est dommage (le mot est léger) que l'asexualité soit pas plus visible, discutée, diffusée... Je suis tombée dessus par hasard, quoi. Qui sait ce qui me passerait par la tête si j'avais pas découvert ça. Imaginer des ptits jeunes et moins jeunes qui se sentent perdus et inadaptés... c'est tellement rageant et triste.
En tout cas respect Owly de non seulement poser des mots pour toi, mais aussi d'essayer de les expliquer aux autres dans la "vraie vie". Je sais même pas à qui en parler autour de toi, perso.
J'ai l'impression que ça serait la porte ouverte aux classiques "ça viendra", "tu trouveras le bon", "c'est en forgeant qu'on devient forgeron, see what I mean?", "tu peux pas être sûre" et compagnie. Et je suis pas certaine d'être motivée pour ça
Bon faut que j'arrête de faire des messages de 15km, haha
@Owly Transluscent De rien, contente si j'ai pu t'aider !
Souvent les gens qui n'aiment pas l'idée de cases, d'étiquettes, etc, n'ont tout simplement pas besoin de mettre des mots sur la singularité de leurs expériences, ce sont ceux de la "majorité" (genre les cis blanc hétéros valides). Ils ne voient pas forcément l'intérêt que quelqu'un peut avoir de "marquer" son identité avec des termes spécifiques et compagnie, puisque leur identité à eux est l'identité "par défaut", qu'on ne nomme même plus tellement elle est la "norme".
Après, peut-être que ta pote n'est pas dans ce cas là, je connais aussi des non-hétéros pas friands des étiquettes... Perso, ça m'a aidée, ça m'a fait avancer sans m'enfermer, donc à partir de là, je vois pas ce qu'il y a de mal !
A 15-16 ans j'étais entourée de potes un peu genre sérieuses, on parlait pas vraiment de l'amûr, du seks, de tout ça. On suivait les potins, mais de notre côté, c'était assez plat. Peut-être que ça les travaillait en silence ou qu'elles en discutaient en dehors du groupe, mais en tout cas pour moi c'était le paradis, j'avais l'impression qu'elles étaient comme moi et que c'était les autres les "bizarres". J'ai découvert l'asexualité une fois dans une nouvelle ville, avec des nouveaux gens, à genre 19 ans je pense. Et j'ai d'abord eu peur de ....me coller une étiquette
avant que ça fasse son petit bonhomme de chemin dans ma tête et que je me rende compte que trouver un mot qui colle à son expérience c'était pas quelque chose de mal, que j'essayais pas d'être ~spéciale~, que c'était juste un truc qui correspondait à une partie de mes expériences.Franchement c'est dommage (le mot est léger) que l'asexualité soit pas plus visible, discutée, diffusée... Je suis tombée dessus par hasard, quoi. Qui sait ce qui me passerait par la tête si j'avais pas découvert ça. Imaginer des ptits jeunes et moins jeunes qui se sentent perdus et inadaptés... c'est tellement rageant et triste.
En tout cas respect Owly de non seulement poser des mots pour toi, mais aussi d'essayer de les expliquer aux autres dans la "vraie vie". Je sais même pas à qui en parler autour de toi, perso.
J'ai l'impression que ça serait la porte ouverte aux classiques "ça viendra", "tu trouveras le bon", "c'est en forgeant qu'on devient forgeron, see what I mean?", "tu peux pas être sûre" et compagnie. Et je suis pas certaine d'être motivée pour ça
Bon faut que j'arrête de faire des messages de 15km, haha
Vu qu'il m'a fallu 33 ans pour que mon cerveau veuille bien accepter que je n'étais pas hétérosexuelle, ça ne m'étonne pas.
Bref, comme @Adybou et @Scamandre, à l'adolescence, je me fondais dans le moule (vu que j'avais du mal à m'intégrer, ne nous compliquons pas la vie). D'autant plus qu'à l'époque la visibilité LGBT était pas celle d'aujourd'hui. Je me posais pas plus de question vu que je fantasmais romantiquement sur des garçons. Et en tant que fille serieuse qui se consacrais à ses études, le sexe et les fantasme ne faisaient pas partie de mes discussions quotidiennes. Plus tard, je me suis souvent demander si je manquais les "signes" de dragouille divers. Et je ne vous parle pas de mon mal à apréhender le terme de "sexy" qui est chez moi un synonyme de "beau" en version adulte. 
Pour ma panromantisme, mon cerveau était tellement en déni que mon attirance pour une amie s'est transformé dans ma petite tête en histoire crypto-gay. C'était juste pas imaginable.
Bref rien d'étonnant à une découverte tardive d'une orientation sexuelle dans notre société hétéronormé. Donc vive les représentation LGBT+ dans les oeuvres en particuliers chez les enfants.
Ah et aussi parce que j'ai découvert que ça existait sur tumblr y a ... 2/3 ans
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