Célibattantes !

[Heather.]

@Chromatic J'ai été peu célibataire dans ma vie d'adulte mais par contre je suis souvent partie en vacances solo, soit parce que le contexte y poussait (mes amis / mon mec n'étaient pas dispo) soit par vraie envie de ma part. Si ça t'effraie, je te conseillerais de commencer par un week-end dans une ville que tu as envie de découvrir : elles permettent souvent pas mal d'activités solo sans avoir peur de s'ennuyer. Je crois que mon premier weekend seule (en dehors de sorties / randos à la journée, ça j'en ai toujours plus ou moins fait), c'était à Nice, pas parce que j'avais un coup de coeur particulier pour cette ville mais je devais prendre le ferry pour la Corse rejoindre de la famille et je m'étais dit que ça pourrait être une expérience intéressante d'y passer un ou deux jours seule avant d'y aller. C'était parfait pour une première fois ! J'avais mangé au resto, je m'étais baladée, j'étais allée au ciné ... J'en ai de très bons souvenirs. J'avais choisi de dormir dans une auberge de jeunesse pour pouvoir discuter avec du monde si je me sentais seule, mais finalement je n'ai pas tellement ressenti le besoin de sociabiliser. Quand je pars plus de temps en revanche je suis contente de rencontrer du monde !
Le type de voyage solo que j'ai le plus fait sinon c'était la rando, et c'était à chaque fois des expériences extraordinaires. Je suis partie sur des périodes assez longues (pour de la rando je veux dire) allant de une à trois semaines en suivant des itinéraires assez connus (chemin de Compostelle, GR10) et je me suis à chaque fois liée avec des personnes de milieux et de mentalités très hétéroclites, ce qui n'aurait sûrement pas été le cas si j'étais partie en couple ou en groupe. Humainement et mentalement ça a été a chaque fois des expériences très enrichissantes, et une fois passée la petite appréhension du départ j'étais plutôt a l'aise. En général j'aime bien rester un peu toute seule les premiers jours et puis me lier à un groupe par la suite.
Et j'ai aussi fait des voyages à l'étranger seule (au Maroc et en Espagne l'année dernière par exemple) et ce que j'ai aimé c'est de n'être soumise qu'à mon propre rythme ! Ça permet une flexibilité inégalée dans le programme de voyage qui me donne une grande sensation de liberté. J'ai aussi tendance à faire beaucoup de choses parce que je ne perds pas de temps à m'adapter au rythme de l'autre, à décider d'activités communes... Ça me fait plaisir aussi de voyager avec des proches mais j'aime bien alterner en fait. Si je suis seule je sais que j'ai le temps en une journée de crapahuter 15 ou 20 km pour découvrir une ville, de visiter un musée, de manger dans un resto qui me tentait et d'aller au ciné le soir (ou juste de lire un bouquin dans ma chambre si c'est ce qui me tentait) alors que ce n'est pas forcément le cas à plusieurs.
Je dirais donc que mon conseil principal c'est de se lancer, plutôt sur des courts séjours au début, et de voir ce que ça donne ! Si tu as peur ou pas envie de partir seule tu peux aussi tester des organismes type UCPA, je n'ai jamais testé mais ils proposent une grande variété de séjours et d'activités !

 

[MaryJAnna]

Un vrai post de Célibattante, ça vous dit ? Je promets pas que ça partira pas en couille par contre.

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[KittyKiller]

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[MaryJAnna]

Quelques updates.

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[MaryJAnna]

DP mais c'est pour la bonne cause.

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[Azurhibis]

Je reviens déprimer ici. Bon déjà mon ordi plante depuis plusieurs jours je suis obligée d être sur mon portable, ce qui me soule. A part ça pas grand chose de nouveau, si ce n est que je suis triste que la meuf de tinder avec qui je me suis bien entendue (rencontrée le jour où mon apparence était apocalyptique) ne donne aucune nouvelles... je m en veux vrmt du coup. Sinon hier j ai discuté pendant deux heures avec une autre fille très jolie et intéressante (en couple ouvert elle a une copine). Je sais pas trop si je lui ai plu, mais on va sans doute se revoir. Mais j avoue que je suis fatiguée des sites de rencontres. Maintenant que j ai eu une première expériences j’en souhaiterai sauter l étape date et retomber sur des personnes qui souhaitent qu on couche ensemble directement même si c est nul, parce que j ai l impression D avoir que des dates qui n aboutissent jamais, ce qui fait aussi que j’en passe tjs par un yoyo émotionnel.

 

[Madame Ball Z]

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[Dragonfena]

@Madame Ball Z
Je suis dans la même impasse que toi.
Il me semble que tu avais pu lire mes messages dans "La vie après une rupture" et j'ai été avec un type qui avait encore sa copine en fond mais il ne me l'avait pas dit.
J'ai peur que ça m'arrive à nouveau et j'ai peur des sites de rencontre.

Si ça te dit on peut échanger par MP!

 

[Azurhibis]

Bon je suis triste et j en ai marre : j ai rencontré un mec dans le métro’ physiquement il me plaisait on s échange nos numéros mais en fait il a insisté pour que je vienne à son hôtel j ai dit non ... genre ça me saoule c aurait été nul de toute façon putain je suis saoulée par le patriarcat ça nique toutes mes tentatives avec les mecs.

 

[Peutwishia]

Bonjour vous
Je suis heureuse de prendre un peu le temps de vous écrire ici mes histoires, peut-être pour la dernière fois sur ce topic étant donné que je ne suis plus célibataire à ce jour

Je trouve ça un peu curieux de venir vous l'annoncer comme si c'était une fin en soi, alors que j'ai justement travaillé toute l'année pour ne plus me focaliser sur mon besoin d'être en couple, mais je suis quand même vachement contente de pouvoir partager ça avec vous

Si vous ne vous en souvenez pas, j'avais rencontré il y a plus de deux mois un jeune homme, B, avec qui ça a tout de suite matché (monsieur piano et bachata ) et que j'ai rapidement désigné comme l'élu de mon coeur.

Si aujourd'hui, nous sommes toujours ensemble, il s'est passé une péripétie entre temps qui m'a causé beaucoup de remue méninge

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Je suis donc toujours en relation exclusive avec B. et pour l'instant tout roule. On peut dire que notre histoire avance bien, et que j'ai la chance d'être tombée sur un homme extrêmement bienveillant et tendre, mais ça ne suffit malheureusement pas à calmer mon anxiété et à m'empêcher de formuler toutes sortes d'angoisses.

En vrai, ce n'est pas tous les jours faciles. Bien que je sois heureuse d'être tombée amoureuse d'une personne comme lui et surtout, SURTOUT, d'avoir retrouvé une vie sexuelle épanouie avec un homme que je désire, qui me fait du bien et qui matche avec mes envies et mes besoins, je n'arrive pas à être joyeuse et confiante la plupart du temps.
Pourtant, on est raccord sur pas mal de choses, notamment sur le temps qu'on souhaite passer ensemble : sans être collés H24 car nous avons chacun nos vies à vivre, nous dormons ensemble tous les soirs et commençons déjà à avoir une routine de couple qui s'installe, ce qui devrait en théorie me soulager sur l'avenir de notre relation. Mais voilà, mes insécurités prennent le dessus et je reste persuadée qu'il va se lasser de moi. Parce que plus le temps passe, plus je me sens inférieure à lui : en plus d'être brillant dans sa carrière et d'être à côté un musicien talentueux, il est également ultra sportif (il a été champion de natation durant son adolescence), et du coup j'ai un peu de mal à trouver un terrain sur lequel je peux briller. Quand on discute parfois, il me reprend sur certaines choses (pas méchamment, mais il a ce besoin irrépressible - et très pénible, il l'avoue lui même - de se montrer précis sur tous les sujets) et je me rends alors compte que je dis des bêtises, ce qui me fait sentir du coup très ignorante, et ça m'énerve. Autant j'adore être en couple avec une personne intéressante et stimulante, autant ça me fout des complexes. Pourtant, j'imagine qu'il doit me trouver intéressante et stimulante à ma manière, mais je n'arrive pas à concevoir de quelle façon. Je me demande s'il ne m'apprécie pas simplement pour ma gentillesse, ma douceur, ma chaleur humaine, mon côté rigolo et fofolle, mais ça me donne un peu l'impression d'être dans le cliché de la manic pixie dream girl et ça ne m'enchante pas des masses. Il faudrait que je creuse un peu pour comprendre ce qui l'attire chez moi.

Et pour ne pas aider, je suis dans l'attente d'un je t'aime. Ça ne fait que deux mois que nous sommes ensemble mais ça m'angoisse d'avance. J'ai peur qu'il ne me le dise jamais. Dans mes deux précédentes relations, c'est moi qui l'avais dit en premier, et je n'ai jamais eu droit à de je t'aime en retour. Du coup, ça fait presque dix ans que je n'ai pas entendu de je t'aime à mon encontre de la bouche d'un homme. Et honnêtement, ça fait mal. Je pense que j'ai été aimée, mais franchement n'importe comment. Je rêve que ma relation avec B se passe simplement, qu'on s'aime, qu'on se le dise, qu'il me demande en mariage et qu'on passe le restant de nos jours ensemble.

Bref, je me prends la tête ! Alors qu'en vrai, ça se passe archi bien.
Je pense vraiment que nous sommes bien partis pour vivre une très belle histoire, malgré mes angoisses, car nous sommes en train de construire notre relation sur des bases solides : on se parle, on s'écoute, on se soutient, on prend soin l'un de l'autre, on sort, on expérimente, on s'amuse, on vit, tout simplement !
C'est juste que j'ai encore quelques vieilles blessures qui prennent leur temps pour cicatriser mais j'espère qu'avec une bonne dose d'amour, elles finiront par s'estomper et que je retrouverai bientôt confiance en moi.
En plus, je lui ai proposé de m'accompagner au mariage de ma meilleure amie le mois prochain et je trouve quand même que ce n'est pas rien, étant donné que j'y serai témoin et que je le présenterai du coup à un grand cercle de mon entourage. Il a répondu oui sans hésiter donc je pense que nous sommes sur la même longueur d'onde pour ça.
Allez j'y crois !

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PS : je dois poster sans pouvoir prendre le temps de me relire, désolée d'avance pour les fautes/coquilles, je reviendrai corriger plus tard !

 

[Slaw]

@Peutwishia : contente de voir que ça se passe bien pour toi. Et j'ai trouvé intéressant ce moment d'ambivalence que tu as partagé avec nous.
Sur le sujet de quadra : super nouvelle que tu sois vraiment passée à autre chose. Pas le time pour les mecs qui ont toute une longue vie derrière eux et qui communiquent comme Brian, 4e B.

Bon, j'ai emménagé dans une nouvelle ville bien plus dynamique que la précédente. C'est incroyable : il y a plusieurs cinémas, plusieurs librairies indépendantes, plusieurs théâtres et plusieurs manifestations culturelles dans l'année. J'ai des choses prévues mais je n'ai pas encore de soirs dédiés à telle ou telle activité de manière régulière comme par le passé. Je me dis que c'est le début et que je suis encore en train de découvrir quelles possibilités s'offrent à moi. En tout cas, je suis très soulagée de voir que mon edt me permet théoriquement d'avoir une vie en dehors du travail et de la routine casanière (à voir si je gère la fatigue liée aux transports).
Je voulais partir sur une interrogations par rapport aux motivations qui m'ont amenée dans ce nouvel endroit mais je me rends compte que cela ne vient pas, ce n'est pas clair du tout. J'avais l'impression d'avoir agi par peur de m'encrouter dans ex-ville et de ne jamais en partir (donc guidée par une émotion assez négative, ce qui me laissait circonspecte voire un peu inquiète) mais je viens de me souvenir de l'élan qui m'avait traversée quand j'avais rejoint pour un aprem des collègues dans la ville où je réside aujourd'hui et de la rapidité avec laquelle j'avais formulé ce désir de déménager (alors que ça fait dix jours que j'hésite à résilier mon contrat @ et que j'ai hésité une semaine avant d'acheter une "tablette pour baignoire" à dix euros).

J'avais envie de partager une anecdote amicale de ce week-end.

Spoiler: Ferdinand

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[MorganeGirly]

Je suis partie en vacances en France et revenue. Je m'attendais à être dégoûtée de revenir, mais ça passe en fait.

Et ça me rappelle un peu mon coloc plus âgé que moi (qui a déménagé maintenant). Il a une femme et une fille qui habitaient dans un pays étranger pendant les 6 premiers mois de notre colocation. Je me souviens que peu de temps après son départ de la coloc, je le trouvais vraiment ultra chiant, aigri, relou, ça me saoulait de le voir parce que sa présence. Pourtant, on a plein de points en commun! Et puis il est parti 15 jours dans le pays de sa femme et sa fille pour préparer leur déménagement là où on est et ensuite emmenager avec eux avant de revenir pour 1 mois dans la coloc, et ce dernier mois, il était vachement plus agréable et j'ai commencé à me dire que c'était quand même un bon pote. Maintenant qu'il a emménagé avec sa famille, on se voit peu mais je le considère comme mon seul pote extérieur à chez moi dans la ville Bref, en fait quand il est revenu sympa et de bonne humeur, j'ai réalisé qu'il était méga chiant parce qu'il vivait mal la séparation avec sa famille, mais que le fait de les revoir, de savoir qu'il allait emménager avec eux, bah ça a changé son humeur et donc son comportement avec les autres. Et j'ai un peu l'impression aussi que comme lui à l'époque, ça m'a donné une petite bouffée d'oxygène de revenir en France et de voir nos amis.

Je sais pas si vous vous rappelez, mais peu avant mon départ en vacances, je me suis clashée avec ma jeune coloc qui s'était mis dans la tête que je m'en prenais à elle rapport au ménage.

Spoiler: Histoires de coloc

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Sinon en France, j'ai revu mes anciens collègues.

Spoiler

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A part ça, le retour au boulot n'était pas du tout désagréable. Je vais avoir ma première évaluation annuelle la première prochaine, j'ai hâte de voir ce que ça va donner!
J'ai accepté l'offre de l'université pour le diplôme que j'envisageais.

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