Voici mes lectures d'avril (bien qu'on soit déjà bien avancés dans le mois de mai):
7. Un livre écrit par une femme: Why I no longer talk to white people about race, Reni Eddo-Lodge
En Français, Le racisme est un problème de Blancs. Pourquoi les Français sont-ils les seuls à avoir altéré le sens du titre lors de sa traduction? Je ne comprends pas... D'autant que le titre a toute son importance et que l'autrice y fait référence à de nombreuses reprises dans son livre. Bref, un excellent rappel de l'ampleur que le racisme a dans la société britannique depuis la traite des esclaves jusqu'à aujourd'hui. Intelligent et nécessaire.
9. Un livre d’une autrice racisée: Gingerbread, Helen Oyeyemi
Un livre un peu long au démarrage mais qui m'a finalement complètement happée. Je ne m'attendais pas au tournant merveilleux que l'histoire a soudain pris, mais il était très bienvenu. Je crois n'avoir jamais rien lu de similaire, c'était vraiment rafraîchissant. Je ne crois pas que ce livre ait été traduit en Français, mais si vous lisez l'anglais, sautez dessus!
18. Un livre dans lequel la nature a une grande importance: F.L.O.R.A.E, Nathalie Chapuis
Un livre magnifique, riche en illustrations et photographies, qui parle de l'importance que la culture des fleurs a eu à travers les siècles. La publication du livre étant en partie financée par Van Cleef & Arpels, on y trouve toute une introduction sur l'inspiration florale des bijoux de la marque, ce qui est passablement soporifique. Le texte en général est assez plat, mais bon, la priorité de ce livre n'est honnêtement pas tant d'instruire que d'en mettre plein les yeux, ce qu'il réussit brillamment à faire.
27. Un livre que tu voulais lire depuis longtemps: Filles de joie et maisons closes, Rose de Laval
Livre un peu daté (1994) sur la prostitution à la fin du XIXe siècle. Même si je connais assez bien le sujet j'y ai tout de même appris des choses qui m'ont glacé le sang. Je regrette un peu le ton de l'autrice, parfois rempli de jugement, notamment vis à vis des prostitué.e.s homosexuel.le.s.
Je vous laisse avec cet extrait particulièrement violent d'une lettre de Maupassant après qu'il ait appris avoir attrapé la syphilis (trigger warning: c'est vraiment, vraiment violent et très misogyne).
J'ai la vérole ! Enfin ! la vraie ! [...] la grande vérole, celle dont est mort François Ier. La vérole majestueuse et simple [...] et j'en suis fier morbleu et je méprise par dessus tout les bourgeois. Alleluia j'ai la vérole, par conséquent je n'ai plus peur de l'attraper, et je baise les putains des rues, les roulures des bornes et après les avoir baisées je leur dis “J'ai la Vérole”. Et elles ont peur et moi je ris.
Au passage, si vous cherchez cette lettre sur internet vous trouverez très souvent des extraits qui s'arrêtent juste avant cette dernière phrase. De quoi ne surtout pas égratigner la réputation du "Grand Homme".
49. Un recueil de contes/légendes: Les Lettres de Mon Moulin, Alphonse Daudet
Une lecture formidable jusqu'à un chapitre se déroulant en Algérie, à travers lequel l'antisémitisme puant de l'auteur s'est soudain mis à dégueuler ouvertement. Ça m'a bien refroidie - ne connaissant pas cette facette d'Alphonse Daudet.
Bilan: 20/50
Lecture en cours: The Joy Luck Club, Amy Tan
Edit: pour corriger quelques fautes
7. Un livre écrit par une femme: Why I no longer talk to white people about race, Reni Eddo-Lodge
En Français, Le racisme est un problème de Blancs. Pourquoi les Français sont-ils les seuls à avoir altéré le sens du titre lors de sa traduction? Je ne comprends pas... D'autant que le titre a toute son importance et que l'autrice y fait référence à de nombreuses reprises dans son livre. Bref, un excellent rappel de l'ampleur que le racisme a dans la société britannique depuis la traite des esclaves jusqu'à aujourd'hui. Intelligent et nécessaire.
9. Un livre d’une autrice racisée: Gingerbread, Helen Oyeyemi
Un livre un peu long au démarrage mais qui m'a finalement complètement happée. Je ne m'attendais pas au tournant merveilleux que l'histoire a soudain pris, mais il était très bienvenu. Je crois n'avoir jamais rien lu de similaire, c'était vraiment rafraîchissant. Je ne crois pas que ce livre ait été traduit en Français, mais si vous lisez l'anglais, sautez dessus!

18. Un livre dans lequel la nature a une grande importance: F.L.O.R.A.E, Nathalie Chapuis
Un livre magnifique, riche en illustrations et photographies, qui parle de l'importance que la culture des fleurs a eu à travers les siècles. La publication du livre étant en partie financée par Van Cleef & Arpels, on y trouve toute une introduction sur l'inspiration florale des bijoux de la marque, ce qui est passablement soporifique. Le texte en général est assez plat, mais bon, la priorité de ce livre n'est honnêtement pas tant d'instruire que d'en mettre plein les yeux, ce qu'il réussit brillamment à faire.
27. Un livre que tu voulais lire depuis longtemps: Filles de joie et maisons closes, Rose de Laval
Livre un peu daté (1994) sur la prostitution à la fin du XIXe siècle. Même si je connais assez bien le sujet j'y ai tout de même appris des choses qui m'ont glacé le sang. Je regrette un peu le ton de l'autrice, parfois rempli de jugement, notamment vis à vis des prostitué.e.s homosexuel.le.s.
Je vous laisse avec cet extrait particulièrement violent d'une lettre de Maupassant après qu'il ait appris avoir attrapé la syphilis (trigger warning: c'est vraiment, vraiment violent et très misogyne).
J'ai la vérole ! Enfin ! la vraie ! [...] la grande vérole, celle dont est mort François Ier. La vérole majestueuse et simple [...] et j'en suis fier morbleu et je méprise par dessus tout les bourgeois. Alleluia j'ai la vérole, par conséquent je n'ai plus peur de l'attraper, et je baise les putains des rues, les roulures des bornes et après les avoir baisées je leur dis “J'ai la Vérole”. Et elles ont peur et moi je ris.
Au passage, si vous cherchez cette lettre sur internet vous trouverez très souvent des extraits qui s'arrêtent juste avant cette dernière phrase. De quoi ne surtout pas égratigner la réputation du "Grand Homme".
49. Un recueil de contes/légendes: Les Lettres de Mon Moulin, Alphonse Daudet
Une lecture formidable jusqu'à un chapitre se déroulant en Algérie, à travers lequel l'antisémitisme puant de l'auteur s'est soudain mis à dégueuler ouvertement. Ça m'a bien refroidie - ne connaissant pas cette facette d'Alphonse Daudet.
Bilan: 20/50
Lecture en cours: The Joy Luck Club, Amy Tan
Edit: pour corriger quelques fautes

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