@Faol : une autre expression que j'ai adoré c'est "le mammifère sacré".
--------------------------------------------------------------
L'autre jour j'ai eu une autre situation qui m'a agacée (ou bien je cherche toujours une bonne raison de me plaindre, au choix).
On était allé boire un coup entre collègues avec une qui a accouché il y a quelques semaines et qu'on a pas vu depuis un moment. Bon, le moment en lui même était cool, notamment parce qu'on a pas parlé que d'elle, elle a explicitement demandé à tout le monde comment ça allait pour nous et comment on s'en sortait avec le boulot. En plus elle était pas dans les discours bingo du genre "vous verrez quand ça vous arrivera", elle parlait d'elle, son ressenti sans projeter. Surtout qu'on était toutes pas très séduite par la maternité de base donc heureusement.
A un moment je lance le sujet "mais par contre, si vous tombiez enceinte par accident maintenant, qu'est ce que vous feriez?" avec l'exemple d'une amie qui l'avait gardé alors que de base elle était plutôt pro-avortement pour elle-même. S'ensuit une discussion et je dis que de mon côté je ne sais pas ce que je ferais, que je pense que j'aurais probablement du mal à avorter, que ça serait tellement intime qu'il est très possible que je le garde et que je m'arrange pour m'adapter. Et là la nouvelle mère qui m'a sorti un truc du genre "ouai mais bon un bébé c'est pas n'importe quoi hein", je ne sais plus exactement ce qu'elle a dit, mais l'idée était que c'était une réponse un peu irresponsable et qu'un bébé n'était pas un accessoire.
Ca m'a un peu fait halluciner parce que c'était pas une attaque directe, c'était plus en mode "maintenant que je suis mère, je suis en mesure de faire la police des bonnes mamans potentielles". Je lui ai répliqué que j'étais quelqu'un de responsable et que je me rendais bien compte des implications mais que le choix d'en avoir ou pas pouvait découler de plein de choses et que c'était pas parce que je ne l'avais pas programmé que je ne pourrais pas l'aimer et m'en occuper correctement. Non mais. En tout cas ça ne m'était jamais arrivée d'être jugée sur ma capacité à élever des gosses. Généralement les gens qui me connaissent bien savent que j'ai les "compétences de base" pour le faire correctement.
--------------------------------------------------------------
L'autre jour j'ai eu une autre situation qui m'a agacée (ou bien je cherche toujours une bonne raison de me plaindre, au choix).
On était allé boire un coup entre collègues avec une qui a accouché il y a quelques semaines et qu'on a pas vu depuis un moment. Bon, le moment en lui même était cool, notamment parce qu'on a pas parlé que d'elle, elle a explicitement demandé à tout le monde comment ça allait pour nous et comment on s'en sortait avec le boulot. En plus elle était pas dans les discours bingo du genre "vous verrez quand ça vous arrivera", elle parlait d'elle, son ressenti sans projeter. Surtout qu'on était toutes pas très séduite par la maternité de base donc heureusement.
A un moment je lance le sujet "mais par contre, si vous tombiez enceinte par accident maintenant, qu'est ce que vous feriez?" avec l'exemple d'une amie qui l'avait gardé alors que de base elle était plutôt pro-avortement pour elle-même. S'ensuit une discussion et je dis que de mon côté je ne sais pas ce que je ferais, que je pense que j'aurais probablement du mal à avorter, que ça serait tellement intime qu'il est très possible que je le garde et que je m'arrange pour m'adapter. Et là la nouvelle mère qui m'a sorti un truc du genre "ouai mais bon un bébé c'est pas n'importe quoi hein", je ne sais plus exactement ce qu'elle a dit, mais l'idée était que c'était une réponse un peu irresponsable et qu'un bébé n'était pas un accessoire.
Ca m'a un peu fait halluciner parce que c'était pas une attaque directe, c'était plus en mode "maintenant que je suis mère, je suis en mesure de faire la police des bonnes mamans potentielles". Je lui ai répliqué que j'étais quelqu'un de responsable et que je me rendais bien compte des implications mais que le choix d'en avoir ou pas pouvait découler de plein de choses et que c'était pas parce que je ne l'avais pas programmé que je ne pourrais pas l'aimer et m'en occuper correctement. Non mais. En tout cas ça ne m'était jamais arrivée d'être jugée sur ma capacité à élever des gosses. Généralement les gens qui me connaissent bien savent que j'ai les "compétences de base" pour le faire correctement.