Hello!
Je rejoins ce groupe, même si je n'ai pas encore fait la batterie d'examens nécessaires. J'ai consulté une gynécologue spécialiste suite à des douleurs pelviennes intenses pendant et en dehors de mes rapports sexuels. Elle a décousu tout un questionnaire au fil duquel elle a noté d'autres soucis de santé que j'avais par ailleurs sans que j'avais identifié leur cause (des pas croustillants à base d'urines et de selles donc je vous passe les détails).
Elle m'a prescrit un IRM, on a fait une échographie (aucune lésion et une "très belle réserve ovarienne"
). Pour autant elle diagnostique a minima une endométriose superficielle digestive (paraît-il d'ailleurs que c'est une forme d'endométriose assez courante).
D'une part je suis soulagée que plusieurs phénomènes un peu anormaux seraient identifiés, considérés et enfin reliés à une seule cause. D'autre part, je suis encore un peu "sceptique" ou je me sens en tout cas encore peu légitime suite à ce diagnostic car 1/ mon "symptôme" principal n'est pas une douleur de règles insoutenable (j'ai très mal, notamment au niveau des reins mais pas les douleurs insupportables dont me parle une copine par ailleurs) 2/ ce diagnostic répond d'un questionnaire et non pas d'examens, certes la gynécologue est spécialiste d'endométriose et en en parlant elle m'a dit qu'elle ne voit rien d'autre pouvant expliquer mon système de symptômes donc j'ai fort envie de la croire mais...je ne sais pas, j'ai encore un peu de mal à "m'approprier" tout ça.
Cela étant, je suis suivie par une diététicienne dans le cadre d'un rééquilibrage alimentaire et je lui ai parlé de l'endométriose, et je partage ici quelques unes de ses remarques, pouvant peut-être aider
@Watou (j'espère
).
Hello !
Je me pose de plus en plus la question d'un régime alimentaire spécifique, puisque j'ai entendu parler d'aliments plus ou moins violents pour nos petits estomacs déjà maltraités par l'endométriose.
Est-ce que certain.es d'entre vous ont déjà vu un.e gastro-entérologue avec ce genre de questionnements ?
Il faudrait s'orienter vers un régime limitant fortement les aliments inflammatoires. Or 1/ les limiter tous pourrait entraîner des frustrations et le report de sa faim voire même de sa gourmandise (he normal) sur des aliments aussi peu recommandés pour la santé 2/ il peut être intéressant d'identifier quelle famille d'aliments représentent le plus gros impact inflammatoire pour son corps.
Donc elle me proposait d'essayer d'ôter une famille d'aliments dans la liste suivante pendant un cycle pour tenter de déterminer dans quelle mesure mes douleurs et autres symptômes s'estompaient. J'avoue que l'expérience a l'air de nécessiter discipline et détermination (deux valeurs dont je suis trèèès peu dotée, team LaFlemme):
- produits industriels, transformés contenant des additifs
- produits très fibreux (dont fruits)
- produits contenant du gluten (moi qui me gave de flocons d'avoine, c'est râ.pé).
- produits laitiers (lait d'origine animal mais attention finalement à ne pas remplacer par un lait végétal à forte teneur en gluten. Etant fan du lait d'amande, je vais éventuellement me rediriger vers du lait de riz, sans grand enchantement).
- l'alcool (
)
Voilà, je ne sais pas ce que ça vaut, n'ayant pas testé mais peut-être que ce sont des premiers conseils qui pourront être utiles (ah et j'ai essayé des séances de yoga contre les douleurs pelviennes et des reins, et c'est pas mal, ça donne en tout cas une sensation d'étirement et puis ben de faire quelque chose pour lutter quoi, ce qui est un peu réconfortant finalement).