Je viens de terminer Le coût de la virilité par Lucile Peytavin, livre qui estime ce que coûte à la société la violence masculine.
Quelques chiffres tirés du court passage sur la prostitution :
environ 37 000 personnes prostituées en France en 2015, dont 85% de femmes, et 93% d'étranger.es.
99% des clients sont des hommes.
73% des personnes mises en cause pour proxénétisme sont des hommes.
L'autrice utilise cette donnée de 73% des proxénètes sont des hommes pour estimer leur responsabilité : elle estime le coût de la virilité à 313 millions d'euros par an pour la prostitution.
Le coût social et humain total de la prostitution (incluant les subventions aux assos, l'hébergement d'urgence, les allocations dédiées, la prévention, mais aussi les conséquences indirectes comme l'incarcération due à une condamnation pour proxénétisme, les suicides et meurtres, le placement d'enfants, etc) est évalué à 679, 4 millions d'euros par an.
Personnellement, je comprends son choix d'avoir pris le pourcentage d'hommes proxénètes plutôt que d'hommes clients, mais j'ai tendance à penser qu'il n'y aurait pas de prostitution sans hommes, sans culture de la virilité, et que son évaluation du coût imputable aux hommes est par conséquent trop basse.
On notera également que la prostitution constitue 64% de la traite humaine en France, que l'exploitation sexuelle rapporte chaque année 1000 milliards de dollars dans le monde (dont 3,2 milliards d'euros en France).
51% des prostituées ont subi des violences dans le cadre de la prostitution, 64% des insultes et humiliations.
Concernant les mineures, il y aurait entre 6000 et 10 000 jeunes filles mineures, dont un tiers entre 13 et 15ans, dans la prostitution française. 89% des prostituées mineures ont subi des violences dans l'enfance, 61% d'entre elles ont une mère victime de violence conjugale, 78% sont en échec scolaire. Et détail glaçant : "Dans 72% des cas de violences subies avant l'entrée dans la prostitution et ayant été dénoncées aux autorités compétentes, il n'y a pas eu de suites judiciaires."
Quelques chiffres tirés du court passage sur la prostitution :
environ 37 000 personnes prostituées en France en 2015, dont 85% de femmes, et 93% d'étranger.es.
99% des clients sont des hommes.
73% des personnes mises en cause pour proxénétisme sont des hommes.
L'autrice utilise cette donnée de 73% des proxénètes sont des hommes pour estimer leur responsabilité : elle estime le coût de la virilité à 313 millions d'euros par an pour la prostitution.
Le coût social et humain total de la prostitution (incluant les subventions aux assos, l'hébergement d'urgence, les allocations dédiées, la prévention, mais aussi les conséquences indirectes comme l'incarcération due à une condamnation pour proxénétisme, les suicides et meurtres, le placement d'enfants, etc) est évalué à 679, 4 millions d'euros par an.
Personnellement, je comprends son choix d'avoir pris le pourcentage d'hommes proxénètes plutôt que d'hommes clients, mais j'ai tendance à penser qu'il n'y aurait pas de prostitution sans hommes, sans culture de la virilité, et que son évaluation du coût imputable aux hommes est par conséquent trop basse.
On notera également que la prostitution constitue 64% de la traite humaine en France, que l'exploitation sexuelle rapporte chaque année 1000 milliards de dollars dans le monde (dont 3,2 milliards d'euros en France).
51% des prostituées ont subi des violences dans le cadre de la prostitution, 64% des insultes et humiliations.
Concernant les mineures, il y aurait entre 6000 et 10 000 jeunes filles mineures, dont un tiers entre 13 et 15ans, dans la prostitution française. 89% des prostituées mineures ont subi des violences dans l'enfance, 61% d'entre elles ont une mère victime de violence conjugale, 78% sont en échec scolaire. Et détail glaçant : "Dans 72% des cas de violences subies avant l'entrée dans la prostitution et ayant été dénoncées aux autorités compétentes, il n'y a pas eu de suites judiciaires."