Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
- Date de début
. Tu dépenses des fortunes à la boulangerie.
Ok je me lance, je ne sais pas si ça parlera à certaines d'entres vous mais bon....
Je m'en veux de penser ça mais, j'ai de nombreux amis garçon, qui se disent féministe et qui affiche fièrement le fait de ne pas faire de différence entre les gens. Mais ils ont tendance à faire une sorte de différence de traitement selon la fille à qui ils s'adressent... Bref, quand la fille est mignonne, douce, fine et délicate, tout de suite c'est calins, grandes discussions sur sa vie, et attention à 100%. Mais quand c'est le contraire, ils viennent à toi vider leur sac et repartent sans t'avoir laissé le temps d'en placer une, avec une tape dans le dos.
Ce n'est pas que ça me dérange, je comprends le pourquoi sociologique et psychologique de la chose, mais parfois je me mets à penser que leur discours et leurs actes sont totalement opposés et parfois, j'ai envie d'avoir un éventail géant avec le mot hypocrisie dessus et de les frapper avec.
Bref j'ai honte de cette pensée, et en parler ici j'avoue que ça me fait du bien
Je m'en veux de penser ça mais, j'ai de nombreux amis garçon, qui se disent féministe et qui affiche fièrement le fait de ne pas faire de différence entre les gens. Mais ils ont tendance à faire une sorte de différence de traitement selon la fille à qui ils s'adressent... Bref, quand la fille est mignonne, douce, fine et délicate, tout de suite c'est calins, grandes discussions sur sa vie, et attention à 100%. Mais quand c'est le contraire, ils viennent à toi vider leur sac et repartent sans t'avoir laissé le temps d'en placer une, avec une tape dans le dos.
Ce n'est pas que ça me dérange, je comprends le pourquoi sociologique et psychologique de la chose, mais parfois je me mets à penser que leur discours et leurs actes sont totalement opposés et parfois, j'ai envie d'avoir un éventail géant avec le mot hypocrisie dessus et de les frapper avec.
Bref j'ai honte de cette pensée, et en parler ici j'avoue que ça me fait du bien
Dernière édition :
Personnellement, je ne vois pas où est le problème de le penser ni même de leur faire remarquer ./QUOTE]
Ouais je sais c'est bizarre.... mais pour moi, c'est difficile de juger des amis. Du coup, je culpabilise .... Et quand tu leur dis, ils te regardent, yeux grands ouverts:
"QUUUUOOOII? moi?? Jamais...."
C'est un JMVDPÇ un peu bizarre, mais…
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Je m'en veux de penser ça parce que ça fait genre pleurnicheuse que je déteste mais non seulement,je n'arrive pas à comprendre l'humour noir mais je le trouve irrespectueux.
@Lubellile ,en fait pour citer le contexte,je suis en train de lire un article sur les infirmiers-ères qui utilisent l'humour noir y compris envers les patient-e-s pour dédramatiser des situations très difficiles. J'ai beaucoup de mal avec cette notion pour plein de raisons. Déjà,parce que quand tu es hospitalisé-e,tu n'es pas au top de ta forme(voire au 36ème dessous),tu es donc vulnérable,affaibli-e. Ensuite,j'ai lu pas mal d'infirmier-ère-s dire que ce type d'humour est utilisé quand les patient-e-s ne sont pas susceptibles de l'entendre en général (hum... c'est fréquent dans les salles d'opération et si les patients sont anesthésiés,ça ne veut pas dire qu'ils n'entendent rien) mais en fait,ma vraie question là dedans,c'est le respect qu'ellesils accordent à leurs patient-e-s. Est-ce qu'ellesils les respectent vraiment où est-ce qu'ilselles font juste semblant? Ce n'est pas en soi que leurs opinions sur les patient-e-s comptent vraiment mais la relation entre le personnel soignant et les patient-e-s est basée sur la confiance. C'est indispensable dans le monde médical. Comment peut-on faire confiance à des gens qui vont nous dénigrer dès qu'ellesils sont sorti-e-s de notre chambre où qu'on est sorti-e de leur bureau dans le cadre d'un médecin généraliste?? En gros,est-ce que ce sont juste des blagues dont ellesils ne pensent pas un mot où est-ce qu'ellesils le pensent vraiment et font juste semblant parce que c'est leur boulot?
L'autre question que je me pose,c'est quand les patient-e-s où leur famille entendent ces propos,ellesils font comment pour bosser avec le/la patient-e en question? Ca ne doit pas être simple.
L'autre question que je me pose,c'est quand les patient-e-s où leur famille entendent ces propos,ellesils font comment pour bosser avec le/la patient-e en question? Ca ne doit pas être simple.
)
@Maud Kennedy Je suis totalement de ton avis. Ce que tu dis m'a fait penser à un film qui se passait dans une morgue et où les hommes qui y travaillaient disaient des choses horribles et se moquaient des cadavres dont ils s'occupaient. J'ai peur que ce soit pareil dans la réalité, je n'aimerais pas qu'on profane mon corps. Je sais que ce n'est qu'un film, et que quand on est mort on n'aurait pas conscience de telles pratiques, mais ça me fait peur quand même.
@Kaylie Je ne vais pas dire que je te rejoins à propos de Mr. Q, par contre sur le même sujet, je trouve que Cy est vraiment TROP chou ! 
Je lis votre conversation sur les pourboires (oui, j'ai une page de retard) et je trouve ça fou. En fait, ça me met mal à l'aise 
Je crois que ça a été écrit plus tôt, mais la différence de culture est vraiment frappante et ça vient très certainement de cette différence de culture mon malaise. Au Québec, c'est relativement semblable à la Suisse en fait. En fait (répétition, je t'aime) ici on a carrément deux salaires minimums. Celui sans pourboire (10,55$) et celui avec pourboire (qui est plus bas), ce qui fait que non, le pourboire n'est pas inclus dans le prix des aliments ou boissons achetées. Et personnellement, ça ne me gène absolument de laisser 1$ de pourboire quand j'achète une bière ou une liqueur, même si ça représente 50% de la facture (non, la bière ne coûte pas seulement 2$ par contre 
). Je m'organise pour toujours laisser 15% de la facture minimum en pourboire (et je ne gagnais pas un gros salaire loin de là...) et quand c'est mon copain qui paye, si le service à été bon, c'est toujours plus que 15% (15% c'est la norme non-écrite, le montant des taxes finalement). J'en discutais aujourd'hui justement avec des femmes qui étaient dans la restauration et même si j'ai conscience que aujourd'hui c'est pas facile, j'ai remarqué que même ici le pourboire semble pourtant être une corvée pour certaines personnes (et pas nécessairement les moins nanties... Même si ça reste du cas par cas!)
Y'a un truc que je comprend pas... Les serveur.se.s ne demandent pas combien d'addition? Ici, on peut avoir une addition par personne et chacun paie sa juste part (bon, pas toujours valable dans les bars, mais c'est possible aussi). Messemble que ça compliquerait pas mal moins les choses
Je crois que ça a été écrit plus tôt, mais la différence de culture est vraiment frappante et ça vient très certainement de cette différence de culture mon malaise. Au Québec, c'est relativement semblable à la Suisse en fait. En fait (répétition, je t'aime) ici on a carrément deux salaires minimums. Celui sans pourboire (10,55$) et celui avec pourboire (qui est plus bas), ce qui fait que non, le pourboire n'est pas inclus dans le prix des aliments ou boissons achetées. Et personnellement, ça ne me gène absolument de laisser 1$ de pourboire quand j'achète une bière ou une liqueur, même si ça représente 50% de la facture (non, la bière ne coûte pas seulement 2$ par contre ). Je m'organise pour toujours laisser 15% de la facture minimum en pourboire (et je ne gagnais pas un gros salaire loin de là...) et quand c'est mon copain qui paye, si le service à été bon, c'est toujours plus que 15% (15% c'est la norme non-écrite, le montant des taxes finalement). J'en discutais aujourd'hui justement avec des femmes qui étaient dans la restauration et même si j'ai conscience que aujourd'hui c'est pas facile, j'ai remarqué que même ici le pourboire semble pourtant être une corvée pour certaines personnes (et pas nécessairement les moins nanties... Même si ça reste du cas par cas!)Y'a un truc que je comprend pas... Les serveur.se.s ne demandent pas combien d'addition? Ici, on peut avoir une addition par personne et chacun paie sa juste part (bon, pas toujours valable dans les bars, mais c'est possible aussi). Messemble que ça compliquerait pas mal moins les choses
Je m’en veux affreusement de penser ça mais… Il aurait pas du mettre de jupe.
Bon pour l’éclaircissement (parce que la jupe c’est au sens figuré), un topo de ce qu’il s’est passé
Bon pour l’éclaircissement (parce que la jupe c’est au sens figuré), un topo de ce qu’il s’est passé
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@Cantor Métrique ,j'avoue ne pas me souvenir mais ça ne me choque malheureusement pas du tout. C'est une pratique qui m'a l'air extrêmement courante,d'après tout ce que j'ai pu lire sur le sujet. C'est facile à dire qu'il est possible de se préoccuper vraiment d'une personne et de faire au mieux pour qu'elle guérisse tout en faisant de l'humour noir sur sa condition mais quand on est du côté des patient-e-s ou de leur famille,on fait comment pour démêler le vrai du faux??? Il existe des soignant-e-s qui détestent leur métier et qui profitent de leur position,ça existe.
De plus,si d'un côté,je comprends la position de cellesceux qui disent que c'est un métier difficile et qu'ellesils ont besoin de lâcher la pression,je me dis que les limites entre humour noir et manque de respect voire abus verbal sont vraiment très très floues. Apparament,les limites qu'ils fixent se situent davantage dans le fait de faire attention à l'endroit où cet humour noir est pratiqué mais quand c'est au bloc,je suis désolée mais ils ne peuvent pas être sûrs de ne pas être entendus. Un-e patient-e qui se réveille pendant l'opération comme ça m'est arrivé par exemple ou qui n'est pas encore vraiment endormi-e.
J'ai lu ce weekend cette affaire https://www.washingtonpost.com/loca...e05c00-18f3-11e5-ab92-c75ae6ab94b5_story.html
Pour résumer,c'est une anesthésiste qui a insulté un patient endormi pour une coloscopie. Pourquoi??? Il a commis l'énorme crime de vouloir lui poser des questions avant et de montrer sa peur(incroyable hein,d'avoir peur avant une anesthésie,on n'a jamais vu ça
) En soi,je comprends ceux qui disent que c'est pas dramatique,qu'il s'en est remis et que ça ne méritait pas $500000 de dommages et intérêts(ça,je suis entièrement d'accord par contre) mais j'ai deux soucis avec ça:le premier,c'est que c'est complètement gratuit. Ce type n'avait rien fait pour justifier qu'elle l'insulte et qu'elle trafique son dossier. C'est de l'abus de pouvoir pur et simple. J'ai quand même lu quelqu'un dire que les propos de l'anesthésiste n'avaient pas d'importance,qu'elle avait tout de même fait en sorte qu'il ne souffre pas et qu'il se réveille. Il faudrait lui donner une médaille et un mars en plus pour avoir fait son boulot??? Le respect,c'est essentiel et si je suis consciente que les patient-e-s ne respectent pas toujours les médecins,je pense que les médecins sont loin d'être tout-e-s irréprochables à ce niveau là.
Il y a des gens aussi qui bien que ne cautionnant pas l'attitude de l'anesthésiste et du médecin ont dit que c'était supposé rester privé,que le patient n'était pas supposé entendre. Je sais que ce qu'on ne sait pas ne peut pas nous faire de mal mais c'est trop facile. On peut aller loin si on pousse ce raisonnement
uisque les gens anesthésiés ne le savent pas et ne le sentent pas,peut on les frapper??? Les violer??? Quelle importance,puisqu'ils ne le sauront pas??? Je ne suis pas en train de dire que c'est au même niveau hein mais sur le principe,c'est la même chose:c'est profiter de la vulnérablité d'une personne pour faire des choses qu'on ne ferait pas si elle était consciente.
L'autre problème comme je l'ai déjà dit dans mon dernier message,c'est la confiance. D'un côté,les médecins demandent à leurs patient-e-s d'avoir confiance en elleseux,c'est indispensable pour soigner. Comment avoir confiance dans de telles conditions? Imaginer par exemple un-e patient-e qui vient pour une opération de chirurgie bariatrique(ou n'importe quoi d'alleurs,ça ne change rien). Imaginons qu'elleil n'est pas très à l'aise dans son corps,admettons qu'elleil doive être nu-e,ça le met forcément encore plus mal à l'aise. Pour le/la rassurer,admettons encore que les médecins lui disent de ne pas s'en faire,qu'ellesils en voient tous les jours. Imaginez maintenant que le/la patient-e entende pendant son anesthésie "quel gros tas" "elleil est ecoeurant-e" "va falloir bouger la baleine" "allez le/la gros-se pé-mémère" . Vous imaginez la personne qui se prend ça en pleine tête???? Vous croyez qu'elleil continuera à faire confiance aux médecins par la suite voire même à se faire soigner?
Ca ne suffit pas de dire que les patient-e-s ne sont pas supposés entendre. Déjà parce que personne ne peut en être sûr et ensuite parce que ça rend les limites entre humour noir et insultes gratuites encore plus floues qu'elles ne le sont déjà.
S'il y a des étudiant-e-s en médecine dans le coin et qui voudraient s'exprimer,ce serait intéressant d'avoir votre point de vue.
De plus,si d'un côté,je comprends la position de cellesceux qui disent que c'est un métier difficile et qu'ellesils ont besoin de lâcher la pression,je me dis que les limites entre humour noir et manque de respect voire abus verbal sont vraiment très très floues. Apparament,les limites qu'ils fixent se situent davantage dans le fait de faire attention à l'endroit où cet humour noir est pratiqué mais quand c'est au bloc,je suis désolée mais ils ne peuvent pas être sûrs de ne pas être entendus. Un-e patient-e qui se réveille pendant l'opération comme ça m'est arrivé par exemple ou qui n'est pas encore vraiment endormi-e.
J'ai lu ce weekend cette affaire https://www.washingtonpost.com/loca...e05c00-18f3-11e5-ab92-c75ae6ab94b5_story.html
Pour résumer,c'est une anesthésiste qui a insulté un patient endormi pour une coloscopie. Pourquoi??? Il a commis l'énorme crime de vouloir lui poser des questions avant et de montrer sa peur(incroyable hein,d'avoir peur avant une anesthésie,on n'a jamais vu ça
) En soi,je comprends ceux qui disent que c'est pas dramatique,qu'il s'en est remis et que ça ne méritait pas $500000 de dommages et intérêts(ça,je suis entièrement d'accord par contre) mais j'ai deux soucis avec ça:le premier,c'est que c'est complètement gratuit. Ce type n'avait rien fait pour justifier qu'elle l'insulte et qu'elle trafique son dossier. C'est de l'abus de pouvoir pur et simple. J'ai quand même lu quelqu'un dire que les propos de l'anesthésiste n'avaient pas d'importance,qu'elle avait tout de même fait en sorte qu'il ne souffre pas et qu'il se réveille. Il faudrait lui donner une médaille et un mars en plus pour avoir fait son boulot??? Le respect,c'est essentiel et si je suis consciente que les patient-e-s ne respectent pas toujours les médecins,je pense que les médecins sont loin d'être tout-e-s irréprochables à ce niveau là.Il y a des gens aussi qui bien que ne cautionnant pas l'attitude de l'anesthésiste et du médecin ont dit que c'était supposé rester privé,que le patient n'était pas supposé entendre. Je sais que ce qu'on ne sait pas ne peut pas nous faire de mal mais c'est trop facile. On peut aller loin si on pousse ce raisonnement
uisque les gens anesthésiés ne le savent pas et ne le sentent pas,peut on les frapper??? Les violer??? Quelle importance,puisqu'ils ne le sauront pas??? Je ne suis pas en train de dire que c'est au même niveau hein mais sur le principe,c'est la même chose:c'est profiter de la vulnérablité d'une personne pour faire des choses qu'on ne ferait pas si elle était consciente.L'autre problème comme je l'ai déjà dit dans mon dernier message,c'est la confiance. D'un côté,les médecins demandent à leurs patient-e-s d'avoir confiance en elleseux,c'est indispensable pour soigner. Comment avoir confiance dans de telles conditions? Imaginer par exemple un-e patient-e qui vient pour une opération de chirurgie bariatrique(ou n'importe quoi d'alleurs,ça ne change rien). Imaginons qu'elleil n'est pas très à l'aise dans son corps,admettons qu'elleil doive être nu-e,ça le met forcément encore plus mal à l'aise. Pour le/la rassurer,admettons encore que les médecins lui disent de ne pas s'en faire,qu'ellesils en voient tous les jours. Imaginez maintenant que le/la patient-e entende pendant son anesthésie "quel gros tas" "elleil est ecoeurant-e" "va falloir bouger la baleine" "allez le/la gros-se pé-mémère" . Vous imaginez la personne qui se prend ça en pleine tête???? Vous croyez qu'elleil continuera à faire confiance aux médecins par la suite voire même à se faire soigner?
Ca ne suffit pas de dire que les patient-e-s ne sont pas supposés entendre. Déjà parce que personne ne peut en être sûr et ensuite parce que ça rend les limites entre humour noir et insultes gratuites encore plus floues qu'elles ne le sont déjà.
S'il y a des étudiant-e-s en médecine dans le coin et qui voudraient s'exprimer,ce serait intéressant d'avoir votre point de vue.
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