Je m'en veux de penser ça mais...

[Ayla-]

Je m'en veux de penser ça, mais je suis toujours un peu triste pour les gens qui n'ont pas de vie amoureuse/sexuelle.
Je comprends (si je rationalise) qu'on peut trouver l'équilibre et le bonheur autrement. Mais malgré tout, au fond de moi, je me demande toujours s'ils sont vraiment heureux, si ça n'est pas trop difficile, et si la solitude n'est pas trop douloureuse. C'est sans doute parce que la perspective me fait très peur.

Je vais me prendre pour exemple, pour la célibataire endurcie que je suis, je le vis bien J'ai toujours préféré être seule que mal accompagnée, ce qui fait que j'ai plus souvent été seule qu'en couple. Mais c'est vrai que parfois, tu as des moments où tu aurais envie d'un câlin ou bien d'avoir un mec à tes côtés, pour discuter ou t'envoyer en l'air, et ça manque forcément. Après, franchement, ce manque passe très rapidement chez moi, ça carbure tellement dans ma tête et dans ma vie que je ne me laisse jamais le temps de m'apitoyer sur mon sort et / ou de laisser le temps à ce manque de s'installer suffisamment pour qu'il en devienne gênant. (C'est pas très français comme phrase mais je me comprends )

 

[Apollonide]

Je m'en veux de penser ça, mais je suis toujours un peu triste pour les gens qui n'ont pas de vie amoureuse/sexuelle.
Je comprends (si je rationalise) qu'on peut trouver l'équilibre et le bonheur autrement. Mais malgré tout, au fond de moi, je me demande toujours s'ils sont vraiment heureux, si ça n'est pas trop difficile, et si la solitude n'est pas trop douloureuse. C'est sans doute parce que la perspective me fait très peur.

Comme Ayla-, je viens aujourd'hui lever tes doutes : on peut tout à fait être heureux/satisfait de sa vie sans être en couple. (Heureusement pour moi, d'ailleurs )

Je pense exactement l'inverse : je ne peux m'empêcher de me ressentir une espèce de supériorité vis à vis de ceux/celles qui ne peuvent se passer d'une relation amoureuse. Quand ma soeur vient me dire qu'elle ne sait pas quoi faire de ses soirées quand son mec est en vacances, je me dis que moi, je n'ai aucun mal à passer une bonne soirée seule. Quand ma meilleure amie sort de 3 ans de relation et se remet direct avec un autre mec parce qu'elle ne supporte pas l'idée d'être célibataire, je me dis que ce mec-là n'est qu'un amour pansement et que leur relation ne vaut pas grand chose. Et que moi, je ne me suis pas jetée sur n'importe qui pour abréger mon célibat.

Et j'ai vraiment envie de me gifler quand je me surprends à penser de cette manière là, parce que cette supériorité n'a pas lieu d'être. Chacun fait sa vie. Mais ça marche dans l'autre sens aussi.

En définitive je dirais qu'il faut garder à l'esprit que les critères de vie d'autrui n'ont souvent rien à voir avec les nôtres, et inversement. Ce n'est pas parce que toi tu ne conçois pas vivre sans relation amoureuse/sexuelle que c'est nécessairement le cas pour tout le monde. Donc inutile d'être triste pour nous

Edit : Thistle a tout dit !

 

[Jehn.]

Mais en fait moi ce qui me surprend dans le post d'@Antigone_ c'est l'équation célibat = solitude. Je sais que ta vie à toi est très centrée sur ton couple, car c'est ta priorité, mais le monde entier n'est pas comme toi.

Personnellement, j'ai une vie amoureuse instable, sur ces dernières années j'ai été en couple, j'ai aussi beaucoup été célibataire mais il y a un truc qui n'a pas changé : j'ai des potes que je considère quasiment comme ma famille, et tant qu'ils seront là, je sais que je ne me sentirai jamais seule, amoureuse ou pas.

(et en plus c'est des potes cools, parce qu'ils ne me font pas de commentaires désagréables ou condescendants quand je suis célibataire - donc je les aime)

 

[ScarletRose]

Je m'en veux de penser ça mais je ferais passer mon bien être après celui d'une autre seulement pour certains membres de ma famille et mon meilleur pote.

Mais est-ce que ce serait anormal de ne pas s'en vouloir? On ne peut pas faire passer le bien-être des gens avant le sien... L'altruisme a quand même des limites, non?

Non mais pour certaines personnes j'aimerais pouvoir faire passer leur bien être avant le mien. Parce qu'ils/elles le font pour moi mais moi j'en suis incapable.

 

[-Albertine-]

Je m'en veux de penser ça mais je déteste la famille de ma mère. Voilà 22 ans que nous nous étions pas vus du tout (rien de rien). Ma grand-mère est malade. Ma grand-mère et ma mère se sont réconciliées et je trouve ça (très égoïstement, je trouve ça chouette pour ma mère SURTOUT qui en a bavé pendant des années et des années). Bref tout le monde fait du mieux mais le frère de ma mère est resté con con et con. On vivra jamais dans le même monde et je m'en veux de penser que ce sont des gros autocentrés. Je m'en veux un peu de ne pas pouvoir garantir la paix familiale.

 

[yoku]

Je m'en veux de penser ça mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir un a priori négatif sur les filles qui utilisent des expressions à la con pour désigner les règles.
Exemple : les ragnagnas (:sick2, les "machins" (), la période rouge ()...
Au bout d'un moment faut arrêter avec ces expressions dignes d'une gamine de 12 ans. C'est pas une honte. T'as tes règles. Point barre.

(En fait je m'en veux parce que j'en croise beaucoup sur MMZ donc je risque de me faire huer )

J' suis d'accord avec toi dans le sens où je trouve ça très con d'avoir "peur" de dire qu'on a ses règles. Ado j'étais comme ça, je n' sais pas pourquoi mais j'avais vraiment honte de mes règles, et le nom de code que je leur ai donné était "les communistes" (oui j'ai un peu un humour de merde). Du coup quand mes potes avait leurs règles elles disaient des trucs du genre "c'est l'alerte rouge en ce moment" "j'ai mes ragnagna là...", et moi c'était "hey les meufs, les communistes sont arrivés".

(Aujourd'hui si quelqu'un me demande ce qui ne vas pas en période de menstruation, qui que se soit, mec, nana, vioc, familles... je répond simplement que j'ai mes règles quoi. Et tout va bien, on ne m'a encore jamais jeté de pierres.)

 

[Nuthea]

Je m'en veux de penser ça, mais je suis dégoûtée que ma cousine ait finalement eut son job. Bon ça fait un peu de moi une grosse salope surtout quand on sait qu'elle vient de se faire larguer mais tant pis je le pense. Meme si je sais que c'est pas cool 
J'étais contente que pour une fois tout ne lui tombe pas du ciel, que pou une fois elle voit ce que c'est la vrai vie.
Mais non.

 

[Powpy]

Je m'en veux de penser ça mais ça me met très mal à l'aise lorsque mon copain me parle de son avenir scolaire ou professionnel.
On souhaite faire la même chose, tant au niveau de la formation qu'au niveau du domaine de métier. Et du coup ben... je peux pas m'empêcher de me sentir en compétition avec lui.
C'est stupide surtout que je lui dis souvent "De toute façon c'est pas comme si on était en compétition hein. ".
Alors qu'au fond de moi je pense tout le contraire ! Et même que je suis soulagée lorsqu'il n'est pas pris pour une licence qui m'a également refusée.

Voilà ça fait du bien de le dire ! (Mais je m'en veux trop de penser de cette façon. )

 

[Andy_]

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[ThankYouForSmoking]

Je m'en veux de penser ça, mais je ne me suis jamais sentie aussi épanouie et libre de mes choix qu'après m'être engueulée, et après avoir "quitté", mes meilleurs amis. Big up à eux, sans le vouloir, ils m'ont fait grandir ! Comme quoi, il faut savoir quitter certaines personnes pour évoluer, et devenir ce que l'on est...

 

[Mitchie]

Je m'en veux parfois de penser que je devrais organiser mes choix de vie, selon ce qui est mieux reconnu socialement.
Pourtant je suis la première a dire je vis pour moi et pas pour les autres, je fais ce que je veux même si c 'est pas bien reconnu.
Pourtant voila parfois j'aimerai susciter l'admiration et la fierté chez les gens,  mais voila tout ce que je fais das la vie n'est pas toujours bien reconnu par les autres.                                                                                             Je m'en veux parfois d'avoir honte de dire les études, le métier que je veux faire, la ou je bosses, mes loisirs (ou plutot mes no talents) car je sais que ce n'est pas bien reconnu socialement.
Enfin voilà c'est un peu contradictoire avec que je pense en générale mais parfois ça me tracasse un peu.

 

[Venom]

Justement, en parlant de vie sexuelle, pour ma part je m'en veux d'être constamment en "compétition" face à moi même et aux autres. J'ai l'impression de vouloir à tout prix aligner les partenaires juste pour faire grossir leur nombre.. Genre je me dis souvent "mais mince, à ton âge tu n'as eu que X partenaires? Si tu avais accepté les avances de untel ou untel ça t'en aurait fait plus." Alors que j'ai eu autant voire plus d'expérience que la plupart des filles de mon âge.

Je m'auto exaspère avec ce genre de pensées.
Surtout qu'après avoir "couché pour coucher" je ne me sens pas particulièrement mieux.

(ne pas citer)