Je m'en veux de penser ça mais...

[Chloe du 72]

je m'en veut de penser ça mais...j'ai besoin de conseils voila:
il y a un mec que je connais depuis pas mal de temps (2 mois a tout casser) et qui me propose de faire ma première fois avec lui mais il a 17 ans et j'en ai que 14 de plus c'est le petit ami de ma meilleure amie, mais avant que vous pettiez un câble sur votre clavier ou votre ordi j'aimerais préciser que la meilleure amie en question veut bien et qu'il lui a proposer aussi et elle a 15 ans, ceci étant dit je suis a la fois curieuse mais aussi j'ai un peut peur et je trouve que je suis trop jeune (ma moyenne d'âge pour le faire est de 16 ans fixée ou non)
dites mois si j'exagère ou raconter moi votre première fois donnez moi des conseils parce que j'en peut plus d'être tirée a la foi vers le oui et vers le non
merci quand meme d'avoir lu mon message.

 

[Rosenrot_]

@chloe-du-72 : Je pense que tu n'es pas au bon endroit.  Tu devrais demander par ici.

 

[Anthrax]

je m'en veut de penser ça mais...j'ai besoin de conseils 

T'es pas dans le bon topic, mais je vais tenter de te répondre.
Je ne pense pas que faire ta première fois avec le copain de ta meilleure amie soit une bonne idée. Pas parce que c'est mal, bouh pabo tavu, mais parce que c'est le mec de ton amie. Même si elle est d'accord maintenant, je suis pas sûre qu'au final elle le vive bien.
Après pour ce qui est de ta virginité, tu peux 'la donner' à qui tu veux et quand tu veux. Le tout c'est d'être prête dans ta tête et te protéger. J'ai eu ma première fois avec un flirt. C'est pas le scénario considéré comme idéal, mais moi ça m'a tout à fait convenu. Explorer ma sexualité sans pression, avec un mec respectueux et doux et juste parce que ce soir là et avec ce type là j'avais envie, bêtement.
En conclusion : que tu le fasse avec un ami/flirt ou un petit copain, c'est égal. C'est suivant ce que toi tu veux, ce que tu ressens, ton envie et comment tu te sens prête dans ta tête. Mais évite les mecs des copines 

 

[adita]

@Sword  @Binjoo Je suis carrement dans la position inverse, je suis du genre à comprendre (même un peu trop) les gens quand ils se plaignent de douleurs. Même si il s'agit d'une pauvre laryngite ou d'une coupure.
Je pars du principe que ce n'est pas parce que notre douleur n'est pas enooorme qu'on ne peut pas l'extérioriser.

Personnelement ça m'arrive assez souvent de me plaindre (mais heuresement j'ai une maladie chronique identifiée et qui peut être grave donc normalement @Sword ça passe pour toi ).
Tout simplement parce que dans mon cas extérioriser la douleur l'a rend plus supportable!
Ca m'est déjà arrivé de passer des semaines sans rien dire parce que je ne voulais pas trop embêter mon entourage... ça a finit en grosse (grosse) crise de larmes et de cris.
Bon après chacun a sa manière d'endurer la douleur, la mienne n'est pas forcement la meilleure mais c'est tout ce que j'ai trouvé!

Tout ça pour dire que se plaindre n'est pas forcement quelque chose que l'on fait pour attirer l'attention, mais pour extérioriser et rendre plus supportable

Du coup je comprends même les gens avec des petits bobos, parce que quand ça fait mal, ça fait mal! Et les petites douleurs chroniques, sur le long terme, sont vraiment difficiles à gerer.
(Même si on est d'accord qu'il y a des échelles de la douleurs et des priorités)

Ne pas citer le 2ème paragraphe, merci.

 

[Aribeth]

C'est plutôt je m'en veux "d'être" comme ça, mais je n'ai aucune empathie envers les gens qui ont des petits problèmes de santé.

Quand les gens ont une maladie grave et identifiée (un cancer par exemple) j'ai un niveau d'empathie normal, il n'y a pas de problème.

Mais j'ai un taux d'intolérance aux "petits bobos" des autres absolument incroyable.
Franchement je me fous que les autres aient une écharde dans la main, la grippe, les dents de sagesse qui sortent, leurs règles, une tendinite, mal au dos... On a tous mal quelque part, tout le temps, on a tous des problèmes de santé (plus ou moins récurrents selon notre chance dans l'existence) alors quel intérêt de disserter dessus ?

J'ai l'impression que pour beaucoup de gens, la bobologie permet d'attirer l'attention sur soi, d'exister, de discuter, d'étaler leur narcissisme ("oh la la la la depuis ce matin j'ai mal à la tête, c'est terriiiiiible" x1550 dans la même matinée) alors que je m'en fous, que tout le monde s'en fout, que-tu-n'as-qu'à-prendre-une-aspirine-ou-rentrer-chez-toi-et-puis-voilà.

Je m'en veux parce que c'est clairement un côté "méchant" de ma personnalité, mais ça vient directement du fait que je ne me plains jamais et que ça ne me viendrait pas à l'idée de raconter aux autres un problème moins grave qu'une tumeur au cerveau.

J'en parle parce que je suis dans un groupe de filles complètement hypocondriaques à la fac, et elles adorent se regarder exister, compter leurs égratignures, répéter mille fois par jour qu'elles ont mal quelque part, faire des grimaces de douleur ou de fatigue...

Tout à l'heure il y en avait une - la pire - qui m'a peut-être répété 50 fois en 20 minutes qu'elle avait mal à la jambe, j'ai vraiment cru que j'allais m'énerver pour de vrai.

ça me rend vraiment dingue
(Serais-je quelqu'un d'intrinsèquement mauvais ? )

Je suis exactement comme toi.
Mon mec avait une tendance "cherchons où j'ai mal-est ce que par hasard je serais pas malade" quand je l'ai connu et devant l’absence totale de réactions de ma part (ou à la rigueur "eh ben soigne toi qu'est ce que tu veux que je te dise" - au bout d'un moment je lui demandais plus "bien dormi" par principe car ça lui donnait des prises pour se plaindre du manque de sommeil, on aurait dit mon grand-père de son vivant, c'est fou !), il a fini par aller mieux. Il a complètement arrêté.
Même pas besoin de psychothérapie pour expliquer ce comportement. Je suis l’aînée d'une famille nombreuse et quand j'étais petite et que je tombais malade, ça faisait grave chier mes parents qui avaient pas que ça à foutre de s'occuper de ça en plus du reste, et donc je me faisais engueuler.

 

[morrigan]

Il est rigolo votre débat!
Je suis un peu comme vous toutes, je m'en tape un peu des petits bobos des autres. Enfin, ça dépend. Sur mon copain, je lui dis a chaque fois "C'est quoi ça?" en lui montrant une de ces cicatrices, parce que je sais qu'il se fait toujours mal connement, et que je vais rire...

Mais sinon, quand on me dit "Roh lala, j'ai une de des rhinopharyngite! J'en peux plus je vais crever!" .. Oui enfin bon, ok c'est chiant mais ça va quoi...

Par contre, en retour, moi je suis très spéciale. Les petits bobos, je vais pas m'extasier dessus, mais je vais parler (souvent seule), genre "Ah merde, j'vais avoir un bleu" ou "Bordel ça pique!!!". Sans forcément attendre en retour.
Et si je suis malade je le dis, pour pas qu'on me fasse la bise. Mais voilà.

Par contre, les gros bobos, je dis rien. Je les "sens" pas... Par exemple, ça m'est déjà arrivé de m'ouvrir, pisser le sang et m'en foutre, jusqu'a ce qu'on me dise "OH MON DIEU, MAIS TU SAIIIIIGNES!" - "Ah ouais, merde, ça va tout tâcher.. 'chier..".

 

[MilielaTigresse]

Je ne comprends pas ceux qui ne vont pas chez le médecin alors que ca fait des MOIS qu'ils se plaignent du même truc: quand c'est un rhume parce qu'on est en hiver je peux comprendre mais quand ca fait depuis un an qu'ils ont mal au dos etc ça me dépasse. Même principe pour ceux qui dès qu'ils ont petit truc prennent automatiquement des cachets ou de la vitamine C, ce sont eux qui sont le plus malade d'ailleurs. (Et ne prenez pas de la vitamine C de pharmacie, C EST TOUT POURRI ET CA SERT A RIEN!!!!! Mangez des fruits!!!!!)

 

[Fleur dAvalon]

@MilielaTigresse : mon homme a fait pire : trainer un mal de ventre des mois... Au final alors que c'est sans doute une simple bacterie à la base il a eu je ne sais combien de prises de sang + colioscopie + plusieurs RDV avec un spécialiste et il doit prendre un traitement matin et soir depuis août... Parce que son corps a éliminé de lui-même la bactérie mais en se bousillant bien au passage...

Donc quand on a mal on consulte avant que ça empire ! (Je parle pas d'un rhume ou d'une gastro bien sûr)

@ShinyPony : comme je te comprends, je garde des cochons d'Inde donc vitamine C tous les jours, à chaque fois j'ai envie de leur piquer tellement ça sent bon !

 

[Yehudi]

@MilielaTigresse : Ben j'ai souvent mal au dos mais ça sert à rien que j'aille chez le médecin, je sais pourquoi j'ai mal et j vois pas ce que le médecin pourrait me dire de plus.

@Antigone_ : Mais ça part d'une bonne intention quand les gens te demandent si ça va. SI je vois quelqu'un devenir vert et que je sais pas qu'il a comme toi par exemple des migraines et que donc il a l'habitude et il a pas besoin d'aide, je vais m'inquiéter pour lui parce que ça pourrait être le signe qu'il va tomber dans les pommes et qu'il pourrait avoir besoin d'aide. Après si la personne me dit "Non c'est bon j'ai besoin de rien" je vais pas insister.

 

[Rhapsody]

@MilielaTigresse     : Ben j'ai souvent mal au dos mais ça sert à rien que j'aille chez le médecin, je sais pourquoi j'ai mal et j vois pas ce que le médecin pourrait me dire de plus.

C'est exactement ce que j'allais dire.  Pour certaines douleurs ça vaut pas le coup de consulter sauf si ça prend une tournure bizarre.


Mais il faut pas m'écouter parce que sinon on verrait le médecin que quand est mourant.

Je suis aussi du genre à attendre d'être à l'article de la mort pour aller voir un docteur.

Genre, détail glamour : il y a quelques années, j'ai chopé un panaris  Et quand je suis enfin allée chez le docteur, elle s'est écriée "Non mais vous attendiez que votre orteil tombe avant de venir ? "  Résultat, je me suis trimballée cette infection pendant plus de six mois  (Oui, c'est dégueulasse )

 

[Lady Stardust]

Donc quand on a mal on consulte avant que ça empire ! (Je parle pas d'un rhume ou d'une gastro bien sûr)

Le truc que je fais jamais

Faut vraiment que je sois cloué au lit pour que je vois le médecin. Mais du coup, quand j'ai "la crève" bah je fais rien, je continue ma journée comme d'hab, ça ne dure que deux-trois jours.

Je crois que je n'aime juste pas aller au médecin en fait, surtout que je me dis qu'il va juste me dire "c'est la crève voici des médocs à aller chercher", que je vais payer la consultation et que son ordonnance va encombrer encore plus ma mini-armoire à pharmacie alors que j'ai des médocs restants pas périmés qui m'attendent.

Du coup je repousse au max mes visites (j'ai une fois traîné une crève un mois, c'était pas glorieux), et je ne viens que quand vraiment j'ai de fortes douleurs et que je m'inquiète à mort, après avoir laisser traîner des problèmes que je voyais depuis des mois... (oui c'est très con, mais je m'améliore beaucoup depuis l'année dernière).

J'ai tendance à me plaindre aussi pas mal (en fait, ça dépend des périodes, des fois je dis rien et des fois je râle trop sur des trucs, alors que globalement j'ai une bonne santé, ça dépend aussi dans quel état d'esprit je suis, si j'ai d'autres soucis dans d'autres domaines, etc), surtout pour, je pense, extérioriser les trucs qui me font, dans le fond, un peu peur.

Attention racontage de laïfe

Spoiler

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[Silew]

Votre discussion me fait penser à un truc qui m'arrive systématiquement quand j'ai un rhume.
Il faut savoir que je déteste les rhumes. Vraiment. Je préfère avoir une gastro, chez moi c'est plus agréable.
Du coup, dès que j'ai un début de rhume, je file à la pharmacie. Et à chaque fois, il y a quelqu'un pour me dire : "Mais à quoi ça sert ? Tu sais qu'un rhume ça ne se soigne pas ?"
Chaque. Putain. De. Fois.

Et donc de un, je fais ce que je veux, c'est pas comme si je te demandais ton aide/ton avis. Et de deux, si tu te renseignais un tout petit peu, tu saurais que les médicaments servent à limiter les symptômes. Donc au lieu de critiquer, tu ferais mieux de me remercier de trouver un moyen de ne pas me moucher dans tes oreilles toutes les 3min. Ci-mer.

(Sinon j'aime bien me plaindre dans ma tête, et dès que je suis malade j'ai l'air d'être à l'agonie, mais je ne le fais pas exprès et à la limite, je ne demande rien à personne, donc zut.)
(Et j'aime bien me balader avec avec une armoire à pharmacie.)
(Et je plussoie en ce qui concerne le fait de ne pas aller chez le médecin pour raisons financières.)