Le coeur lourd ? C'est ici.

[Mademoiselle_Patate]

"je suis probablement la fille qui plait, mais certainement pas la fille qu'on aime, non, je suis bien trop chiante pour être une fille à aimer.
Je suis la fille dont le sourire vous attire au détour d'un café, la fille dont le déhanché se remarque dans la rue, la fille dont le regard vous donne envie de vous y perdre un temps. Celle qui occupe la piste en boite de nuit, celle qui rit pour rien avec sa vodka-pomme dans la main, mais qu'on invite quand même, parce qu'on l'aime bien, son rire. Je suis la fille sympa, mignonne, et qu'on aimerait bien mettre dans son lit. Je suis celle qu'on désire, qui plait, qu'on embrasse et qui vous rend bien volontairement votre baiser. Mais je ne suis certainement pas une fille qu'on aime. Non, vraiment pas. Soyez honnêtes, qui serait assez fou pour s'éprendre véritablement des yeux de celle qui ne regarde personne ? "

Quand je pense que j'ai écrit ça il y a quasiment deux ans... Et que c'est toujours d'actualité, hahaa mais qu'est-ce qui merde dans ma vieeeeeee ?
( Mais bon c'est pas grave c'est bientôt Noel. Et j'ai une dissert à faire. )

 

[hybriss]

Spoiler

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[Major Lazer]

J'en ai marre tout va mal en ce moment, et puis tout ces trucs de Noël me prenne la tête.
Cet aprem j'ai même pas travailler mes cours j'ai juste pleurer en écoutant des chansons tristes. Je me sens trop nul

 

[Rayanette]

moi j'ai le cœur lourd aujourd'hui.

car sur FB j'ai vu le commentaire d'une personne qui m'a violemment projeté dans le Passé.
juste de savoir que cette personne a un Profil FB m'a rappelé plein de chose.

les voirs s'echanger des conneries a travers des coms m'ont alourdis le coeur

que mon PAPA lui ne pourra jamais raconter des conneries sur FB


that's life mais a l'instant T je m'imagine quel serai ma vie si mon papa n'etait pas Decedé

a l'instant T mon papa me manque Beaucoup

 

[0h-dear]

Personnellement, j'en suis pas au niveau de me lamenter sur mes relations sentimentales, j'en ai pas de raisons; mon copain est génial et mes amis également.

Ce qui me rend triste, c'est une accumulation de petites choses qui font que je suis en décalage avec les gens que je fréquente quotidiennement.

Quand j'ai envie de dire ou faire quelque chose, je ne prends jamais de pincettes.
Je suis dans une école de dessin cette année, plutôt bourge (à 7000€ l'année en même temps, effectivement, c'est une école de bourges!) et je ne comprends pas la timidité maladive de mes voisins de classe.
Je suis la seule à oser défier la sainte autorité des professeurs quand j'ai une remarque à faire ou demander quand je ne comprends pas quelque chose.
J'ai souvent l'impression que c'est trop mal perçu de dire:"j'avais envie de rouler dans l'herbe!" quand on me demande pourquoi mes habits blancs sont devenus verts et marrons.

Je suis également la seule à adorer mon professeur principal qui a tendance à être très franc et très direct, à oser dire à la prof de perspective qu'elle devrait travailler avec deux groupes différents parce que le niveau de la classe est trop contrasté, oser dire à la prof de modèle vivant que ses remarques sur mes dessins ne sont utiles qu'au moins une fois que j'ai commencé le dessin, pas au bout de 15 secondes, et même à dire "mêle toi de tes fesses!" aux élèves qui me disent que mon comportement est arrogant, quand bien même ils sont bien contents que je les défende devant les profs.

Le souci, c'est que pour ma part, j'ai pas l'impression d'être arrogante et j'aimerais bien comprendre pourquoi tout le monde est comme avec un balais dans le cul alors qu'ils aiment bien se plaindre derrière le dos du concerné.

Bien évidemment, je m'entends bien avec quelques personnes, mais toujours le même souci subsiste, et je ne comprends pas pourquoi je suis la seule à me démarquer de cette manière.
Bien évidemment, je sais également reconnaître mes torts et m'excuser si jamais je sens que j'ai fait quelque chose de mal, mais quand ça arrive, généralement, je n'ai pas l'impression que mes excuses soient acceptées et en échange, je me fais snobber.

Bref, encore 7 mois à tenir o/

 

[Hilly]

En ce moment je ne supporte plus rien ni personne. j'ai juste envie de rester chez moi sans rien faire et surtout sans interaction du monde extérieur.
J'ai même pas envie de fêter le nouvel an.

 

[Poppya]

Le coeur lourd depuis quelque temps déjà, je sens les effets négatifs du chômage... J'entends sans cesse qu'en ce moment c'est La mauvaise période pour trouver du boulot dans mon secteur mais j'ai pourtant teeeellement envie d'en trouver. Ça ne fait qu'un mois que je cherche, mais ça me pèse déjà sur le moral.
Je me rends compte qu'en fait en 2014 il faut que je me construise une nouvelle vie de A à Z : trouver un boulot, un appart, de nouveaux amis dans une nouvelle ville, un amoureux j'espère, bref que des choses nouvelles. J'ai tellement hâte de franchir la 1ère étape! Là j'ai l'impression d'être en suspension dans la société, mise entre parenthèse alors que je veux agir, m'insérer.

Et surtout le retour chez mes parents est très dur. Ils ne se rendent pas compte mais il y a plein de choses que je ne supporte plus. Devoir leur rendre des comptes en permanence : ma mère me demande toujours ce que j'ai fait, ce que j'ai mangé, qui j'ai vu... Me sentir tout le temps jugée pour ce que je fais, ce que j'écoute, ce que je regarde. Je veux seulement vivre bord**. Et mon père qui dit en rigolant : ah ba oui c'est dur de la bouger, c'est le chômage, on a plus le goût de rien, ha ha ha... Non mais  C'est sûr, lui fonctionnaire n'a jamais connu le chômage, mais de là à rire de ça sans se rendre compte que oui, ça peut arriver.
Bref, je suis énervée envers mes parents, pour plein d'autres raisons, mais j'en suis totalement dépendante financièrement. Et ça j'ai du mal à le supporter. J'ai hâte d'habiter à nouveau seule et d'être 100% indépendante.
Que les fêtes arrivent n'arrangent rien. Au contraire ça bloque encore plus les choses niveau recrutement, et puis c'est le moment où on se retrouve en famille et qu'on se donne des nouvelles... rien de réjouissant à raconter de mon côté.

 

[Canapé]

Tous les ans à cette période, c'est la même chose. Ça fait 13 ans maintenant, et non, je m'y fais toujours pas. Tous les ans à cette période, je suis super mal, je pleure non stop, j'ai aucune envie, je veux parler à personne, je suis dans un état presque dépressif sans comprendre pourquoi. Et puis au bout de plusieurs jours (!), je m'aperçois de la date, et je réalise que c'est pour ça que ça ne va pas. C'est vraiment très déstabilisant.

Une fois de plus, ça fait plusieurs jours que je réponds quasiment pas aux messages de mon copain, que j'ai pas envie de lui écrire ni de l'entendre, que je veux voir personne, sans arriver à savoir pourquoi je suis comme ça. Il y a une heure, j'étais en larmes, j'ai enfin écrit à mon copain pour lui dire "Ça va vraiment pas, je sais pas pourquoi...". Puis j'ai vu la date.

 

[Astrolabe]

Je suis sincèrement fatiguée de ce boulot. J'étais tellement bien quand je n'ai pas pu y aller pendant trois jours, même si j'étais malade, le moral revenait.

Je ne supporte plus le lieu, les personnes (alors que le cadre est très sympa et les personnes hyper gentilles), le fait de ne rien avoir à faire 90% du temps (et que ça soit nul les 10% restants).

Il ne me reste plus que 2 semaines mais ça me semble le bout du monde là.

Après je vois les choses différemment maintenant que y a encore une semaine. Avant, je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais mal, je n'arrivais pas à identifier la cause. Là j'arrive à nouveau à me réjouir de partir à l'étranger et de faire des projets.


Et puis j'ai eu une discussion qui m'a beaucoup travaillée il y a quelques jours. Pour celles qui ont suivi, j'étais très à fond sur un mec ces derniers temps qui a énormément de problèmes en ce moment. Devant son incapacité à prendre une décision vis à vis de nous deux, j'ai pété une durite comme rarement. Et là je m'en suis prise plein la gueule : que des vérités, mais le genre qui blesse bien. L'idée générale était que moi j'étais pas en galère, que je me faisais une montagne pour pas grand chose pendant que d'autres trimaient réellement.

Dans le fond, il a raison. Je n'ai pas de problème d'argent, j'ai une famille, des amis. J'avais besoin qu'on me le rappelle. Mais ça me travaille parce que je ne me sens pas légitime à "souffrir" quand j'en ai besoin. Et en ce moment, j'ai beaucoup besoin de parler, d'extérioriser ce que je ressens et pas que l'on juge mes problèmes. Bien sur, son indécision vis à vis de notre relation n'est rien face à de graves problèmes d'argent mais je ne supporte pas l'attente et je commençais à le vivre mal (quand les choses ne vont pas très bien dans ma vie, je deviens vite très excessive).

Du coup, je n'ose plus lui parler, même si les choses se sont vraiment apaisées entre nous. Je ne me sens plus légitime à mal vivre les choses. Comme s'il avait fallu que j'en chie autant que lui dans la vie pour pouvoir me plaindre.

Sinon sentimentalement, j'ai parfois l'impression que je ne vais jamais y arriver. 90% de mes relations commencent de la même manière : forte attirance, on se voit beaucoup, moment de flottement, clash (et tout ça en moins de trois mois). Il y a toujours quelque chose qui cloche, qui ne va pas. Et quand ça va, c'est parce que je ne suis pas assez attachée et que je trouve au mec plein de défauts. Plus le temps passe, et plus je m'affirme dans ce que je suis réellement (féminisme, indépendance, honnêtement je n'ai jamais été aussi bien dans mes baskets) et plus j'ai l'impression qu'à cause de ça je ne trouverai jamais personne. Mes amies se font toutes entretenir par leur mec (avec plus ou moins d'ampleur), font la plupart des tâches ménagères, sont gentilles et conciliantes en permanence. Mais je ne serai jamais comme ça. Est-ce sincèrement possible de trouver quelqu'un qui accepte la partie de moi la plus affirmée (trash, indépendante, féministe) sans avoir à faire de compromis ? Est-on réellement obligée de devenir une princesse ?

Et quand finalement je finis par rencontrer le mec qui m'accepte tel que je suis, il a des problèmes tellement graves qu'il n'est pas envisageable de se mettre avec lui. Sincèrement, c'est une malédiction.

(ne pas citer)

 

[JoOs]

@poppya "Là j'ai l'impression d'être en suspension dans la société, mise entre parenthèse alors que je veux agir, m'insérer."
C'est dingue, c'est exactement ainsi que je définirais comment je me sens en ce moment. En suspension. J'ai l'impression de faire du sur place alors que tout le monde autour de moi avance. Le coup dur a été de voir mon petit frère être embauché direct après son stage et emménager avec sa copine dans la foulée. Je suis fière de lui et contente pour lui, mais j'me sens encore plus nullasse du coup. Je voudrais me trouver un travail et pouvoir prendre mon envol et ne plus dépendre de mes parents.

 

[eLLuLa]

A @Poppya et @JoOs
Moi c'est la même. Le pire c'est que j'ai 26 ans (oui j'ai pris mon temps niveau études) et que j'ai l'impression d'avoir laissé passer une bonne partie de ma vie, de ne pas en avoir profiter pleinement, même si c'est pas facile quand t'es étudiante, dépendante de tes parents financièrement, que tu roules pas sur l'or.

Du coup ça fait bientôt 2 mois que je cherche du travail et on me dit que je dois m'accrocher parce que ça fait pas si longtemps que ça et qu'il faut en moyenne 6 mois pour trouver un premier emploi.
Mais quand tu as autant de temps pour réfléchir... Moi je me pose beaucoup de questions: est ce que je vais trouver un travail qui plait? Est ce que j'ai envie de rentrer dans ce système pour lequel je me sens totalement inadaptée? Est ce que je vais devoir bosser jusqu'à 75 ans? Etc, etc...

Et puis je ne supporte vraiment plus mes parents (ça a toujours été conflictuel entre nous...) mais je me dis que si j'étais assez courageuse, je serais déjà partie depuis longtemps...

Courage à toutes en tous cas.

 

[deepbreath_]

Je suis triste d'être loin de lui, qu'il fasse des tas de choses avec ses amis et amiES et de ne pas pouvoir en faire partie.