@Alexandra David-Néel Nous ne sommes pas vraiment dans une relation longue distance pour le moment (12h de route seulement), mais à part l'avantage d'être sur le même fuseau horaire, c'est comme si, et ça va le devenir bientôt (autre continent).
A vrai dire, je ne suis pas tout à fait d'accord avec
@Batblond : celui qui souffre le plus, ça peut dépendre du caractère, des activités, etc.
Actuellement, je suis en mobilité pour six mois, et je souffre de son absence, parce que, bien que j'ai l'occasion de voir plein de choses, je suis seule pour les voir (quand je les vois, car je suis casanière
), et ça me manque de ne pouvoir partager ça avec lui (je ne suis pas dans un endroit très exotique comparé à la France, donc ce ne sont pas des découvertes de ouf, mais voilà, ce sont quand même des petites choses que j'aimerais lui montrer, que j'aimerais qu'on commente ensemble). En plus, je ne me sens pas spécialement bien dans ce pays.
En revanche, à mon retour, il part en mobilité pour huit mois, et je pense que je le vivrai bien mieux, parce que j'aurais plus de choses à faire, j'aurai mon chez moi, mon cocon pour me rassurer, avoir un point de repère... Bref, des éléments qui m'apportent une certaine stabilité au milieu de cette instabilité dans notre couple.
Brefouille, voilà. L'important, c'est surtout de beaucoup communiquer si tu en as besoin. Au début de notre relation, et même un peu au début de ma mobilité, ça ne dérangeait pas mon copain qu'on ne prenne des nouvelles de l'autre que tous les 3-4 jours. Je pensais que ça m'irait aussi, mais en fait pas du tout, au final j'ai besoin qu'on s'envoie des messages tous les jours (heureusement, ça lui va aussi maintenant, il le fait de lui-même).
Je pense que c'est essentiel de s'adapter aux besoins de chacun. Si lui n'a pas trop de temps pour x raison, ça peut se comprendre ; mais si toi tu ressens le besoin d'avoir des nouvelles très régulièrement, il faudra que les efforts marchent aussi dans ce sens quand c'est possible, sinon ça peut provoquer un malaise chez celui qui est en manque.